Ce soir, on a testé Alhambra à 6 !

C'est clair qu'on ne fait pas la même chose qu'à 2, 3 ou 4. Là, c'est clairement de l'opportunisme ! J'ai gagné, car au dernier tour, j'ai pu acheter 2 bâtiments rouges, ce qui m'a fait engrangé 17 points quand mes adversaires n'en marquaient qu'un seul. Ci-après, les différentes Alhambras (du dernier au vainqueur).

Depuis la rentrée au Cefil, je carbure au Time's Up ! (avec un score mémorable de 97 à 33) et à Unanimo. Petite variante ce soir.

- Alhambra : Partie à 2 avec tous les modules de la première extension, sauf le Vizir (non jouable dans cette configuration). En clair, il y avait les cartes de change et de bonus et les chantiers. Ca tourne très bien avec ces arrangements, notamment les cartes de bonus.

Pour ceux qui ne le savent pas :

• les cartes de change permettent de payer un bâtiment, partiellement ou en totalité, avec une autre monnaie que celle indiquée.
• les cartes de bonus rapportent des bâtiments supplémentaires si on a acheté le bon bâtiment.
• les chantiers rapportent aussi des bâtiments supplémentaires, à condition qu'ils côtoient des bâtiments de même type.

Voici la configuration finale de la partie, avec l'Alhambra du vainqueur, puis la mienne :

Première soirée de l'année aux Ludopathes, qui fut le précepte à manger la galette des Rois (très bonne initiative du président). La soirée s'est terminée par un Time's up ! (mon équipe a perdu 76 à 44). Auparavant, voici les parties de la soirée :

- Ur : Par bien des aspects, ce jeu fait penser à Euphrat & Tigris : ça se passe à la même époque, on joue des tuiles de couleur (pas forcément bien choisies d'ailleurs - bleu, rouge, violet, jaune, vert), on peut construire des monuments appelés ziggourats. Heureusement, ça s'arrête là. Le principe du jeu : à son tour, on peut faire les actions associées aux deux couleurs présentes sur la tuile. Ensuite, on échange la tuile avec une autre du plateau de jeu, sur laquelle il n'y a pas de pions. La partie s'arrête quand toutes les tuiles sont occupées ou quand toutes les ziggourats sont construites.

On récupère ensuite les tuiles qui nous appartiennent, on les arrange en lignes composées de couleurs différentes et on compte les points.

Ce jeu est très déroutant. D'une part par ses couleurs. D'autre part par ses actions peu rapidement compréhensibles. Enfin, parce que le placement initial est TRES important, ce qui n'est pas facile à voir quand on débute.

A rejouer, mais je n'en suis pas fan. Et ce n'est pas parce que j'ai fini dernier ! Ci-après, la configuration finale de la partie.

- Drakon : Un jeu médiéval-fantastique assez fun. Chaque joueur pose une tuile-salle (qui peut avoir un effet particulier) ou déplace son personnage. Le but est d'obtenir un total de 10 pièces d'or.

C'est vraiment un jeu fun, puisque les salles ont plusieurs effets (ramasser de l'argent, voler de l'argent, se déplacer, perdre une pièce, etc.). Ca tourne très bien.

- Gloria Mundi : Une excellente partie à 5, où le Goth n'a pas arrêté de se déplacer. D'où destruction des cartes et un joueur (à gauche sur la photo) n'avait rapidement plus de cartes devant lui. Ne récoltant rien, il a logiquement fini dernier. La partie fut acharné, avec une fin de partie provoqué par l'arrivée des Goths à Rome. J'ai fini 3ème (je n'avais plus beaucoup de ressources à la fin). Configuration finale de la partie :

- Fiji : Un jeu d'enchères complètement déjanté. Chaque joueur fait une offre globale pour 4 enchères à partir de pierres précieuses. Pui, on regarde quel joueur remplit la condition pour effectuer l'action correspondante. Les conditions peuvent être d'avoir le moins d'un type de pierre et le plus de 2 types de pierre (je ne sais pas trop si je me fait comprendre). A la fin des enchères, on regarde quel joueur remplit les conditions de victoire pour la manche (indiquées en haut de la photo) : ici, il s'agissait d'avoir le moins de pierres vertes, puis le moins de pierres jaunes, le plus de pierres rouges et le moins de pierres bleues. Chaque joueur récupère des têtes réduites (on est chez les Jivaros) selon son classement. Et on recommence...

