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Nous allons maintenant descendre la rue des Archives et explorer la partie nord du quartier du Temple.
Au n°66, peut-être une ancienne école ou institution de médecine-pharmacie (étudiez le fronton).
L'entrée du n°61 est particulièrement chargée.
La rue des Archives, calme et ensoleillée.
Le n°72 affiche une façade relativement sombre, à l'exclusion du portique d'entrée.
Le mascaron ne semble pas être content d'être photographié...
Deux hôtels jumeaux, mais aux entrées remaniées (surtout à droite) : n°74-76.
Le décor du n°76, du XVIIe siècle, est rafiné, avec deux chiffres taillés.
Un autre chiffre, cette fois-ci sur l'imposte de la porte du n°78.
Il est temps maintenant de se diriger vers la sortie, en longeant quelques rues transversales.
Une façade décorée rue Pastourelle.
Profitant d'une ouverture, j'ai pu découvrir l'immeuble en fond de cour du n°134 rue du Temple.
L'orthographe des rues a bien changé en quelques siècles.
L'entrée de l'ancienne église Saint-Jean-Saint-François.
Et maintenant, quelques prises de vue rue de Saintonge.
Et pour finir, une enseigne et une façade plus "modernes".
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Encore un dimanche ensoleillé, profitons-en pour découvrir mon ancien quartier de résidence.
L'entrée de l'hôtel de Soubise, siège des Archives Nationales, et malheureusement fermé le dimanche. L'entrée en est tout de même imposante.
L'hôtel Hérouet, du XVIe siècle, est superbe (et presque insolite dans ce quartier) avec sa tourelle d'angle et ses fenêtres à meneaux. De plus près :
Prenons maintenant la rue des Quatre-Fils, et longeons le côté nord-est des Archives, avec une nouvelle porte d'entrée (à côté des anciennes écuries de l'hôtel de Rohan).
Un peu plus loin, la représentation de ces 4 fils, sur la façade moderne du CARAN (Centre d'accueil et de recherche des Archives Nationales) :
En face du CARAN, au n°20, un bel hôtel de style Louis-XV (étudiez les lucarnes et le dessus de la porte d'entrée).
Descendons la face ouest des Archives, pour arriver devant l'ancienne entrée de l'hôtel de Clisson, façade datant de la fin du XIVe siècle. Je vous laisse admirer l'ouvrage.
Prenons en face de l'entrée la rue de Braque, petite rue tranquille, mais encore une fois aux belles façades.
Avant de reprendre la rue des Archives, arrêtons un instant au 1, rue des Haudriettes pour admirer la naïade représentée sur cette fontaine de style néoclassique, bâtie en 1767.
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Etant (presque) un inconditionnel des films d'animation du studio Ghibli, je ne pouvais pas passer à côté de leur dernière réalisation, à savoir Arrietty – Le petit monde des chapardeurs.
Si la réalisation et comme toujours une réussite, si la musique, pour une fois non signée Joe Hisaishi, est très belle, j'ai été déçu par l'intrigue. Car il n'y a pas vriament de tension dramatique, tout y est presque trop gentillet. C'est pourquoi je pense qu'on appréciera mieux le film si on y va en famille, ou en tout cas avec des enfants. Néanmoins, je le reverai sûrement avec plaisir (la scène de "bizutage" d'Arrietty pour son premier soir de chapardage est un modèle du genre).
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En ce samedi après-midi, 2 belles découvertes de jeux de planification : l'un à Cologne, l'autre au Népal. Et toujours à 3 joueurs.
Et on cemmence avec Colonia, un gros jeu (regardez la taille que prend le plateau ci-dessous) où nous représentons des marchands qui vont faire différentes transactions en ville pour pouvoir acquérir de saintes reliques.
La partie dure 6 semaines, soit 6 tours de 7 phases, détaillées ci-dessous.
