-
Par deepdelver le 7 Décembre 2023 à 12:00
Et maintenant, rendons-nous sur la grande terrasse, où nous avons pu faire une visite guidée très instructive.
Vous pouvez voir les escaliers qui permettait de circuler entre les différents niveaux.
Plusieurs maisons (étroites bien sûr) étaient accolées sous la paroi : il y avait un couloir de circulation à gauche, contre la paroi, et des passerelles en bois au-dessus du vide, à droite.
Une reconstitution du site médiéval, avec les différents niveaux. Vous reconnaissez l'église et ses ouvertures étroites.
Et voici le site de l'église. Si l'autel est reconstitué, le premier autel était dans la roche (repérez la croix).
Bien sûr, il n'y avait pas de cimetière, mais les seigneurs et personnages importants étaient tout de même inhumés.
Sur le plafond, la partie creusée pour accueillir la nef de l'église.
Et maintenant, voyons les différents ouvrages médiévaux qui ont permis de faire vivre le village, notamment pour faire monter les matériaux, vivre, et autres ressources.
Pour les trois types de treuil sont dessous, je vous ai joint le descriptif. Le treuil à tambour (ou "cage à écureuil") a fait l'objet d'une démonstration.
Et pour terminer la visite, présentation de la grue à balancier et du cabestan tire-charge (outils surtout utilisés pour la construction).
La falaise de la Roque-Saint-Christophe, ou des hommes préhistoriques vivaient à son pied.
Derrière cette haie d'arbres coule la Vézère.
La visite est terminée, il faut rentrer !
Mais avant voyons quelques sites d'artisans.
Un site de chantier est reconstitué, avec un échafaudage. Je vous laisse lire sa description.
Le chantier, donc.
Nous en avons donc terminé avec deux semaines de vacances bien occupées, il faut préparer les affaires, puis repartir chacun de notre côté.
votre commentaire -
Par deepdelver le 6 Décembre 2023 à 12:00
Dernière visite du Périgord, le site troglodytique de la Roque-Saint-Christophe.
Il s'agit d'un ancien village médiéval, on vivait plus de 1 000 personnes à son apogée, qui s'est aidé des différentes anfractuosités de cette falaise pour y vivre.
Le gros du village vivait le long de cette grande terrasse de 700 mètres de long. Il y a 5 niveaux (la hiérarchie sociale suivant), les autres étant peu visibles sur ces photos, car cachés à gauche. Au total, le village s'étendait sur 1 km de long.
Zoomons sur l'emplacement de l'église, avec la reconstitution de la cloche, et l'empreinte de la nef, dont le plafond a été creusé dans la roche.
Voyons d'abord différents lieux de travail et de vie de la première partie, quand on visite les différents niveaux.
Voici l'étable, où les ficelles indiquent où les bêtes étaient attachées.
L'abattoir , avec l'évier au fond, le recueil des graisses au sol, un établi...
Le séchoir, où les viandes étaient accrochées au plafond.
Les escaliers creusés (et d(origine) permettent d'accéder au différents niveaux. Et pour vous situer, vous avez :
- En bas à gauche : l'étable
- En bas à droite : l'abattoir
- Au milieu de l'image : le séchoir.
Un niveau-étage du site, avec les traces d'aménagements.
Tiens, un ancien coffre-fort !
En-dessous coule la Vézère.
La grande terrasse et la vallée de la Vézère.
Un escalier de communication entre niveaux.
La vallée de la Vézère.
Le grand escalier monolithique de plus de trente marches.
La cuisine en plein air reconstituée.
Voici à coin ressemblait les murs des maisons au Moyen-Âge (vers le XIVe siècle, si je me souviens bien).
Quelques touristes dans leurs canoës sur la Vézère.
votre commentaire -
Par deepdelver le 5 Décembre 2023 à 12:00
En sortant de la salle des États, on emprunte un escalier Renaissance, sous une voûte en palmier.
