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La Bièvre est, depuis Anthony jusqu'à ce qu'elle se jette dans la Seine au niveau d'Austerlitz, une rivière souterraine dont cette promenade suit plus ou moins l'ancien cours. Cela fait un siècle qu'elle est enterrée.
Départ des Gobelins, avec une très belle vue sur le Panthéon.
Et la célèbre manufacture, mise en place par Colbert.
Détail de la façade.
Certes, l'arrière des bâtiments de la manufacture n'est peut-être pas le plus "historique".
Quoique. Cette plaque (70 toises et 4 pieds) était une mesure lorsque la manufacture devait gérer le cours de la Bièvre. A l'époque, tous les rejets industriels étaient déversés dans la rivière. Aussi, pour mesure d'hygiène, celle-ci a-t-elle été canalisée et enterrée.
Le château de la Reine blanche, où aurait eu lieu (dans un bâtiment plus ancien, détruit depuis) le Bal des Ardents (1393, le roi Charles VI a failli mourir lors d'un bal costumé).
On traverse le square René Le Gall, longiligne comme les deux anciens bras de la rivière. Le jardin a de belles couleurs printanières.
L'aménagement du jardin.
La place Paul Verlaine, avec une source dérivée de la Bièvre, qui permet d'alimenter la fontaine, et la piscine en arrière-plan.
Le passage Vandrezanne, méconnu.
Le square des Peupliers, trois rues pavées en triangle, avec des maisons très agréables, au calme.
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Une soirée au Meisia, pour découvrir un jeu en plein développement chez Libellud.
Avant cela, une partie de Lanternes.
A tour de rôle, chaque joueur pose une tuile, qui lui permet de prendre des cartes de lanternes, s'il y a correspondance entre les tuiles. Ensuite, chaque joueur récupère une carte de la couleur de la lanterne orienté vers lui. Au début de son tour, un joueur peut récupérer une carte objectif (valeurs décroissantes) correspondant à un schéma particulier (7 couleurs différentes, 4 cartes d'une couleur, 2 cartes de 3 couleurs).
Un jeu très simple à jouer et pratiquer, très bien en famille. Entre joueurs aguerris, c'est un peu léger quand même.
[Points : 45 – 44 – 39]
Durée de la partie : 1 heure
Note personnelle : 7/10
Et voici Dice Forge.
Chaque joueur dispose de deux dés. Au début de chaque tour de joueur, tout le monde lance ses dés, et prend les revenus indiqués (argent, minerai, énergie, PV, cf. photo ci-après sur le plateau personnel). Puis le joueur actif acquiert une carte sur le plateau central, soit achète des faces de dés. Car le but et d'améliorer ses tirages, en changeant les faces (plus de revenus pour acquérir plus rapidement des cartes, des PV pour scorer potentiellement à chaque lancer).
Si on lance souvent ses dés, on n'agit réellement que 9 fois (11 à 3 joueurs), quand on est le joueur actif.
A la fin des manches réglementaires, on marque les points de ses cartes acquises.
Très ludique (ah, déclipser les faces pour en mettre des nouvelles), j'attends d'y rejouer encore pour voir les améliorations apportées (ici la carte donnant la face "acheter au temple à -3" semblait bien forte), et d'autres decks de cartes pour bien renouveler le jeu.
[Points : 136 – 131 – 125 – 79]
Durée de la partie : 1 heure 15 minutes
Note personnelle : 8/10
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Nouvelle soirée Pandémie Legacy.
On gagne assez facilement en novembre, en détruisant deux bases militaires (notamment Tokyo, difficilement accessible), pour bien vacciner les villes.
En décembre, on apprend qu'il faut trouver le dépôt secret, et vacciner toutes les villes. On a commencé à rechercher, avant de se focaliser sur la vaccination à outrance.
On perd donc cette première partie, mais il ne reste que cinq villes à vacciner : Jakarta, et surtout en Europe, Madrid ayant eu le malheur d'exploser. On sait maintenant ce qu'il nous reste à faire pour la dernière partie.
[Victoire en novembre, défaite en décembre]
Durée de chaque partie : 1 heure
Note personnelle : 8,5/10
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Retour dans le centre de Paris, entre Louvre et Champs-Elysées, pour découvrir des sculptures équestres.
De ce côté, le Louvre ne paye pas de mine. Mais étudiez de plus près la sculpture au-dessus de la porte.
A côté de la pyramide du Louvre, les touristes ne doivent pas souvent remarquer cette statue de Louis XIV. Enfin, une copie.
Ils se dirigent plutôt vers la pyramide, en évitant les vendeurs à la sauvette de perche pour smartphone.
Retournons-nous, marchons vers le jardin des Tuileries, en passant sous l'Arc de Triomphe du Carroussel.
En-haut, le char de la France (ou de la Paix, c'est selon).
Un petit détour par la rue de Rivoli et ses arcades.
Pour voir la statue de Jeanne d'Arc. Mais si, on la voie plusieurs fois à chaque arrivée du Tour !
L'autre côté.
Après avoir traversé les Tuileries, on passe sous la grande roue pour déboucher sur la place de la Concorde.
On admire alors les chevaux de Marly (du nom du château où ils étaient d'abord installés). Ci-dessus, la Renommée, ci-dessous Mercure.
Début des Champs-Elysées, en passant devant deux autres chevaux de Marly.
On longe la Seine jusqu'au pont Alexandre-III, pour voir trois statues plus récentes. D'abord Albert 1er, roi belge qui refusa que les Allemands passent par son pays en 1914.
Le Libertador Simon Bolivar.
Un autre libérateur : La Fayette.
L'un des plus beaux ponts de Paris, avec ses chevaux ailés.
Enfin, contournons le Grand Palais, avec deux œuvres monumentales : l'Harmonie passant sur la Discorde, et l'Immortalité devançant le Temps.
Eh oui, le printemps est là !
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Une fois n'est pas coutume, je me rends au Flash, pour la soirée hebdomadaire organisée par Cédric.
En attendant de manger, j'ai présenté Patchwork à une jeune femme qui venait pour la première fois. Mes coutures de tissus furent bien plus performantes, ce qui est normal pour une première partie. Il faut dire que les trois premières pièces qu'elles a achetée ne généraient pas de boutons.
[Points : 22 – -15]
Durée de la partie : 30 minutes
Note personnelle : 7,5/10
Après le repas, Cédric me présente Porta Nigra, de Kramer et Kiesling.
Comme tout jeu de ce duo, c'est un jeu de majorités, selon les endroits où l'a construit. Comme aux Palais de Carrara, on retrouve des pierre de différentes couleurs, qui reportent des points dépendants de leur couleur.
Mais ici, les joueurs jouent à leur tour une carte sur laquelle ils peuvent faire 2 ou 3 actions (voire plus) parmi :
- gagner de l'argent
- gagner des actions supplémentaires (rare)
- gagner des parchemins (pour acheter les cartes visibles à droite, qui représentent des actions bonus)
- acheter des pierres
- construire
Pour construire dans un quartier, il faut poser le nombre de pierres indiquées, de la bonne couleur. Dans chaque quartier, il y a un décompte de majorités sur le nombre d'étages pour les premiers et deuxièmes.
La première partie, on fait son petit bonhomme de chemin (si en plus on peut embêter Cédric, tant mieux).
La configuration en fin de partie, avant de compter les majorités. Les scores sont très serrés.
Et le reste après !
Un jeu on ne peut plus classique, mais que tourne comme une horloge, et que je trouve beau. Que demander de plus ?
[Points : 201 –197 – 195]
Durée de la partie : 1 heure 45 minutes
Note personnelle : 8/10
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