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Par deepdelver le 15 Décembre 2023 à 12:00
Cela faisait plusieurs mois que ma mère et moi souhaitions nous rendre sur un site archéologique nantais, avec le musée associé. Il s'agit du site du port romain de Ratiatum, qui préfigura la ville de Rezé pour les siècles suivants.
Ce fut en plus une belle journée, et la visite du musée était gratuite, car nous étions en pleine manifestation de la Fête de la science.
Du parking, on emprunte un chemin qui nous amène à l'ancienne chapelle Saint-Lupien.
Lors de la mise en place du site muséal, la chapelle, en ruines, a été restaurée, et des fouilles y ont été menées, et l'on peut ainsi voir les couches successives. Attendez encore quelques photos pour voir à quoi elles ressemblent.
En attendant, l'ancienne porte d'entrée est bien mise en valeur.
Une terrasses (avec bien sûr des panneaux explicatifs) nous accueille dans l'édifice, puisqu'il n'y a plus de sol.
S'il reste des traces du décor de l'église...
... on étudie surtout les pans de murs médiévaux (au-dessus) et romains (en-dessous).
Et parfois, les murs furent construits directement sur des sarcophages mérovingiens.
Dirigeons-nous maintenant vers le site romain.
Le musée est directement implantée sur les vestiges d'un ancien entrepôt portuaire. On peut monter sur la terrasse, et même au belvédère pour embrasser le panorama. Le musée est très bien agencée pour comprendre toutes les techniques archéologiques et l'histoire du lieu.
Ces parapets reconfigurent l'emplacement du quai romain. Deux mille ans plus tard, la Loire est 500 mètres plus au nord.
Les fondations des entrepôts portuaires.
Cette vaste allées gazonnée restitue la rue commerciale derrière les entrepôts. Au fond, la Maison radieuse du Corbusier.
Vue sur la chapelle Saint-Lupien, la ville de Rezé, et au loin le pont de Cheviré.
Plein nord, les immeubles de Nantes, dont la tour Bretagne.
On devine la cheminée de l'ancienne usine Béghin-Say.
Tout en haut, on voit bien l'empreinte de la rue, et quelques emplacements de maisons commerciales.
Au revoir le Chronographe et la chapelle, c'est un site à faire pour un habitant de la région nantaise.
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Par deepdelver le 11 Décembre 2023 à 12:00
Promenons-nous dans les rues de Saint-Lary (un village qui a peu de vielles maisons, et fait plutôt penser à une station montagnarde dans la vallée). Néanmoins, la petite église du XIXe siècle a un peu de cachet.
Une veille statue coulée dans l'édifice.
Sur la place à côté, deux cloches (ou airains) de la fin du Moyen-Âge et début de la Renaissance ont été retrouvées lors de la construction d'immeubles. Pour bien les mettre en valeur, ce carillon a été monté, et est fonctionnel, même si je ne l'ai pas entendu sonner.
Le soir tombe sur les montagnes entourant la vallée d'Aure.
Le torrent du coin, soit le Neste d'Aure. Allez, demain, on part en promenade.
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Par deepdelver le 8 Décembre 2023 à 12:00
Pour ma dernière semaine de vacances, je suis descendu encore plus au sud pour terminer ma traversée des Pyrénées centrales par le GR 10 (articles à venir sur mon autre blog). Me revoici donc à Vielle-Aure pour terminer cette portion.
J'y ai loué un petit studio pour deux jours, où j'ai un jour de remise en route, avant de repartir plein est. Mon logement se trouvait dans cet immeuble, juste au-dessus du café et de la pizzeria.
La vue depuis le balcon, orienté sud-ouest. Il y faisait bien chaud en après-midi.
Dans l'entrée, des lits superposés pour les enfants, l'accès la salle de bains se faisant à gauche.
La pièce principale, avec le clic-clac et le petit balcon. Je remercie l'hôte pour toute la documentation touristique, très utile.
