Une sacrée journée ludique chez Eric et Karine, avec Jean-Luc, donc en configuration 4 joueurs.

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On commence avec San Marco.

 

C'est un jeu de majorité où les actions faites par les joueurs sont définies (dans cette configuration) par deux joueurs. Chacun constitue 2 lots formés de cartes actions (placer un cube de sa couleur dans le quartier désigné, convertir un cube adverse, virer des cubes dans un quartier avec l'exil, placer un pont utile pour la dernière action possible : le décompte) et de cartes de pénalités.

Les deux autres joueurs, selon leur position dans l'odre du tour, choisissent le lot qui les intéresse, les donneurs recevant les lots restants.

Quand un ou plusieurs joueurs franchissent la barre des 10 pts de pénalité, un éventuel dernier tour a lieu, puis les joueurs marquent autant de points que leur différence de pénalité avec le joueur en ayant le plus. Si la plus grandfe différence est du fait d'un seul joueur, celui-ci a une action exil gratuite.

Après 3 manches, on décompte une dernière fois tous les quartiers (les premier et deuxième scorent).

 

Première manche : Eric mène la danse devant Karine, Jean-Luc et moi, mais il faut dire que je n'ai pas encore eu le loisir de faire des décomptes.

 

Deuxième manche : Je passe en tête, mais les écarts sont faibles.

 

Troisième manche : C'est finalement Jean-Luc qui s'impose, mais il faut dire que j'ai mal joué l'avant-dernier tour : éliminé, j'ai laissé mes 3 adversaires faire un tour supplémentaire, aïe, alors qu'ils n'auraient pu être que 2.

Un très bon jeu de majorité et de couinage, que je préfère à 4 joueurs qu'à 3.

 

[Points : 76 – 70 – 70 – 64]

Durée de la partie : 1 heure 50 minutes

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Puis c'est la découverte d'Et Toque !

 

Chaque joueur dispose de 12 mots et d'un thème de menu. A lui d'assembler ses mots (on n'est pas du tout obligé de tous les utiliser) pour former des plats.

Aparté : vous avez vu le matériel ? des ardoises avec des feutres + des aimants pour les mots, c'est original.

 

Puis, on étale les thèmes (+2 autres pour fausser les pistes) et on doit trouver les thèmes de chacun en fonction de leur menu. Et ça n'est pas si facile que ça !

Un très bon jeu de détente (il faut voir ce qu'on invente comme plats) idéal pour décompresser.

 

[Points : 14 – 14 – 10 – 10]

Durée de la partie : 45 minutes

Joueurs	Eric (1)	Karine (3)	Jean-Luc (3)	Moi (1)
Manche 1	1+2+1	1+1	/	2+1+1
Manche 2	1+1+2+1	3+1	1+1+1+3	2+1+1+1
Manche 3	1+1	1+1	1+1	1+3
Manche 4	1+1+1	1+1	2	1

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Puis nous allons reconstruire les merveilles de l'Antiquité avec Der Turmbau zu Babel.

 

Chaque merveille est construite en 3 étapes. Quand un joueur se meut en architecte pour l'une d'elles, il prend un jeton et demande aux autres joueurs de participer. Chacun fait une proposition, libre au joueur actif d'accepter (les joueurs posent alors de smaisons ou récupèrent le jeton) ou non (les joueurs marquent alors des points.

Quand une merveille est achevée, et selon le positionnement de la petite maison blanche à droite du plateau, le joueur majoritaire en maisons marque les points de la première colonne, le deuxième ceux de la deuxième colonne, les autres joueurs présents scorant 3 points.

Original sur le papier, le jeu ne tourne pas très bien car vous êtes soumis à la pioche pour les matériaux de construction, et les cartes action (récupérée par le joueur achevant une merveille) sont très déséquilibrées.

 

D'assez grandes disparités dans les scores finaux (on marque de spoints selon le nombre de jetons récupérés par type) et un désappointement général sur l'intérêt du jeu.

 

[Points : 77 – 75 – 67 – 53]

Durée de la partie : 1 heure 15 minutes

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Enfin, en soirée, une nouvelle partie d'Age of Industry, sur la carte du Minnesota.

 

Voici les particularités offertes par la carte :

- On est obligé d'acheter le charbon sur le tableau de demande, donc d'être connecté à Chicago ou un port d'un joueur.

