-
Journée du 15 décembre 2013
Je découvre un nouveau lieu, le café associatif du Petit Ney, au nord de Paris. Cela me permettra d'approfondir ma connaissance du jeu du moment, mais aussi d'aller voguer sur les flots.
Une nouvelle partie de Russian Railroads donc, qui me confortera dans un point noir déjà évoqué précédemment : la trop grande force des majorité des conducteurs.
A peu près à mi-partie, on remarque que j'essaie de pousser Saint-Pétersbourg à fond, négligeant complètement, les deux derniers développements possibles.
J'ai donc amené Moscou-SP au maximum, avec encore plus de points marqués sur les rails de meilleurs qualite. Bien placé aussi avec les conducteurs, je suis deuxième sur cet aspect.
David est le grand gagnant, avec ses rails noirs bien amenés, sa forte industrialisation, 2 objectifs, et la majorité indiscutable sur les conducteurs.
Gunther, qui découvrait le jeu, à fait un peu de tout, donc au final pas grand-chose, n'étant fort nulle part.
Rémi a fait du Transsibérien, mais pas assez poussé. Heureusement, son objectif lui permet de limiter la casse.
Au final, il n'y a pas photo entre ceux qui découvraient, et ceux qui connaissaient déjà.
Un très bon jeu de pose de développement, même si les calculs peuvent paraître alambiqués, et j'estime la majorité des conducteurs trop forte en termes de points que cela rapporte au final, rendant donc les roubles encore plus convoités.
[Points : 352 – 310 – 258 – 203]
Durée de la partie : 2 heures
Note personnelle : 8/10
Puis c'est une partie du dernier Kramer-Kiesling : Nauticus.
5 tours de jeu, chaque tour étant répartis en 7 actions. Avec, à l'instar, de Puerto Rico, un bonus pour l'initiateur de l'action. Il s'agit de construire des navires, de les armer avec les bonnes voilures, et de récupérer des marchandises pour les expédier.
Quand on termine un navire, on gagne des bonus résumé à gauche de son plateau personnel (notamment du gain d'ouvriers, qui permet de renforcer des actions). Au centre, l'entrepôt pour stocker des pièces en attente. A droite de son plateau, les points marqués par famille de marchandises (il est plus rentable d'avoir les mêmes).
Il y a 8 actions, 4 d'achat (coques, mâts, voilures, marchandises), et 4 spéciales (chargement des marchandises, déplacement depuis l'entrepôt, prise d'argent, rare, gain des couronnes). Le tout est de bien profiter des actions, mais aussi de savoir passer. Les 3 plaquettes négatives sont des points perdus, quand on ne passe pas.
Fin de partie, et des scores assez étalés. Un bon jeu, même s'il est vraiment très, voire trop, difficile de faire des bâtiments de taille 4 (il y a bien peu de coques centrales).
J'ai préféré faire des bateaux de taille 3 : cela rapporte moins de points, mais ils sont fabriqués plus rapidement, et utilisables aussi plus facilement pour les marchandises. Par contre, je n'ai pas assez optimisé ces dernières, n'étant pas assez fort sur le café.
Le vainqueur a construit beaucoup de bateau, et est bien revenu sur les marchandises.
Bien peu de couronnes pour David, qui sera en décalage avec ses adversaires sur cet aspect, et donc beaucoup de points perdus.
Les bateaux du dernier joueur.
Un bon jeu de développement, particulièrement tendu, est assez combinatoire quand on enchaîne les constructions. Et les bateaux de taille 4 sont bien difficiles à construire, surtout à 4 joueurs. A voir à moins si cela se vérifie.
[Points : 166 – 144 – 126 – 116]
Durée de la partie : 1 heure 30 minutes
Note personnelle : 7,5/10
Tags : Russian Railroads, Nauticus
-
Commentaires