La cuisine, la table repliable, et la télé pour suivre les match de coupe du monde de football féminin.
Un petit feuilleté de pomme, une bière bio locale, bien appréciée sur le balcon.
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Par deepdelver le 7 Décembre 2023 à 12:00
Et maintenant, rendons-nous sur la grande terrasse, où nous avons pu faire une visite guidée très instructive.
Vous pouvez voir les escaliers qui permettait de circuler entre les différents niveaux.
Plusieurs maisons (étroites bien sûr) étaient accolées sous la paroi : il y avait un couloir de circulation à gauche, contre la paroi, et des passerelles en bois au-dessus du vide, à droite.
Une reconstitution du site médiéval, avec les différents niveaux. Vous reconnaissez l'église et ses ouvertures étroites.
Et voici le site de l'église. Si l'autel est reconstitué, le premier autel était dans la roche (repérez la croix).
Bien sûr, il n'y avait pas de cimetière, mais les seigneurs et personnages importants étaient tout de même inhumés.
Sur le plafond, la partie creusée pour accueillir la nef de l'église.
Et maintenant, voyons les différents ouvrages médiévaux qui ont permis de faire vivre le village, notamment pour faire monter les matériaux, vivre, et autres ressources.
Pour les trois types de treuil sont dessous, je vous ai joint le descriptif. Le treuil à tambour (ou "cage à écureuil") a fait l'objet d'une démonstration.
Et pour terminer la visite, présentation de la grue à balancier et du cabestan tire-charge (outils surtout utilisés pour la construction).
La falaise de la Roque-Saint-Christophe, ou des hommes préhistoriques vivaient à son pied.
Derrière cette haie d'arbres coule la Vézère.
La visite est terminée, il faut rentrer !
Mais avant voyons quelques sites d'artisans.
Un site de chantier est reconstitué, avec un échafaudage. Je vous laisse lire sa description.
Le chantier, donc.
Nous en avons donc terminé avec deux semaines de vacances bien occupées, il faut préparer les affaires, puis repartir chacun de notre côté.
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Par deepdelver le 6 Décembre 2023 à 12:00
Dernière visite du Périgord, le site troglodytique de la Roque-Saint-Christophe.
Il s'agit d'un ancien village médiéval, on vivait plus de 1 000 personnes à son apogée, qui s'est aidé des différentes anfractuosités de cette falaise pour y vivre.
Le gros du village vivait le long de cette grande terrasse de 700 mètres de long. Il y a 5 niveaux (la hiérarchie sociale suivant), les autres étant peu visibles sur ces photos, car cachés à gauche. Au total, le village s'étendait sur 1 km de long.
Zoomons sur l'emplacement de l'église, avec la reconstitution de la cloche, et l'empreinte de la nef, dont le plafond a été creusé dans la roche.
Voyons d'abord différents lieux de travail et de vie de la première partie, quand on visite les différents niveaux.
Voici l'étable, où les ficelles indiquent où les bêtes étaient attachées.
L'abattoir , avec l'évier au fond, le recueil des graisses au sol, un établi...
Le séchoir, où les viandes étaient accrochées au plafond.
Les escaliers creusés (et d(origine) permettent d'accéder au différents niveaux. Et pour vous situer, vous avez :
- En bas à gauche : l'étable
- En bas à droite : l'abattoir
- Au milieu de l'image : le séchoir.
Un niveau-étage du site, avec les traces d'aménagements.
Tiens, un ancien coffre-fort !
En-dessous coule la Vézère.
La grande terrasse et la vallée de la Vézère.
Un escalier de communication entre niveaux.
La vallée de la Vézère.
Le grand escalier monolithique de plus de trente marches.
La cuisine en plein air reconstituée.
Voici à coin ressemblait les murs des maisons au Moyen-Âge (vers le XIVe siècle, si je me souviens bien).
Quelques touristes dans leurs canoës sur la Vézère.
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