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Une semaine en Dordogne : la maison forte de Reignac (2/2)
Passons dans la pièce attenante au salon, qui est la salle d'armes.
Pas besoin de décrire à quoi pouvait bien servir ce lieu, situé en hauteur de la maison.
Mais au fond de la pièce, on accède à la petite chapelle seigneuriale et sa sacristie (vues les dimensions de la pièce, les visiteurs ne peuvent y entrer). Par contre, on peut admirer le meuble liturgique (ci-dessous).
Et derrière les grilles de la fenêtre visible sur la première photo de cette article, le bourdon de 1752.
Mais il est temps de monter sur les terrasses supérieures. On peut y voir quelques grottes (dont une dite des faux-monnayeurs) ou un film sur l'histoire du site.
Mais surtout, en passant d'une terrasse à l'autre, on a une belle vue sur la vallée (regardez, on devine la Vézère) et les champs bordant le cours d'eau.
Les terrasses forment maintenant un espace dégagé, mais comme vous pouvez le devine, c'était à l'origine un petit fort.
Il faut redescendre à l'étage inférieur pour voir la dernière pièce, la chambre de la comtesse, très XIXe.
Vous remarquerez le petit canon orienté vers la porte pour dissuader les importants, posé au-dessus du lit.
Un prie-Dieu et quelques bréviaires.
Des faux chiens plus vrais que nature !
Une meurtrière cruciforme en ressortant à l'aire libre, et d'autres signes ésotériques sur les pierres.
Une dernière vue sur la maison, en quittant la boutique (et en ayant aussi visiter la salle d'exposition sur tous les ustensiles liés à la torture - et l'humain ne manque pas d'imagination - ça fait froid dans le dos).
Tags : Dordogne, Vézère, Reignac
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