- Les mines de charbon à Chicago ne sont retournées que lors d'une phase de vente (les cubes noirs viennent alors sur le tableau de demande)

- Comme le charbon, le fer peut être exporté (pour pouvoir retourner les navires).

- Les industries construites en zone bleue n'ont pas besoin de charbon.

- Les sidérurgies construites en zone marron ont un fer de plus et rapportent 2$ supplémentaires lors de leur retournement.

 

La situation finale de la partie, où je n'aurai pas réussi à retourner mon usine bleue, et Eric s'est spécialisé dans les navires. Karine n'a pas non plus retourné une de ses mines et Jean-Luc est surtout présent au centre de la table.

Un peu déçu, et par la partie (joueurs moyennement emballés) et par la carte elle-même (on a très rapidement remboursé tous nos emprunts, on avait même presque trop de sous).

Mais un bon jeu tout de même, que je préfère à son ancêtre.

 

[Points : 30 – 22 – 22 – 21]

Durée de la partie : 2 heures 15 minutes

Une bien belle soirée à l'association, avec deux jeux d'exploration.

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Et tout d'abord Alexandros à 4 joueurs.

 

Voici un très subtil jeu de prise de territoires de Colovini. A son tour de jeu, on prend l'une des 2 cartes visibles pour l'ajouter à sa main, et on fait avancer l'armée d'Alexandre (le pion orange) jusqu'au triangle le plus proche ayant le même symbole et sans frontière. Ensuite chaque joueur peut faire deux actions parmi :

- piocher une carte

- conquérir un territoire (en dépensant les cartes qu'il faut)

- lever les impôts pour marquer des points (TOUS les joueurs contrôlant un territoire avec un seul pion scorent à cette occasion, il faut donc mieux marquer qu'eux).

Tout est une question de prendre les meilleurs territoires, tout en évitant de se faire chasser (ce qui n'est pas évident quand 3 joueurs jouent après vous).

La partie s'arrête quand un joueur atteint les 100 pts ou quand toutes les frontières noires ont été posées.

 

Sur la photo ci-dessus, je mène la danse, alors que le joueur rouge n'a pas encore scoré malgré sa bonne position (notamment dans le territoires en bas de la photo qui exige pas mal de chevaux et d'hoplites pour être contrôlé).

 

A mi parcours, je mène encore, et Fabrice (en jaune) surcouin car on a bien réduit sa grande province au centre-haut de la carte.

 

Mais je me fait avoir au dernier décompte, le joueur vert ayant pris une belle province (en haut à gauche) mais surtout Fabrice m'a piqué le petit territoire équestre à 3 pts en bas de la photo : -3/+3 je termine à la troisème place, à un tout petit point de la tête.

Un excellent jeu de Colovini, rapide et efficace.

 

[Points : 62 – 62 – 61 – 49]

Durée de la partie : 1 heure

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Puis une partie d'Endeavor à 5 joueurs.

 

Une très belle partie, comme toujours, avec les optiques suivantes :

- pour la gagnante : préparation d'un petit réseau pépére entre les Caraïbes, l'Amérique du Nord et l'ouest de l'Europe.

- deuxième : beaucoup d'affrétage (3 cartes Gouverneur)

- troisième (moi) : un peu de tout (affrétage, colonisation-guerre, pioche)

- dernière : beaucoup de guerre, mais pas assez de développement.

 

[Points : 54 – 51 – 43 – 42 – 34]

Durée de la partie : 1 heure 45 minutes

Une partie de Carcassonne - Die Burg avec ma mère pour son anniversaire.

 

Cette version à 2 respecte le principe de base de carcassonne (poser une tuile et y placer éventuellement un meeple + décompte éventuel) avec toutefois quelques innovations :

- la zone de jeu est délimitée par l'enceinte du château

- Si on tombe sur l'une des cases de coin, on récupère le jeton bonus associé.

 

Je remporte très largement cette partie, ma mère s'étant montré trop gourmande dans l'agrandissement de ses tours et maisons. J'ai en plus le plus grand palais, beaucoup de jetons bonus, et un très grand pré contenant 6 marchés.

Toujours aussi plaisant à jouer.

 

[Points : 108 – 35]

Durée de la partie : 1 heure

Deux jeux de cartes au programme chez Jean-Luc, en configuration 4 joueurs.

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Je ne pouvais pas rester sur ma déception de la veille, aussi je présente Principato à mes acolytes.

