• Randonnée raquette

    De passage sur Grenoble pour expliquer à mon frère quelques jeux (j'y reviendrai plus tard), c'est l'occasion d'expérimenter la marche en montagne l'hiver avec des raquettes. Et on peut dire que ce fut un vrai baptême du feu : 650 mètres de dénivelé positif, 5 heures de marche (3 de montée, 2 de descente). Voici le parcours (au nord-est de la capitale alpine) :
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    C'est une belle journée et une agréable douceur et me voici dûment équipé pour cette épreuve.

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    La montée se passe bien et on arrive après 1h30 au refuge de Fontaine Noire (à mi-parcours), l'occasion de discuter (et ce sera encore le cas plus tard) avec des autochtones. Nous sommes à 1500m d'altitude et il y a une bonne couche de neige comme vous pouvez le constater (au moins 1m50). Heureusement la neige n'est pas trop collante (cela fait plusieurs jours qu'il n'a pas neigé), on ne s'enfonce pas trop.
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     Ce qui est très agréable dans cette excursion, c'est que les deux tiers du parcours se passent en forêt. Il faut faire très attention à bien repérer les marques, mais surtout à suivre les traces.

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    Enfin, on arrive sur le plateau final, et la marche se fait de plus en plus dure. Non pas à cause de la forte pente, mais surtout par une condition physique insuffisante. Je n'ai donc pas trop le loisir d'admirer le paysage.
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    Ca y est, après 3 heures de calvaire, nous arrivons au refuge de l'Arbarètan, où une douce chaleur nous attend, grâce au feu allumé dasn le poêle par les randonneuses rencontrées précédemment. 1 heure de repa(o)s, ça fait du bien.
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    Mais voilà, les bonnes choes ont une fin, et il faut se préparer pour le retour.

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    Nous quittons le refuge et prenons le même chemin qu'à l'aller.

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    J'aurai également beaucoup de mal dans la portion descendante, le poids des raquettes se faisant plus sentir et me sentant à l'étroit dans les chaussures louées. Après une bonne douche le soir, je constate que j'ai chopé 6 ampoules : 2 à chaque main (les bâtons) et 2 au pied droit.
    Heureusement, nous avons pu profiter de la terrasse le lendemain (pas mal pour un 24 février).
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