Un jeu très rigolo, un peu prise de tête, mais pas trop, avec un matériel qui donne envie de jouer.

Ci-dessous, mon butin après 2 manches.

Première sortie de l'année, pour Hors de prix. Ce film avec Gad Elmaleh et Audrey Tautou se passe dans les palaces du sud de la France. Gad, serveur sans le sou, essaye désespérément de séduire Audrey, une bimbo qui recherche les hommes âgés riches. Deux mondes complètement opposés. Bien sûr tout se finit bien. Je n'en dis pas plus.

Un très bonne comédie, avec des répliques mémorables ("Je n'aime pas le caviar, mais je me force.") et des acteurs très en forme (Ah, la leçon de séduction !!).

Un seul conseil, allez-y vite !

Le réveillon étant passé, on se retrouve au réveil à... jouer. Allons-y pour cette nouvelle année !

- Pompeji : Comme vous pouvez vous en douter, ce jeu se déroule au moment où le Vésuve est entré en éruption au 1er siècle de notre ère. Lors de la première phase, les joueurs placent des citoyens à leur couleur dans différents bâtiments de la ville. Le tout est de placer un maximum de citoyens, dans des lieux attirant du monde, mais suffisament proches des portes de la ville.

En effet, en deuxième phase, le volcan se réveille, et la lave envahit la ville. Il faut faire en sorte de sauver un maximum de citoyens, tout en faisant mourir les autres dans la lave. A ce jeu, j'ai été le plus fort !

Un bon jeu, rapide à jouer, avec deux parties distinctes. Par contre, la phase de pose des citoyens peut être difficile à appréhender.

- For Sale : Un petit jeu de cartes très rapide, qui associe un double système d'enchères. Tout d'abord, les joueurs misent des jetons pour acheter des cartes bâtiments. Le premier joueur à passer récupère la moitié de sa mise et la plus faible carte, les autres payant intégralement et récupérant les bâtiments plus prestigieux.

Lors de la deuxième phase, les joueurs misent cette fois les bâtiments qu'ils ont récupéré pour avoir de beaux chèques. Certains bâtiments ne vaudront pas grand-chose à la vente (il y a des billets de 0 million de $ !), d'autres au contraire auront une plus-value.

Ce jour-là, on enchaîna 3 parties, où je n'ai pas particulièrement brillé !

- John Silver : Un nouveau jeu de cartes, cette fois-ci de placement. On pose des cartes bourse, marin ou bateau dans la ligne correspondante et pour le personnage de son choix. Chaque joueur est caractérisé par un personnage. Lorsqu'une ligne est remplie, le personnage ayant la plus forte carte sur la ligne la ramasse, ainsi que le deuxième plus forte carte. Le personnage ayant la plus faible carte ramasse les deux autres cartes. Lors du décompte final, chaque joueur passe à son voisin de gauche les pommes qu'il a ramassées. Puis les joueurs additionnent les pommes et les pièces d'or. Enfin, les deux joueurs ayant ramassé le plus de poudre subissent une décote. Le joueur ayant le plus de points a gagné.

J'ai été le plus fort, mais il n'est pas forcément évident de voir ce que chacun ramasse. Personnellement, je me suis arrangé pour donner beaucoup de pommes à mon voisin de droite ;-)

- Land unter : Un autre jeu de cartes où on essaye de lutter contre la montée des eaux. C'est un jeu de plis, où le vainqueur récupère la carte de plus faible niveau d'eau, le deuxième la deuxième carte. Ensuite, le joueur ayant le plus haut niveau perd une bouée. A la dernière bouée perdue, le joueur est éliminé. Le joueur encore en course ayant le plus bas niveau gagne. Ensuite, on passe sa main au joueur de gauche et on recommence. Il y a autant de manches que de joueurs.

Pour une première partie, c'est difficile d'évaluer la valeurs des cartes. J'ai quand même fini deuxième. 

Pour finir la journée, nous avons fait 3 parties de Biberbande.