Le lendemain, ce sont deux jeux allemands (encore) qui sont passés au révélateur.

Tout d'abord Maîtres couturiers. Je ferai probablement d'autres parties, avec d'autres photos (je n'ai pris que la situation finale).

Pendant les 7 tours de jeu, chaque joueur choisit, parmi son deck de cartes, les 3 cartes qu'il jouera pendant le tour. Les cartes sont joués les unes après les autres, d'abord pour faire l'une des actions possibles par la carte, puis pour appliquer un bonus propore à la carte. Les actions sont :

1. Prendre des ressources (tuiles carrées, soit des tissus, soit des parements)
2. Faire une décoration (poser un disque sur le plateau, pour marquer des points à la fin, ou avoir des avantages pendant la partie)
3. Se défausser de la carte jouée pour gagner de l'argent
4. Devenir premier joueur (les apprentis ne le permettent pas)
5. Réaliser un vêtement et le placer dans un salon ou le vendre pour gagner de l'argent (les apprenits ne le permettent pas)
6. Embaucher (seuls les maîtres couturiers peuvent le faire)

En fin de partie, il y a des comptages de majorités dans les halls, les points des vêtements placés, et les points procurés par les décorations.

Ce jeu est presque trop allemand pour moi : tout est millimétré, on score quoi que le fasse, où que l'on se place, et c'est violent à 4 joueurs, où être le premier est très important. Déçu, mais à pratiquer à moins de joueurs, pour avoir plus de contrôle (je n'ose imaginer à 5 joueurs, car il n'y aucune modification dans la mise en place).

[Points : 81 – 69 – 61 – 58]

Durée de la partie : 2 heures 30 minutes

Note personnelle : 6,5/10

On fait ensuite une partie de la Route du Verre.

Ce nouvel opus d'Uwe Rosenberg reprend des principes d'Ora et labora (roue de production, domaine à aménager par le construction de bâtiments), mais cette fois-ci, on joue des cartes pour faire les actions.

Pendant les 4 manches, chaque joueur sélectionne 5 cartes parmi 15 possibles. Puis, chaque joueur pose une carte face cachée. Dans l'ordre du tour, chaque joueur révèle sa carte : si les adversaires ont la même carte en main, ils doivent la poser, et chacun ne pourra faire qu'une des deux actions permises par la carte. Par contre, si le joueur actif est seul, il peut faire les 2 effets. Une fois la carte résolue, on passe au joueur suivant. Il y a ainsi 3 tours par manche.

3 types de bâtiments sont constructibles :

• les bleus, dits "de conversion", permettent à tout moment, de faire les échanges indiqués
• les jaunes, dits "immédiats", sont activés uniquement à la construction
• les rouges, dits "de prestige", font marquer des points lors du décompte final.

Il faut anticiper les actions qui intéressent nos adversaire spour en profiter, tout en surveillant sa roue (attention à la production automatique de verre et de brique !).

Un système malin, qui tourne très bien.

Karine a beaucoup de bâtiments bleus, mais aucun bâtiment trouge (je ne compte pas les bâtiments de base), donc relativement pas de points, et une dernière place logique.

Laurent a fait table rase de son domaine, et construit aussi beaucoup de bâtiments bleus, lucratifs en points, d'où une deuxième place.

Eric avant un double scoring sur les lacs, et n'a pratiquement constuit que des bâtiments rouges : une première place mérité.

Relativement peu de cosntruction pour moi, mais j'ai au moins un paysage varié !

[Points : 21,5 – 16,5 – 15 – 14]

Durée de la partie : 2 heures

Note personnelle : 8/10

Le soir, j'ai testé la variante solo de la Route du Verre.

Et avec une bonne combinaison de bâtiments, en me spécialisant uniquement sur les bâtiments immédiats (7 construits !), j'arrive à atteindre les 30 points, ce qui est remarquable en solitaire, d'après l'auteur du jeu.

[Points : 30,5]

Durée de la partie : 30 minutes

Note personnelle : 8/10