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(image cliquable)
Le dernier jour, le temps est maussade, mais la plus ne tombe pas. Nous décidons donc de finir la Côte Sauvage à l'endroit où nous l'avons laissé : départ de la Croix, arrivée à la pointe des Corbeaux (environ 1 heure de marche).
Incroyable, il y a un étage à cette maison ! Mais aussi de beaux hortensias.
La côte est moins découpée, certes, le paysage est plus plat aussi, mais c'est tout de même bien sauvage.
On approche de la pointe sous un ciel menaçant. Mais la pluie attendra notre départ de l'île et notre retour sur le continent pour tomber.
La plage des Corbeaux (image cliquable).
Le phare des Corbeaux.
On s'arrête dans une petite crique tranquille pour déguster nos sandwichs.
La petite plage, lieu de notre dernier repas sur l'île.
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Quand le château fut édifié au XIVe siècle, il devait assurer la sécurité de l'île contre les invasions étrangères (guerre de Cent Ans oblige), être difficilement prenable et accessible rapidements par les îliens : son positionnement sur un escarpement rocheux au sud de l'île (à l'époque, il n'ya avait pas de village sur la côte nord) était donc judicieux.
La château est en ruine, non pas à cause d'un siège, mais sur volonté de Louis XIV : devenu obsolète suite à la construction des forts Vauban, il fut détruit à coups de canons à la fin du XVIIe siècle. Il est classé Monument historique depuis 1890.
Un peu de lecture à l'approche du château.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'édifice fait corps avec le rocher sur lequel il est construit !
La passerelle d'accès, à l'emplacement de l'ancien pont-levis. A droite, la pointe du Châtelet.
Un plan détaillé du château, pour mieux vous y retrouver.
La visite commence avec le logis du gouverneur : on repère très bien l'emplacement des cheminées. En sous-sol, le lieu de stockage des vivres.
La cuisine (encore une cheminée) et l'évier à droite.
Entrons dans une salle de garde de la tour sud, où il semblerait que le canon pointe un malheureux rocher...
Empruntons maintenant l'escalier d'accès aux étages supérieurs, et notamment au chemin de ronde restauré et consolidé.
Nous avons ainsi une très belle vue sur les restes des bastions italiens, édifiés à la Renaissance.
A gauche, le pan de mur élevé indique l'emplacement du guetteur (image cliquable).
Cette vue plongeante vous permet de voir :
- le four du boulanger
- les cuisines et son évier,
- le logis du gouverneur et l'emplacement d'une tour-escalier.
Au fait, je ne vous l'ai pas dit, mais le couloir d'entrée au château, depuis le pont-levis, était constitué de 4 portes barrées (on voit encore très bien les emplacements des poutres.
Arrivée à la tour nord-est, alors que la guide nous explique le rôle du guetteur et nosu raconte la rumeur d'Hergé, un goéland fait tranquillement sa toilette.
Depuis la tour, une vue sur l'accès au chemin de ronde et ses mâchicoulis. Au fond la plage des Sabias.
Une vue sur la tour sud, et les rochers rendant l'approche maritime délicate.
Cette photo vous montre l'emprise réelle des murs de la tour : il fallait bien cette épaisseur pour résister aux colères de la mer !
Le Vieux Château et le grand phare (à droite), deux m(M ?)onuments historiques qui se visitent.
Une dernière vue du château, avant de reprendre la route.
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On commence tout d'abord par contourner l'aérodrome, en passant au milieu d'affleurements de rochers.
Puis la côte se fait plus découpée, et on aperçoit la pointe du Châtelet.
Une petite plage, juste avant la pointe. Mais si vous voulez vous baigner, il faudra slalomer entre les rochers !
Ce qui caractérise la pointe du Châtelet, c'est un talus couvrant toute la largeur de la pointe, édifiée à la Préhistoire, et difficile à rendre en photo; et une croix en béton, érigée en 1934, dite Calvaire des marins. Autant vous dire que prendre une croix en béton...
Par contre, à l'est de la pointe, on voit le Vieux Château, un édifice militaire du Moyen-Âge, monument historique, et qui fera l'objet d'un prochain article.
Il est temps de déjeuner, et nous allons nous arrêter à côté de la plage des Sabias. Cette fois-ci, les cabanes de pêcheurs sont de vrais petites maisons.
La plage des Sabias (vous distinguez à droite la croix de la pointe du Châtelet) et ses bateaux amarrés.
Des fleurs poussant sur les rochers découpés , cela fait de belles photos.
Depuis que nous longeons la Côte Sauvage, les goélands se font de plus en plus présents (et leurs enfants grisards). On est vraiment au bord de la mer, et ces oiseaux font un peu les fiers, vous ne trouvez pas ?
Quand je vous disais qu'on passait au milieu d'affleurements de rochers !
Les falaises se font de plus en plus hautes, la mer monte et les vagues se brisent sur les rochers, bref une côte qui porte bien son nom.
Maman pose fièrement sur le pont qui permet d'aller à la pointe de la Tranche, point le plus méridional de l'île.
De là, on peut voir la pointe des Corbeaux et son phare.
Un petit port bien abrité, celui des Vieilles.
Un vélo bleu, une maison couverte de lierre, une petite maison en pierre... Un décor de carte postale.
Une fois arrivé à la Croix, nous prenons le bus nous ramenant à Port-Joinville.
