Depuis le centre-ville de Cahors, il faut marcher un petit quart d'heure pour rejoindre le célèbre pont Valentré, un pont défensif du Moyen-Âge , situé côté aval du Lot, restauré par un élève de Viollet-le-Duc au XIX^e siècle.

Et c'est tout simplement un ouvrage magnifique, que je vous laisse découvrir ci-dessous depuis la berge est du Lot : ses trois tours, son châtelet, ses sept arches.

La tour sur la rive occidentale est actuellement en restauration.

La tour centrale et sa célèbre pierre (voir à la fin de l'article).

La tour est, et ce qui reste du châtelet (que vous verrez mieux un peu plus bas).

Maintenant qu'on a vu sa structure, si on traversait ?

Mais d'abord un peu de lecture pour vous, chers visiteurs.

Le diable avec les doigts coincés dans la pierre.

On ne pouvait pas habiter à côté sans visiter la préfecture du Lot, bien logé dans ce cingle de la rivière ! Nous ne ferons que la partie historique (soit tout la partie est), mais en commençant par le pont Valentré à l'ouest.

Sur le chemin de retour, nous nous arrêtons quelques minutes à la chapelle Notre-Dame-des-Velles.

Si nous ne pouvions pas entrer à l'intérieur, nous en fîmes tranquillement le tour.

Voilà ce qui fait l'originalité de la chapelle : son évocation à l'activité navigatrice du Lot, jusqu'au milieu du XIX^e siècle et l'arrivée du chemin de fer.

Et pour faire le tour, nous sommes passés par le cimetière.

Un endroit bien calme, qui a son petit charme en fin d'après-midi.

La grotte du Pech-Merle, dans les causses du Quercy, est un magnifique site préhistorique, où on peut encore voir la grotte originelle. Il faut réserver sa place, arriver à l'heure, et se laisser guider. Les photos y sont interdites, aussi ai-je récupéré quelques images sur le Web, et je précise la source sur les photos ci-dessous.

La frise noire, avec des mammouths, des chevaux, des bisons, des aurochs...

Les célèbres chevaux ponctués, aux huit mains négatives, le point final de la visite.

L'homme blessé et le signe tectiforme, relativement rare (et bien caché dans la grotte).

L'empreinte de pied d'un adolescent préhistorique (avec conservation des bourrelets d'argile), très émouvant.

Et des concrétions originales : quelques perles et une belle toupie naturelle.

Pour finir la matinée, déambulons dans la partie centrale de Saint-Cirq-Lapopie.

Depuis la petite place de l'église, nous voyons les beaux toits de lauze des maisons de pierre, ainsi que les ouvertures sous les combles pour faire sécher le tabac (cette activité avait surtout cours au XIX^e siècle).

Nous nous dirigeons vers la maison Daura (nous ne visiterons pas la maison d'artiste) et ses belles fenêtres.

L'artiste en a profité pour retailler les corbeaux.

Et pendant que ma mère filme les corbeaux retaillés, je vous montre la belle rue étroite longeant la bâtisse.

Encore une belle maison ancienne.

Et nous voilà place du Carol, à côté de la maison André-Breton.

Mais il faut déjà penser à remonter.

Des ruelles étroites, ça, il y en a !

Le blason d'un hôtel particulier.

Il est maintenant l'heure de déguster cette assiette pleine de produits locaux.