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Journée du 7 octobre 2012
Voici donc ma deuxième partie d'Archipelago, en version moyenne, à 3 joueurs.
Nous sommes donc des colons européens qui partons à la conquête d'un archipel lointain. On exploite des ressources (et les indigènes du coin) pour développer notre implantation, en construisant des bâtiments et faire des échanges avec la vieille Europe.
En plus des tuiles constitutives de l'archipel que nous explorons, il y a 4 tableaux annexes :
- les marchés intérieur et extérieur pour faire du commerce
- les tableaux démographiques sur la population de l'archipel (colons+travailleurs disponibles) et l'état de satisfaction de la population locale.
On peut aussi acheter des cartes qui nous octroie des bonus (personnels ou utilisables par els adversaires), tout en gérant les crises financières et en évitant une révolution (tout le monde perd dans ce cas).
Beaucoup de mécanismes (anchères, actions, placement, développement) et un système d'objectifs cachés, mais sur lequel tout le monde score, avec de la négociation (ordre du tour, gestion des crises, contrôle des villes) : tout cela est fort bien pensé.
Il faut apprendre à deviner les conditions de fin de partie des adversaires pour faire en sorte de scorer sur les bons éléments.
Notre archipel en fin de partie (sur les villes construites). Jean-Luc, en construisant une ville, m'a déstabilisé et j'ai mal positionné la ville clôturant le jeu (bons princes, mes adversaires accepteront que je la replace, cela n'ayant pas d'incidence au classement).
Si les révoltés ne nous ont pas inquiété au début, un crise subite de pierre (ressource peu disponible) aura grandement tendu la partie (+12 pour les révoltés). N'ayant construit aucun temple, nous étions toujours sur la corde raide (à un moment la population et la révolte était au même point) mais nous avons réussi à ne pas nous faire submerger (et Jean-Luc y a pas mal perdu).
J'avais donc la fin de partie sur les villes, et le scoring sur les jetons explorateur : premier sur ce critère, j'ai bien géré cet aspect, évitant de trop les dépenser lors des crises, n'est-ce pas Jean-Luc ?
Si la condition de fin de partie de Jean-Luc était difficilement atteignable (épuisement des jetons explorateur), il a par contre bien placé ses villes (contrôle du fer). À ce propos, j'ai l'impression que le fer, qui semble être une ressource "noble" n'est pas assez valorisé :
- on ne l'utilise pas pour construire les bâtiments de base
- peu de cartes merveille semblenet en demander
- son positionnement pécuniaire sur les marchés n'est pas le plus fort.
Cédric devait faire en sorte d'acheter des progrès, ce qu'il s'employât à faire, et il a bien conservé son argent. Il faut dire aussi que l'achat du roi a été déterminant.
Pour info, la tendance était sur les fruits exotiques (Jean-Luc était largement en tête sur ce critère).
Un très bon jeu, à pratiquer régulièrement.
[Points : 9 – 9 – 8]
Durée de la partie : 3 heures 45 minutes
Note personnelle : 8/10
Pour terminer tranquillement la soirée, une partie d'Hanabi.
Un score honorable de 22, où Jean-luc a récupéré tous les 5 dans son jeu.
[Points : 22]
Durée de la partie : 20 minutes
Note personnelle : 9/10
Tags : Archipelago, Hanabi
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