Il faut beau, très beau, et bon, un temps digne du mois de mai, mais début mars. Il faut donc en profiter pour découvrir les environs de Nantes, comme le propose cette ballade au Moutiers-en-Retz, la dernière commune côtière de Loire-Atlantique avant d'entrer en Vendée.

Plusieurs articles sur cette petite boucle (de 2 heures de marche tout de même) vont émailler cette semaine, voici le premier sur la ville des Moutiers.

Nous n'avons pu entrer, mais au moins on a pu étudier l'architecture romane du XI^e siècle de la chapelle de Prigny.

Le long de la promenade côtière, une sainte patronnesse.

L'église Saint-Pierre, édifice religieux principal du bourg, est datée XI^e-XVI^e siècle. Nous ne sommes pas entrés à l'intérieur, ma mère et moi privilégions plutôt le circuit (on commence à peine à marcher).

On fait le tour de l'édifice, et sur la place centrale, on observe un bâtiment singulier.

C'est une lanterne des morts, une construction très rare dans la région. Voici une présentation retranscrite depuis le site de la ville des Moutiers :

Elle fut construite vers la fin du 11ème siècle ou au début du 12ème siècle au centre du cimetière antique entre les deux églises (Eglise Madame et Eglise Saint-Pierre). Cette tour de 7 mètres de haut et de 1,50 mètre de circonférence est percée de trois petites fenêtres dans sa partie supérieure, laissant passer la lumière d’une lampe qui brille chaque fois qu’un décès survient dans la paroisse et reste allumée le jour des Trépassés. Jadis, la veilleuse était alimentée à l’huile, aujourd’hui l’électricité l’a remplacée.

La porte située au bas de la tour ouvre sur un escalier de huit marches accédant à la lanterne proprement dite. A l’extérieur de cette tour des morts, un autel est dédié à Saint-Joseph, patron de la bonne mort. Elle est unique dans la région : les lanternes sont des monuments médiévaux rares, de tradition plutôt périgourdine, limousine ou poitevine.