Le véritable chef-d'œuvre de la cathédrale se trouve sous son portail nord.

Comme à Vézelay (et comme pour beaucoup d'édifices catholiques), le tympan représente le Jugement dernier (avec la frise des saisons sur la couronne extérieure).

 

Le trumeau représente Saint Lazare (et ses deux sœurs).

 

Regardez-moi la richesse de ce tympan roman, merveilleusement conservé... grâce à la couche de plâtre qu'avaient posé les religieux au XVIII^e (car ils n'avaient pas eu le temps de le détruire !). Il fut donc redécouvert il y a quelques décennies.

Avant de le voir en détail, passons au revue quelques chapiteaux qui l'encadrent.

 

La fable du héron et du lion (Livre d'Ésope)

 

Les Vieillards de l'Apocalypse

 

Saint Jérôme et le lion

 

Il est temps maintenant de détailler le tympan.

 

Le Christ en majesté dans sa mandorle. Il y a encore des traces de polychromie.

 

 

La frise représente la levée des morts avec, à gauche, ceux qui montent au Ciel.

 

Et à droite, repoussés par Saint Michel, ceux qui iront en Enfer. Étudiez l'expressivité des visages.

 

 

 

À la gauche (pour nous) du Christ, la Vierge Marie (dont le visage a été dégradé car il dépassait du plâtre !).

 

La Jérusalem céleste et les Apôtres.

 

 

La pesé des âmes (oui, il y a un relent d'Égypte ancienne).

 

L'Enfer

 

Et enfin, la signature de l'artiste ("Gislebertus l'a fait").