-
Journée du 24 novembre 2013
On se retrouve chez les Gentils en ce dimanche après-midi, pour (re)découvrir un jeu sorti il y a un an, et un autre sorti il y a une semaine.
On commence ainsi avec Terra Mystica.
Chaque joueur incarne un peuple, avec certaines spécificités, et il faut développer ses villes pour marquer un maximum de points. Mais il faut, avant de construire des bâtiments, convertir le terrains en son terrain de prédilection, propre à chaque peuple.
Il y a 6 tours de jeu, répartis en 3 phases : revenus, actions et bonus.
Les revenus sont indiqués par nos plateaux individuels et certaines tuiles en notre possession. On reçoit ainsi des ouvriers, de l'argent, des prêtres, et des avancées de disque de pouvoir.
Puis dans l'ordre du tour, chaque joueur fait une action parmi :
- terraformer un terrain, et éventuellement construire une maison dessus. Pour terraformer, il faut des pelles, donc des ouvriers, et le coût est indiqué en haut à droite de notre plateau (plus la roue de conversion des terrains)
- avancer sur la piste de navigation (permet de prendre la rivière pour rechercher de nouveaux terrains)
- avancer sur la piste des pelles (pour que la terraformation coûte moins chère)
- remplacer un bâtiment par un autre
- envoyer un prêtre dans un temple (majorité en fin de partie, et bonus en cours de celle-ci)
- utiliser ses jetons pouvoirs pour faire des actions inscrites sur le plateau (je ne détaille pas ici l'utilisation de ces disques, assez ingénieuse)
- utiliser les actions de son château/tuile parchemin/bonus de temple
- passer et choisir une nouvelle tuile parchemin.
La dernière phase de bonus est indiquée par la tuile du tour en cours.
En fin de partie, un décompte a lieu pour les majorités au temple, et pour les plus grandes villes.
La photo ci-dessus montre la situation finale, avec Sam (marron) qui s'est excessivement développée à droite, Yoann (bleu) qui a beaucoup joué sur la navigation, Eric, Karine et moi tentant de nous en sortir au mieux. Car oui, le plus dur lors d'une première partie, et de découvrir les points forts et points faibles de son peuple, et orienter son jeu en fonction. Le jeu est relativement fluide, mais demande à être approfondi.
Karine, en géante, n'avait besoin que de 2 pelles pour terraformer. Elle a posé toutes ses maisons pour pouvoir utiliser son pouvoir, mais ce fut long à mettre en route.
Sam, en demi-portion, marquait 1 point par pelle utilisés pour terraformer. Elle en a usé et abusé, marquan tpeut-être un peu trop de points.
Eric, nomade, commençait avec 3 villes (contre 2 pour les autres joueurs), mais n'a pas réussi tout de même à terraformer (voyez le coût, il n'a pas bougé). Il s'est par contre bien rattrapé sur les temples, ayant 3 majorités.
Yoann, en ?, a donc misé sur la navigation, mais aussi sur les temples.
En qualité d'ingénieur, j'ai eu du mal à débloquer mon début de partie, manquant d'ouvriers. j'ai tout de même pu poser 2 ponts, et marquer ainsi 12 points dans les derniers tours, et éviter d'être dernier.
[Points : 124 – 107 – 102 – 67 – 61]
Durée de la partie : 3 heures
Note personnelle : 7,5/10
Puis, Sam et Yoann étant partis, nous faisons une partie des bâtisseurs.
Le jeu est très simple. A son tour, on a droit à 3 actions + X actions supplémentaires, chacune de celles-ci coûtant 5 pièces (ce qui fait beaucoup tout de même). Les actions possibles sont :
- prendre un ouvrier
- prendre un projet de construction
- affecter un ouvrier, en payant son coût, à un chantier
- ne pas faire d'actions et recevoir de l'argent
Quand un bâtiment est terminé, on reçoit de l'argent, et les ouvriers sont libérés. Quand un joueur atteint 17 points en bâtiment, on termine le tour en cours.
Un jeu très simple, idéal pour présenter les jeux de gestion (ici, les ouvriers présentent du potentiel, il n'y a pas de ressource à proprement parler, il faut calculer au plus juste), mais il n'est guère emballant pour les core gamers, je trouve : on fait avec ce qu'on a, et ce qui est présenté, l'interaction est vraiment très limité, et n'a vraiment pas envie de se sacrifier pour ralentir un adversaire.
Sympathique, mais sans plus, d'où une légitime déception vis-à-vis du buzz autour de ce jeu.
Mes bâtiments construits (dont une machine).
Mes ouvriers et l'argent restant.
Le jeu d'Eric, avec beaucoup de petits bâtiments.
[Points (dont argent) : ≥17 (?) – 16 (2) – 12 (1)]
Durée de la partie : 30 minutes
Note personnelle : 5/10
Tags : Terra Mystica, Les bâtisseurs
-
Commentaires