Les personnes que vous apercevez cherchent à entrer sur le seuil du salon aux boiseries, beaucoup décoré, mais dont, f'une certaine manière, on ne voit pas grand-chose.
Il faut encore monter tout en haut, sur la terrasse du donjon, dominant de 150 mètres la vallée.
De quoi avoir le vertige.
Les canoës sont tout petits en contrebas.
La terrasse triangulaire.
Un jeune homme est encore moins à l'aise, déjà que je ne fais pas le fier !
Quelques vue de l'église Notre-Dame, et la vallée de la Dordogne en aval.
La chambre dite de Richard Cœur-de-Lion, tout en haut du donjon.
On redescend, passons dans une cour intérieure, puis sous l'escalier Renaissance...
..pour voir la dernière pièce très bien reconstituée : les cuisines. On est bien dans l'ambiance, avec le sol en pisé, comme pour la salle des gardes.
On ressort à l'air libre par une petite barbacane.
Et ous voici de retour dans la basse-cour (en expo sur Aliénor et son fils Richard se tenait dans le grand bâtiment).
Un château toujours aussi impressionnant.
Et pour terminer le château vu depuis le haut de Beynac.
votre commentaire -
Par deepdelver le 4 Décembre 2023 à 12:00
Nous allons maintenant entrer dans le château... après avoir un peu attendu pour prendre le billet.
En écoutant l'audioguide sur le smartphone sur l'histoire du château, on peut l'observer avec ses tourelles, ses fenêtres à meneaux, ses latrines...
Mais il est temps de franchir la deuxième enceinte.
L'église Notre-Dame, et son accès pour les châtelains (derrière la porte en bois, là où l'on voit le retable).
Toujours la vallée de la Dordogne (le ciel s'était un peu obscurci), et les quatre châteaux à épier/observer.
Où l'on se rend compte que le château et construit à même la roche.
Une autre vue du château, depuis la terrasse. Entrons nous mettre à l'abri.
On arrive dans la salle des gardes, bien plus sombre en réalité (c'est voulu) avec au fond les écuries (où la roche affleure).
Un escalier en colimaçon étroit, tournant vers la droite, donc gênant l'assaillant s'il doit combattre (l'épée se porte à droite).
Dans une autre pièce du rez-de-chaussée (au sol en pisé), une maquette du château.
Une pièce de vie, comme le montre ces larges ouvertures, et les coussièges.
À l'étage, la grande salle en voûte de bateau, où se tenait il y a quelques siècles les États du Périgord.
Le cheminée subsistante de la salle et, en face, les peintures (un peu naïves) de l'oratoire (ci-dessous).
Des (s)cènes de la vie du Christ, évidemment.
votre commentaire -
Par deepdelver le 1 Décembre 2023 à 12:00
Cet article sera illustré des points de vue sur la vallée de la Dordogne, et cette portion particulière des "cinq châteaux" qui s'observaient du coin de l'œil pendant la guerre de Cent Ans, car certains étaient pour la France et d'autres pour l'Angleterre (Beynac est resté fidèle au royaume à la fleur de lys).
Une trouée ensoleillée illumine le château de Fayrac, et la Dordogne s'en va vers Castelnaud.
Un autre vue sur les quatre châteaux.
Au fond, Lacoste et Castelnaud. Au premier plan, le pont ferroviaire.
À notre gauche, le château de Marqueyssac (dont il ne reste qu'un corps de logis), est maintenant célèbre pour ses jardins.
Toujours la même vue sur la rivière, où passe une gabarre.
Il y a du monde dans le village, près des boutiques artisanales.
Une maison de Beynac.
Encore et toujours Castelnaud et Fayrac, que l'on vois de plus près ci-dessous.
Le château de Beynac domine vraiment le village.
Rassurez-vous, vous allez entrer à l'intérieur dès la semaine prochaine.
Les baies contenant les cloches de l'église Notre-Dame.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique