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Par deepdelver le 30 Novembre 2023 à 12:00
En rentrant de notre virée en vallée de Vézère l'autre jour, nous avons traversé Beynac et avons décidé d'y revenir pour visiter le château, et le village à ses pieds. C'est donc ce que je vous propose pour ces prochains jours.
Comme souvent vu ici, le village est au pied de la falaise, en bordure de la Dordogne, alors que le château surplombe et défend.
Certes, pour le moment, on ne voit que l'arrière de l'église et quelques tours crénelées.
Montons donc au château, par cette belle rue pavée.
Et déjà, on peut voir trois autres châteaux, soit du plus proche au plus lointain : Fayrac, Castelnaud et Lacoste. Mais j'y reviendrai dans le prochain article.
Du même endroit, une vue de carte postale de Beynac.
La rue monte en s'entortillant, ce qui permet d'admirer ces beaux toits de lauze.
Fayrac (château privé) semble être un mélange de plusieurs époques (Moyen-Âge et Renaissance), alors que Castelnaud est un château-fort.
Une maison de Beynac.
La tour du Couvent.
On commence à bien dominer la Dordogne.
Passage de la Porte Veuve, seule porte de l'enceinte défensive restante à Beynac.
On arrive ainsi au château, mais avant cela, partons découvrir l'église du village.
Pas de clocher, seulement les cinq ouvertures vues sur les premières photos de l'article. Par contre, il y a une belle esplanade.
Par un escalier, on entre dans une petite pièce que permet de voir un bout du grand retable de l'église (fermée aux visiteurs). Et voici la vue du haut de l'escalier.
La porte romane et ses décors, qui nécessiteraient un petit décapage.
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Par deepdelver le 29 Novembre 2023 à 12:00
En continuant le long de la route, nous passons sous le beau manoir de Tarde.
Le manoir offre un beau point de vue sur la Dordogne.
La Dordogne (basse), des falaises où les maisons accolées sont toutes petites. Et le château de Castelnaud au fond.
Soit on prend une gabarre où on est confortablement assis, soit on se dépatouille avec une barque !
Il y a un fort troglodytique plus ou moins ruiné à visiter, mais nous ne le ferons pas (pas mal d'ouvrages défensifs ont déjà été vus ou le seront), et puis, la montée par l'escalier semble impressionnante (et encore plus en vrai).
Le fort troglodytique et le manoir de Tarde.
Un Manoir couvert de lierre.
Au bout de village, le château privé de la Malartrie.
Le petit lavoir du village.
Et pour finir, quelques vus d'ensemble du village au bord de la Dordogne.
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Par deepdelver le 28 Novembre 2023 à 12:00
Après les jours de beau temps viennent les jour de grisaille (sans pluie quand même), et nous avons fait une seule visite en ce premier mercredi d'août : le village de la Roque-Gageac (nous l'avions traversé la veille, et il nous intriguait beaucoup).
Un village établi entre la Dordogne et une falaise calcaire, donc tout en longueur. La route départementale longe la rivière (et toutes les maisons sont maintenant des commerces touristiques), alors que le village proprement dit est en surplomb, et se visite à pied.
Et le premier espace que l'on traverse est un jardin d'essences exotiques), avec des bananiers aux régimes conséquents.
Ici vécut Monsieur Dorin, le concepteur du jardin.
Voici le très beau château médiéval de Castelnaud, qui défend fièrement la vallée. Il se visite bien sûr, mais il y a tellement de châteaux à visiter en quelques kilomètres qu'il faut faire des choix. Donc, non, celui-ci n'eut pas l'heur de nous accueillir.
La fontaine (à la flur-de-lys bien cachée) du village.
Nous allons maintenant faire un tour à l'église, un peu engoncée sur son petit espace disponible.
Et vous pouvez deviner des constructions troglodytiques dans la falaise.
Les cloches sont bien protégées des intempéries.
Une façade sobre, comme l'intérieur, où des hirondelles nous surveillent.
À travers les feuillages des arbres bordant la place, on devine le fort...
Et voici la vue depuis le place de l'église (cliquez sur l'image), avec la bastide de Domme à gauche (zoomée en-dessous) et Castelnaud à droite.
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Par deepdelver le 27 Novembre 2023 à 12:00
Passons dans la pièce attenante au salon, qui est la salle d'armes.
Pas besoin de décrire à quoi pouvait bien servir ce lieu, situé en hauteur de la maison.
Mais au fond de la pièce, on accède à la petite chapelle seigneuriale et sa sacristie (vues les dimensions de la pièce, les visiteurs ne peuvent y entrer). Par contre, on peut admirer le meuble liturgique (ci-dessous).
Et derrière les grilles de la fenêtre visible sur la première photo de cette article, le bourdon de 1752.
Mais il est temps de monter sur les terrasses supérieures. On peut y voir quelques grottes (dont une dite des faux-monnayeurs) ou un film sur l'histoire du site.
Mais surtout, en passant d'une terrasse à l'autre, on a une belle vue sur la vallée (regardez, on devine la Vézère) et les champs bordant le cours d'eau.
Les terrasses forment maintenant un espace dégagé, mais comme vous pouvez le devine, c'était à l'origine un petit fort.
Il faut redescendre à l'étage inférieur pour voir la dernière pièce, la chambre de la comtesse, très XIXe.
Vous remarquerez le petit canon orienté vers la porte pour dissuader les importants, posé au-dessus du lit.
Un prie-Dieu et quelques bréviaires.
Des faux chiens plus vrais que nature !
Une meurtrière cruciforme en ressortant à l'aire libre, et d'autres signes ésotériques sur les pierres.
Une dernière vue sur la maison, en quittant la boutique (et en ayant aussi visiter la salle d'exposition sur tous les ustensiles liés à la torture - et l'humain ne manque pas d'imagination - ça fait froid dans le dos).
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Par deepdelver le 24 Novembre 2023 à 12:00
J'avais le choix entre Reignac et la Roque-Saint-Christophe. On fera les deux, mais pas le même jour ! Pour la fin de cette journée de mardi, ce sera la maison forte de Reignac.
Cette falaise en retrait de la rivière Vézère a un abri sous roche, le site a donc été occupé pour des hommes préhistoriques. Ensuite, au Moyen-Âge, il y eut tout un village qui s'installa sur les différentes plates-formes. Avant qu'un seigneur local n'en fasse sa place forte.
À gauche, tel que la maison (résidence-château donc) à son apogée, à droite, telle qu'on peut la visiter.
Le site est impressionnant, vu en contrebas depuis le parking.
Au-dessus de la maison, les terrasses (anciennement) défensives.
Il a fallu s'aider des parois pour ériger la maison (qui a une belle façade Renaissance avec des fenêtres à meneaux).
Le premier espace visité est la cuisine. La reconstitution est tous les panneaux informatifs nous permettent de nous plonger dans les différentes époques.
Et comme le lieu a été occupé jusqu'au début du XXe siècle, tous les styles cohabitent, comme cette cuisinière plutôt moderne.
Derrière la cuisine, l'abri sous roche est un petit musée préhistorique.
Des instruments de torture ? Non des ustensiles pour suspendre les victuailles ou rechercher des objets tombés dans le puits.
La salle d'honneur et sans sol en pisé.
Des meurtrières, bien cachées.
Empruntons le grand escalier pour accéder au premier étage.
On passe par la chambre (très) humble des domestiques.
Et nous voici dans la salles des grands hommes...
...où l'on peut admirer cette belle crédence authentique.
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