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Il y a deux grands sentiers de randonnée (20 km chacun) sur l'île :
- le sentier du Ponant fait la côte ouest de l'île (Port-Joinville, pointe du But, pointe du Châtelet, Vieux Château, La Meule, retour sur Port-Joinville)
- le sentier du Levant, lui, longe les plages de la côte est jusqu'à la pointe des Corbeaux, puis repart vers l'ouest en passant par la Croix et la pointe de la Tranche, pour atteindre le port de la Meule, avant de revenir à la capitale.
Le sentier du Ponant est de loin le plus intéressant, emprunté ce 15 juillet 2011, avec un soleil légèrement voilé.
A la sortie de Port-Joinville, le sentier longe une plage, avec ses indéfectibles cabanes (un visage est dessiné à gauche, derrière l'arbuste).
Un petit port à marée basse, celui du Cours du Moulin.
Le sentier s'enfonce ensuite dans les terres par aller étudier deux sites mégalithiques. Ci-dessus la pierre de Ker Difouaine. Ca n'a pas l'air comme ça, mais elle comporte une petite vingtaine de cupules, des petits trous circulaires creusés par nos ancêtres.
Et l'allée couverte des Tabernaudes, vestige funéraire.
Les indications des sentiers, à l'approche des côtes, sont inscrites sur ces grosses pierres. Pratique pour se repérer.
Partons maintenant vers l'ouest par rejoindre la pointe du But et son bâtiment blanc.
Mais arrêtons avant devant le dolmen de la Planche-à-Puare. Je sais, le nom n'est pas très joli, mais c'est un très bel exemple de sépultures préhistorique.
Une allée couverte et deux chambres funéraires, le tout en forme de croix.
Une chambre funéraire au zoom.
L'allée couverte, dans toute sa longueur.
Dirigeons-nous a présent vers l'ancienne corne de brume de la pointe du But.
Celle-ci fut édifiée en 1893, mais cela fait plusieurs années qu'elle est désaffectée, remplacée par la balise visible à gauche sur la photo.
Maintenant que nous nous trouvons à la pointe ouest de l'île, nous allons pouvoir descendre vers le sud-est et découvrir la Côte Sauvage.
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Le jour de notre arrivée (14 juillet), après avoir déposé nos affaires à l'hôtel, ma mère et moi sommes partis l'après-midi profiter du grand soleil, en passant par Saint-Sauveur (ancienne capitale de l'île) jusqu'au port de la Meule. Le retour s'est fait en passan tpar le centre géographique, puis la Citadelle. Au total, environ 3 heures de marche.
Après avoir longé une plage, nous prenons la route menant directement à Saint-Sauveur, et qui permet de passer à côté d'anciens moulisn, plus ou moisn restaurés (ci-dessus le moulin Maingourd).
Le moulin Cassé porte bien son nom (au fond l'église (de) Saint-Sauveur).
Le bourg de Saint-Sauveur, aux maisons blanches et aux volets bleus, fait très méridional avec ses toits en tuile.
Toutes les maisons de l'île sont de plain-pied (à de rares exception près), caractéristique des maison de pêcheurs. Quelques murs en pierre nous rappelle que nous sommes à la frontière entre la Bretagne et la Vendée.
L'église roamne Saint-Sauveur est en cours de restauration (il y a de nombreuses fissures). Une église toute simple, de style romane (mais il y a quelques traces gothiques) dont le clocher comporte de nombreuses ouvertures aveugles.
Un Christ incrusté dans la façade au-dessus du portail ouest, c'est aussi original.
En continuant de longer la route, nous arrivons au port de la Meule, typiquement breton et incontestablement le lien le plus charmant de l'île. Et, comme dans tous les autres anses portuaires de l'île, des petites cabanes de pêcheurs nous attendent.
Un panoramique (cliquable) du port avec ses barques, sa jetée, et la chapelle dominant la ria.
On peut grimper sur les rochers bordant la balise à l'entrée du port, l'occasion d'une photo sur l'intérieur des terres. Joli, non ?
La balise en question. Le Gros rocher que vous voyez à droite est un véritable lieu d'habitation pour goélands.
En se retournant de l'autre côté, les différentes falaises nous rappellent que nous sommes sur la Côte Sauvage.
La montée vers la chapelle nous donne une autre vision du port.
On ne s'en lasse pas.
La chapelle toute simple au-dessus du port, c'est Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (les femmes devaient venir prier ici pour que tout se passe bien pour les maris pêcheurs).
A côté de la chapelle, voici le trou de la Grande Charte, impressionnant. Surtout lors des grandes marées et/ou tempêtes j'imagine.
L'après-midi s'avance, il faut maintenant repartir vers le nord. Et traversons ensemble la Meule.
Encore de belles maisons en pierre.
Vous voyez le panneau style siècle dernier sur le mur de la maison ? Il y en a quelques-uns de ce type sur l'île.
En passant au centre géographique de l'île, nous voyons cette pierre christianisée, bétonnée avec les rochers.
Enfin, à l'approche de Port-Joinville, on traverse la Citadelle : un fort carré, construit au milieu du XIXe siècle, célèbre d'une part parce qu'il est au creux d'une butte, mais surtout parce qu'il a accueilli le maréchal Pétain après sa condamnation à la Libération. La visite est libre, mais nous n'avions ni le temps, ni l'envie de la faire. Vous n'aurez donc que des vues extérieures de l'ouvrage militaire.
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