Pour cette soirée chez les Ludopathes, une seule partie, mais quelle partie !

- Runebound : Un jeu de plateau qui ressemble beaucoup à un jeu de rôle : un personnage qui a des caractéristiques, des monstres à combattre en lançant des D10 (dés à 10 faces), des cartes à acheter pour avoir des avantages, des événements à piocher... En bref, le type de jeu que je n'aime pas. Et pourtant, je me suis pris au jeu ! Et cela même, si l'explication des règles était foireuse (désolé, Pierre), si la partie a duré 5 heures et si je suis mort 3 fois.

Par contre, je n'y jouerais quand même pas tous les jours.

La semaine dernière, j'ai été voir le film récemment récompensé aux Oscars La vie des autres. Cette histoire, qui relate la "rédemption" d'un agent de la Stasi (la police politique de l'ex-RDA) nous permet de découvrir et d'apprécier l'évolution de cet ancien pays communiste, des années 1980 à nos jours.

Une très belle histoire, que je vous recommande chaudement. Je ne vous en dis pas plus, pour ne pas dévoiler l'histoire !

Retour à la Maison des Jeux pour une soirée Ludopathes en marge de la soirée habituelle.

- Pingouins : Un petit jeu très rapide en attendant d'autres joueurs. Je me suis fait très rapidement éliminer (j'étais le joueur vert).

- Imperial : Première partie à 6, mais je n'aime pas trop cette configuration, la fin arrivant assez rapidement. Chacun a conservé sa nation de base (sauf deux qui se les ont échangées, pour revenir à leurs premières amours, et moi qui ai pris le contrôle de l'Autriche-Hongrie). A ce propos, j'ai commis une erreur, puisque j'aurai dû prendre la France.

A rejouer dans une autre config.

- Fiji : Un bon petit jeu d'enchères, auquel je ne fus pas très bon : j'ai fini dernier !

Tous les ans, à mi-février, se tient le Festival des jeux de Saint-Herblain, pendant lequel tout un chacun peut découvrir des créations d'auteurs méconnus, participer à des animations organisées par les associations présentes, et participer au prix du public. Cette année, c'est Siam qui a remporté ce prix.

Pour ma part, j'étais bien sûr au stand des Ludopathes.

- Yspahan : Lors de cette partie, j'ai testé la caravane. Mais je manque encore d'expérience, n'allant pas assez au souk. Résultat : une piètre dernière place.

- Venedig : Nous incarnons des bâtisseurs qui élevons la belle ville de Venise. Pour cela, il faut assécher la lagune (les petits rons verts) et construire de beaux bâtiments (maison, fontaine, palais, pont, basilique). L'originalité vient de fait que le décompte de points est différent selon le type de bâtiments, et que chaque joueur peut participer à une construction en cours. Malheureusement, nous avons souvent construit tout seul. Précisions aussi que le décompte se fait comme pour Ursuppe : dès que l'on arrive sur une case occupée par un adversaire, on avance jusqu'à la première case libre.

A rejouer, pour qu'il y ait plus de collaboration.

Récemment est sorti dans les salles Pars vite et reviens tard avec notamment José Garcia, adaptation du roman éponyme de Fred Vargas. Les critiques étant peu chaudes, je me suis rabattu sur le bouquin, et je ne le regrette pas.

Dans ce livre, le commissaire Adamsberg doit faire face à une épidémie de peste qui ravage Paris. Le livre est très bien construit, puisque le suspense va crescendo (on ne sait pas à quoi s'attendre au départ), ce qui laisse le temps de bien s'imprégner des personnages. C'est bien écrit, sans être aucunement vulgaire, et on apprend beaucoup de choses. Ce qui est normal, l'auteur étant médiéviste.

Un bon livre, auquel on accroche rapidement.