 

Cheque joueur est à la tête d'une principauté, dont il va développer l'agriculture, le commerce, le militaire et la culture à l'aide de ses cartes actions, visibles à côté de chaque plateau.

Les cartes permettent soit de percevoir des ressources, soit de poser des tuiles (champ et palazzo pour la production, fermet et banque pour le stockage, catapultes, milices et condottieres pour l'aspect militaire et tuiles culturelles (peinture, sculpture, littérature)).

A son tour, un joueur peut faire deux actions parmi :

- appliquer l'effet d'une carte et éventuellement l'échanger contre une de l'étalage (les 7 cartes visibles au centre de la table)

- échanger une carte

- prendre une faveur qui est une ressource joker.

Très simple et fluide, la partie est émaillée de 5 décomptes militaires : un à la fin de chaque pile de cartes + 2 autres intercalés dans les piles 2 et 3. Les joueurs reçoivent alors des points selon leur force militaire respective.

En fin de partie, on ajoute aux points militaires et culturels ceux procurés par les 2 objectifs en notre possession (1 pour l'organisation de notre principauté, l'autre pour les combinaisons de tuiles culturelles).

J'ai mieux apprécié cette partie, malgré sa longueur et sa répétitivité.

 

J'ai bien rentabilisé mes deux objectifs (6 pts pour le premier, 5 pour le second) et ait assuré le minimum sur les deux premiers décomptes militaires, très rapprochés (j'étais premier à chaque fois).

 

Jean-Luc s'est très fortement spécialisé dans les peintures, compensant un peu ses objectifs non rentabilisés (1 seul point pour le militaire [il n'a marqué aucun point lors des deux premiers décomptes] et bien sûr 0 pt pour la culture, puisqu'il faut en avoir au moins 2 différentes (et pour lui c'était même les 3 types)).

 

Eric s'est fait avoir sur son premier objectif, car j'avais omis de préciser qu'il n'existait plus de carte de construction de bâtiment en troisième année. Par contre, il marque 5 points avec son deuxième objectif. A l'instar de Jean-Luc, les premiers décomptes militaires lui ont fait mal (0 pt).

 

Karine remporte cette partie grâce à ses 10 catapultes, et les points militaires associés. Mais c'était tout de même juste.

 

[Points : 56 – 55 – 48 – 47]

Durée de la partie : 1 heure 45 minutes

Joueurs	Karine (1)	Eric (3)	Jean-Luc (4)	Moi (2)
Militaire	21	20	7	17
Culture	23	23	39	27
Objectif 1	10	0	1	6
Objectif 2	2	5	0	5

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Puis nous nous lançons dans une partie d'Ankh-Morpork.

 

La partie débute tout juste, mes partenaires découvrent le système, très simple à saisir (joueur une carte et en appliquer éventuellement les effets, et au suivant !).

 

Jean-Luc a très bien trompé son monde en début de partie, accumulant l'argent. En fait il devait juste faire en sorte de qu'aucun de ses adversaires ne remplisse se sobjectifs (occupation des quartiers pour Karine et moi, semer le chaos pour Eric). Se sachant bien partie, il a même échangé son rôle contre un autre (le dernier sergent). Comme personne n'a réussi son objectif avant la fin de la pioche, on a compté les points, et Jean-Luc l'emporte haut la main. Je termine deuxième, grâce à mon trésor de guerre que je n'arrivai pas à utiliser.

 

[Points : 91 – 77 – 74 – 65]

Durée de la partie : 1 heure 15 minutes

Joueurs	Karine (4)	Eric (3)	Jean-Luc (1)	Moi (2)
Bâtiments	24	18	42	12
Agents	35	40	30	35
Argent	6	16	19	30

Je découvre mon dernier achat : Principato, un jeu finlandais où, comme son nom l'indique, nous gérons une principauté italienne à la Renaissance à 3 joueurs. Le jeu est très fluide, avec un mécanisme de cartes d'action original, mais répétitif, surtout lors de la troisième manche. Déçu par rapport à ce que j'en attendais, notamment par le fait qu'il est difficile de contrer les objectifs adverses. Mais mona vis va bientôt changer (et je reviendrai alors plus en détail sur les mécanismes).

 

[Points : 52 – 45 – 30]

Durée de la partie : 1 heure 15 minutes

Joueurs	Itai (3)	Céline (1)	Moi (2)
Militaire	12	24	9
Culture	8	14	25
Objectifs 1+2	10+0	12+2	6+5