Nouvel après-midi ludique chez Philippe, avec un jeu de dés et un jeu de déduction.

On commence avec Alba Longa.

Il s'agit ici de développer sa ville grecque, en plaçant ses ouvriers aux bons endroits. Chaque manche est en 2 phases identiques (placement des ouvriers, puis réalisation des actions), la deuxième phase permettant un placement supplémentaire de ses ouvriers. En fin de manche, il faut nourrir ses ouvriers, et on peut en embaucher.

Pour la phase de placement, le joueur actif peut lancer les 4 dés, puis, dans l'ordre du tour, chaque joueur peut en choisir un (le coût est dépendant du prix du marché pour le joueur actif, et est toujours de 1 pièce pour les autres joueurs). Le nombre inscrit sur la face du dé indique le nombre maximal d'ouvriers pouvant être placés (de 1 à 4) dans la zone indiquée :

• dé noir : des soldats
• dé gris : des marchands
• dé blanc : des bâtisseurs
• dé marron : des prêtres
• en deuxième manche, le joueur actif peut sélectionner un dé pour placer des fermiers.

Voici ce que font les différents métiers :

• soldats : attaque d'une ville adverse, pour lui faire retraiter des ouvriers, s'il n'est pas assez défendu (chaque joueur qui a des soldats choisit la ville qu'il va attaquer; les villes attaqués sont résolues dans l'ordre du tour; chaque camp impliqué rajoute une carte de combat et on fait la différence; si l'attaque gagne, il y a des pertes)
• marchands : gagner de l'argent du marché (selon le placement des pièces pour le coût des dés)
• bâtisseurs : construire des bâtiments (2 bâtisseurs chaque)
• prêtres : sert avec les fermiers : il faut prier suffisamment pour avoir des récoltes productives et gagner la faveur des dieux.

En fin de manche, il faut nourrir ses ouvriers (1 blé chaque), puis, si on a suffisamment de blés, on peut en recruter.

Si le principe du jeu est simple, il est finalement très répétitif et aléatoire (on ne fait que lancer des dés, et la phase de placement est longue. Tout peut donc se joueur sur un jet de dés (un joueur en a fait l'amer expérience), et 3 heures pour ça, c'est plutôt rédhibitoire.

A noter que la partie s'arrête à la fin de la manche où un joueur a construit ses 10 monuments et a au moins 16 ouvriers.

Mon plateau final, qui me fait terminer troisième, ayant eu un déficit d'ouvriers par rapport à mes adversaires dès la fin de la première manche.

Le deuxième joueur, à qui il manque quelques ouvriers pour gagner.

Le joueur qui aurait pu finir une manche plus tôt, s'il avait eu au moins un 2 sur deux dés quand il était joueur actif : il n'a eu que des 1. Comme il avait tout misé là-dessus, il n'a pas pu être dans la course pour la victoire à la manche suivante.

Le grand vainqueur, même s'il n'a pas forcément beaucoup de mérite.

[Monuments+Ouvriers : 10+23 – 10+22 – 10+20 – 10+17]

Durée de la partie : 3 heures

Note personnelle : 6/10

Puis c'est une partie de Mystères, non terminée, mais très plaisante.

Pour rappel : il y a 9 jetons thèmes étalés sur la table. Dans l'ordre du tour, les chercheurs, désignent un jeton, et le maître des mystères doit donner un indice du thème indiqué, en rapport au mystère à trouver. Quand celui-ci est dévoilé, le découvreur et le maître marquent autant de points que de jetons retournés.

Simple, efficace, une belle réussite du jeu d'ambiance.

[Pas de score, car partie non terminée]

Durée de la partie : 40 minutes

Note personnelle : 8/10