La presque traditionnelle soirée du samedi au Meisia est l'occasion de découvrir l'une des dernières créations de Stefan Feld, puis de faire un long voyage dans le temps.

Rialto est donc l'une des toutes dernières sorties du prolifique auteur allemand. Comme d'habitude, le thème est bien peu présent, mais les mécaniques sont simples par rapport à ses dernières productions (Bora Bora, Trajan, Les châteaux de Bourgogne).

Dans ce jeu de cartes, il s'agit de prendre un maximum d'influence dans les quartiers pour marquer les points lors du décompte final (jeu de majorité donc). Et pour cela, les 6 tours de jeu (autant que de quartiers) se décomposent en 3 phases :

A) constitution de sa main de cartes (avec éventuelle utilisation de ses bâtiments verts)

B) 6 enchères successives (avec éventuelle utilisation de ses bâtiments jaunes) pour

1. Avancer sur la piste de départage des égalités
2. Recevoir de l'argent, qui sert pour activer ses bâtiments
3. Construire un bâtiment
4. Marquer des points et, pour le vainqueur, placer le pont qui permet de valoriser les quartiers
5. Récupérer des conseillers et, pour le vainqueur, placer la gondole et un conseiller dans un quartier adjacent à celle-ci.
6. Placer des conseillers dans le quartier actif, celui ayant le pion noir.

C) Eventuelle utilisation de ses bâtiments bleus.

Au bout des 6 tours, chaque joueur marque autant de points que la valeur de ses bâtiments, puis dans chaque quartier, le majoritaire marque la somme des ponts/gondoles jouxtant le quartier (uniquement la valeur tournée vers le quartier, soit de 3 à 6 pour les ponts, et toujours 1 pour les gondoles). En descendant ensuite le classement, chaque joueur marque la moitié des points (arrondie à l'inférieur) du joueur le précédant.

Au début de chaque phase A, n+1 lots de 6 cartes (n étant le nombre de joueurs) sont présentés. dans l'ordre de la piste de départage, chaque joueur prend un lot + 2 cartes piochées et doit conserver 7 cartes pour la manche. 7 cartes pour 6 enchères, on sait qu'on ne se battra pas sur tout. A noter que les masques sont des jokers.

Lors de la phase B, les enchères sont, à proprement parler, des offres de cartes en un tour de table, le gagnant ayant un petit bonus. A noter que, si on ne présente pas de cartes lors de l'enchère "Pont", on perd 1 PV. Le tableau ci-dessous vous résume les gains de chaque enchère.

Et les effets des bâtiments, activable une fois par manche :

La situation finale, après décompte. Si je termine très loin, j'ai beaucoup accrcohé au jeu, avec ses priorités à adopter et le fait qu'on ne pourra pas se battre sur tout. Si je suis bien classé sur la piste de départage, c'est bien la seule chose rentable que j'ai pu faire !

Mes bâtiments construits pendant la partie, j'ai tâté de tout !

[Points : 66 – 61 – 52 – 44 – 36]

Durée de la partie : 1 heure 15 minutes

Note personnelle : 8/10

Puis je pratique Descendance, qui au contraire du précédent, est mieux servi thématiquement et j'y trouve le matériel encore plus somptueux.

J'ai tout misé sur l'église lors de cette partie, gagnant logiquement toutes les messes et plaçant 4 personnes sur la troisième fenêtre. Mais heureusement que mes adversaires n'ont pas profiter suffisamment du marché car je me faisait rattraper (bien peu d'avance finalement pour moi).

J'attends maintenant l'extension pour découvrir d'autres possibilités.

[Points : 56 – 51 – 50]

Durée de la partie : 1 heure 30 minutes

Note personnelle : 9/10