Nous allons déjeuner à Saint-Léon-sur-Vézère, dans un cadre vraiment enchanteur. Et nous avons trop rapidement cherché le restaurant, alors qu'une petite gargote en bordure de rivière nous aurait suffi (mais on a très bien mangé, sous une tonnelle).*

 

L'église romane est vraiment très belle, bâtie sur des vestiges romains (les grosses pierres visible).

 

Située en bordure de Vézère, le plan en croix est on ne peut plus simple, avec le clocher et ses baies arquées en plein centre.

 

Le chevet de l'église, avec les absidioles.

 

La nef de l'église en est tout aussi simple, avec quelques particularités (en plus d'une maquette de l'église dans l'absidiole de droite) :

 

Ce bas(relief d'un saint chevalier.

 

Et ces vestiges de peinture sur la voûte du chœur.

 

Des maisons "importantes" bordent la place de l'église.

 

 

On pourrait en faire un tableau impressionniste, non ?

 

Une ruelle bordant d'anciennes fermes.

 

Traversons maintenant la Vézère (un site préhistorique est juste à côté, mais nous n'y irons pas). En prenant le pont (ci-dessous), puis un chemin de rive ombragé (les deux dernières images), on une belle vue sur le bourg, ses maisons, son église, et le château privé de Clérans (enfin, surtout ses tours).

 

 

 

Le ciel se découvre, et nous sommes alors enchanté de la découverte du village de Plazac. En effet il a abrité un palais épiscopal (que vous allez découvrir ci-dessous), et le village tout en longueur est vraiment charmant.

 

Et on commence, avec cet énième jardin médiéval.

 

Passé un mur nous voyons l'impressionnante tour-clocher-donjon de l'église.

 

Une vue d'ensemble de la cour du palais épiscopal et de l'église. Mais si on ne pouvait pas entrer dans celle-ci (petit aparté, il y avait des fouilles archéologiques le long de l'église), quelques décors étaient à remarquer. Vous voyez la porte arrondie en face du portail ?

 

Il reste de la polychromie sur l'arche l'entourant.

 

Et à côté de l'église, voici l'ancien cimetière paroissial (le cimetière neuf est un peu plus haut). On dirait presque un cimetière-parc.

 

 

Revenons parmi les vivants, avec la façade massive de l'église (où l'arche entourant la porte principale est/était aussi peinte), accolée à l'ancien palais épiscopal.

 

Une belle maison, juste à côté de l'arche (que vous devinez) d'entrée vers l'ancien cimetière.

 

Et voici la belle vue sur Plazac et son environnement depuis l'escalier d'accès à la porte principale de l'église.

 

Cette montée un peu raide me rappelle un peu notre excursion autour des lacs italiens, en famille, il y a dix ans maintenant.

 

Regardez comme cette place, avec ses halles (certes restaurées), l'allée dallée, l'accès à l'église et au palais, donne envie de se poser (et presque d'écouter du Nino Ferrer).

 

Pittoresque, non ?

 

Puis nous arpentons l'artère principale (il y a un circuit touristique très bien fait).

Visiblement, il faut aller par là. Ce que nous ne ferons pas.

 

Le charme des vieilles pierres...

 

Un chat nous regarde de haut, depuis le balcon de cette maison.

 

Allez, une dernière photo (après la pluie), et nous rejoignons la Vézère.

Sur les conseils du guide Michelin, nous nous rendons dans le village de Rouffignac (enfin, le bourg de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac), sous un ciel gris.

J'y ai remarqué ces plaques photographiques montrant le bombardement du village pendant la Seconde Guerre Mondiale, où seule la façade de l'église a tenu debout (pour cet édifice).

 

Le porche d'accès a pu être conservé, mais l'intérieur a été complètement reconstruit.

 

Un porche bien décoré, mais est-il en cours de restauration ?

 

Une sirène, représentation incongrue pour un édifice religieux.

 

Un des chapiteau de colonne du porche.

 

Le nef de l'église, avec ses piliers torsadés, et son escalier hélicoïdal pour le tourelle d'accès aux cloches.

 

En cette journée pluvieuse (surtout le matin), nous sommes contents de nous mettre à l'abri dans la grotte de Rouffignac. Sachez qu'il faut arriver le plus tôt possible, car aucune réservation n'est possible (ou peut-être des groupes). Comme pour Pech Merle, comme pour Cougnac, pas de photos possibles à l'intérieur, d'où des photos récupérées sur le web (avec précision de la source).

 

La grotte a toujours été accessible (contrairement à celles que nous avions visités plus tôt), ce qui explique de nombreuses présences humaines.

 

Par contre, comme les signes rupestres sont à plus de 2 kilomètres de l'entrée, nous prenons un petit train électrique. Le guide peut ainsi expliquer l'origine de la grotte (une ancienne rivière souterraine, asséchée depuis looooongtemps).

 

Ce fut un lieu très prisés des ours (à la Préhistoire), comme en témoignent ces nombreuses bauges (les couches des ours).

 

Nous ne verrons pas ce signe tectiforme (car hors circuit et difficile d'accès), tracé aux doigts dans l'argile (remarquez les bourrets finaux) avant fixation.

 

Rouffignac est la grotte dite des "50 mammouths", comme ici le Patriarche, avec ses longs poils et son regarde espiègle.

 

Le frise des Dix Mammouths, qui ne s'affrontent pas. si la partie basse n'est plus visible, c'est tout simplement dû au passage du temps (à - long - terme, la frise n'existera plus).

 

Et surtout, le Grand Plafond. Si nous pouvons le voir debout, c'est parce que le chemin a été creusé. Nos ancêtres étaient couché sur le dos pour dessiner 66 animaux emmêlés, avec plusieurs espèces représentées (mammouths, chevaux, bouquetins, aurochs...)

Les archéologues ont dû éliminer les graffitis-signatures présents pour mieux faire ressortir les animaux. Ce mammouth est magnifique, non ?

Voici une journée bien riche en visite, entre la dernière grotte préhistorique, quelques villages, des découvertes et une maison-forte.

En clair, tout ce qui est punaisé sur cette carte.