Le lundi (pastille (1) dans le coin supérieur gauche de la photo), c'est la mise en place : approvisionnement des ressources au marché, premières informations sur les marchandises fabriqués par les artisans, indication du nombre de bateaux quittant le port, et révélation de 3 décrets susceptibles d'être publiés.
Le mardi, on détermine l'ordre du tour : chaque joueur joue une carte indiquant le nombre de bonshommes placés à l'hôtel de ville. Le premier joueur est celui ayant joué la plus forte carte; en cas d'égalité, on inverse les positions du tour précédent.
Le mercredi, à tour de rôle, on prend des matières premières dans les stands du marché : on place autant de pions qu'il y a de ressources dans le stand. Une photo avant, une photo après :
Le jeudi, on fournit les ressources auprès des artisans pour qu'ils nous donnent la marchandise associée. Pour cela, toujours à tour de rôle, on places des pions dans une boutique, de haut en bas : 1 pion sur la première case, 2 pions sur la deuxième, etc. et on paye les ressources exigées. la barre indique le nombre ressources préalablement disponibles. Une fois que l'on s'est placé, on lance un dé un certain nombre de fois (déterminé en début de manche), et la barre descend dans le (ou les) lieux indiqués. Vous pouvez voir ci-dessus que tout le monde était content.
Si un joueur n'a pas eu sa marchandise, ses pions restent mais sont remontés.
Le vendredi, on charge les marchandises dans les différentes cales des bateaux.
Le samedi, on récupère l'argent associé aux cales complétées des bateaux partants : ci-dessus 9 Bruges pour le joueur violet, 9 Londres pour les joueurs vert et orange (le bateau à gauche ne part pas pour Novgorod, la barre de départ s'étant arrêté avant lui, donc pas d'encaissement d'argent).
Enfin, le dimanche, on dépense l'argent récolté pour récupérer les reliques :
- la couleur et le blason sur la carte indiquent la ville,
- le nombre dans le coin supérieur droit le coût de la carte
- le gros chiffre, le nombre de points que cela rapporte
Les coffres (valeur x2) permettent de doubler la valeur d'une carte de même couleur, à condition d'en associer une.
Vous pouvez voir que plus la carte est chère, plus le ratio prix/points est favorable, d'où une envie de thésauriser.
Avec tous ces éléments, vous comprenez qu'avant de commence run tour de jeu, on raisonne à l'envers :
- Quelles sont les reliques présentes, et donc les monnaies demandées (jour 6 et 7)
- Quels sont les bateaux qui me premettent d'avoir ces monnaies, et quelles marchandises requièrent-ils ? (jour 5)
- Quelle est la disponibilité de ces marchandises dans les ateliers, et quels matériaux sont exigés ? (jour 4)
- Quelles sont les quantités disponibles pour les matériaux dont j'ai a priori besoin ? (jour 3)
- Si certains matériaux sont critiques, il faut mieux que je joue précocement (jour 2).
Cette gymnastique, pas forcément évidente au départ, n'est finalement pas trop difficile à mettre en place.
Cela étant dit, voyons un peu comment s'est déroulée notre partie.
La première semaine vient de s'achever, quelques reliques ont été achetées. Vous pouvez voir en bas à droite la remontée des pions suite à une non-livraison des marchandises.
Une dernière chose : une fois que les joueurs ont fait leurs actions un jour de la semaine, les pions utilisés vont dans la rue devant le bâtiments, permettant aux joueurs de récupérer les pions déjà présents dans cette rue. Ainsi, notre stock de pions est toujours renouvelé.
La dernière semaine commence tout juste, et je suis premier dans l'ordre du tour et j'ai commencé à me servir au marché. Les reliques proposées ne sont pas forcément très intéressantes, mais il faudra bien faire avec.
On vient de placer nos pions dans la cour des boutiques, il faut maintenant attendre leur production supplémentaire, déterminée par le dé.
Après lancer, Isabelle n'obtiendra pas une deuxième tunique, Philippe sa paire de chausses.
