Visitons le principal édifice du lieu, l'église abbatiale.

L'église date du XII^e siècle, donc de style roman.

La façade de l'église.

Le chevet, avec absidiole, transept et clocher.

Au soleil, la pierre blanche apparaît de tout son éclat. À gauche, dan l'ombre, un ajout du XVI^e siècle : la galerie Renée-de-Bourbon (abbesse de Fontevraud).

La nef restaurée après la fermeture de la prison : 5 étages de dortoirs et d'ateliers étaient ici posés ! Vous remarquerez les voûtes en coupole.

La nef depuis le chœur.

Des chapiteaux plus ou moins dégradés.

Deux décors peints du XVII^e, ultimes vestiges du décor baroque d'avant la prison.

Le transept sud : l'embrasure de porte visible dans le mur, donnait accès à l'escalier des matines, pour permettre aux moniales de passer du dortoir au cloître.

Mais ce qui fait aussi la richesse et la renommée de Fontevraud, ce sont les gisants de la famille Plantagenêt (l'Anjou appartenait aux Anglais lors de la guerre de Cent Ans). Si les couleurs datent d'une restauration du XIX^e siècle, les gisants sont du XII^e siècle, réalisés à la demande d'Aliénor d'Aquitaine, pour elle (représentée avec un livre ouvert), son mari Henri II et son fils Richard Cœur de Lion. Le gisant d'Isabelle d'Angoulême, sa belle-fille (épouse de Jean Sans Terre), en bois date du XIII^e.

Voici les gisants d'Aliénor d'Aquitaine et Henri II.

Ceux de Richard Cœur de Lion et Isabelle d'Angoulême.