Les derniers chargements, où on s'est bien lâché ! A quoi correspondent nos pions sur les étendards des villes ? Au décret publié qui donne accès à une cale supplémentaire permettant de charger une marchandise pour toucher 2.
Après les derniers achats, on compte les points, et Philippe s'impose grâce aux petits bonus octroyés pour le joueur le plus riche dans chaque monnaie. Il a acheté un coffre et Isabelle 2, moi aucun, me concentrant sur les reliques à 5 et 4 points, ce qui m'a permis de finir deuxième.
Un bon jeu, au matériel fourni, mais je vous déconseille d'y jouer à 3, ou alors pour s'approprier les mécanismes : il n'y a pas de tension sur les stands du marché le mercredi (chaque joueur a au moins 2 stands), donc pas trop de souci non plus pour récupérer les marchandises. Pour tout vous dire, on a terminé la partie en ayant chacun encore une bonne quinzaine de produits de base derrière notre paravent ! A 6 joueurs, cela doit être ingérable, les meilleures configurations semblent donc être 4 ou 5 joueurs.
[Points : 28 – 25 – 25]
Durée de la partie : 3 heures
Nous allons maintenant nous élever dans les airs, avec une partie de K2.
Chaque joueur représente deux équipes d'himalayistes qui vont tenter de rallier le sommet du K2, tout en restant en vie (plus en monte, plus c'est dur d'avancer, l'acclimatation est plus difficile et on peut mourir).
Ici, nous avons 3 manches de 6 tours ou nous allons jouer 3 cartes par tour (pour s'acclimater, avancer vers le sommet ou revenir vers des altitudes plus clémentes). Mais gare à celui qui s'emballe en voulant avancer vite, il prend des risques et pourra être ralenti dans sa progression.
Nous jouons sur la partie facile du plateau, mais avec une météo délicate.(à droite, ce qui nous attend pour les 6 premiers tours).
Nous sommes a peu près en milieu de partie, et le temps commence à s'améliorer.
Philippe au pris un peu d'avance vers le sommet, mon son autre équipe qui reste sous la barre des 6000 mètres le retarde (les actions de déplacement entreprises pendant un tour n'affectent qu'une seule équipe). Isabelle et moi ne sommes pas loin derrière, et nos 2 équipes avancent relativement tranquillement.
La partie vient de s'achever, et je l'emporte grâce à de meilleures acclimitations, et une première conquête du sommet. Isabelle a manqué de souffle pour parvenir tout en haut, et Philippe a regretté son équipe retardataire.
Un bon (et beau) jeu de progression, très thématique, et un renouvellement constant des parties (il y a 4 configurations possibles, sans parler de l'arrivée des tuiles météo et des cartes des joueurs) en assure une bonne durée de vie.
[Points : 16 (10+6) – 15 (10+5) – 12 (7+5)]
Durée de la partie : 1 heure 15 minutes
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Deuxième partie du circuit donc, avec encore de beaux hôtels dans la rue du Sentier.
Difficile de prend toute la façade d'un immeuble, même avec un grand angle. Mais la photo ci-dessus vous donne tout de monde une idée du n°1 rue du Sentier.
Le n°15 est un immeuble-atelier construit en 1898. Bel agencement des structures métalliques.
C'est pas bien de tirer la langue, Madame, votre mère ne vous l'a jamais dit ? (11 rue des Jeûneurs)
Enfin, terminons cette promenade un peu moins au calme en longeant le boulevard Poissonnière. Et admirons la tour du Rex, temple du cinéma.
En face, un bel immeuble, construit à l'origine pour une société des chemins de fer (c'est écrit sur la façade), mais je ne sais pas si la SNCF ou RFF y ont des bureaux...
Au n°11, quelques frontons ornent les fenêtres. Sympa, non ?
Terminons avec "le plus bel hôtel du XVIIIe siècle restant sur les Boulevards" (dixit l'auteur de la balade) : l'hôtel de
Montholon, au 23 boulevard Poissonnière. Et il a vraiment du cachet, avec sa situation en retrait, et une terrasse au premier étage.
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