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Nantes : l'île Feydeau
Deuxième excursion à travers l'histoire de la construction des hôtels particuliers de l'île Feydeau. Oui, "île" car avant la Première Guerre mondiale la Loire coulait à ses pieds.
Mais auparavant, voici une belle façade sur le quai de la Fosse.
Et une statue un peu pâlichonne à un angle de rue.
Ce sont principalement des armateurs qui ont fait construire. En voici le plus bel exemple, qui occupe la façade ouest de l'île, donc tourné vers l'embouchure de la Loire : l'hôtel de la Villestreux.
Neptune, logique pour une ville maritime.
Quelqu'un peut-il me dire qui est représenté ici ?
Quand l'île Feydeau fut construite, les ingénieurs de l'époque l'ont basé sur de spilotis qui s'enfonçaient dans du sable. Conséquence logique : l'île s'affaissa sous l epoids des bâtiments, ce qui donne ça :
Impressionnant, non ?
Pénétrons maintenant dans la rue Kervégan, l'artère centrale de l'île et arrêtons-nous devant le n°13, avec ses représentations caricaturales des continents.
La façade.
Et les mascarons, représentés de droite à gauche quand on est face au bâtiment :
Un faune
L'Afrique
L'Asie
L'Amérique
Finissons ce petit tour par la cour Ovale , nommée ainsi car c'est la seule cour intérieure de l'île qui soit rectangulaire (c'est-à-dire à cheval sur deux lots). Elle est actuellement en cour de restauration, et voici de que cela donne.
Tags : Nantes, quai de la Fosse, île Feydeau
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Commentaires
Bonjour,
Je lis en ce moment "Le Décor nantais de l'armateur au XVIII° siècle", par Françoise Maillet. Ouvrage épuisé que j'ai eu passablement de difficultés à trouver. L'auteure a passé son enfance dans un appartement de la cour ovale. Très compétente, elle retrace admirablement la vie des armateurs et autres grands négociants de Nantes à l'époque de l'âge d'or de la cité, au XVIII° siècle. Vos excellentes photographies complètent de façon parfaite ma lecture ; elles me permettent de mieux imaginer la vie et l'esprit de ces armateurs et négociants richissimes du XVIII° ; lesquels avaient le don, bien affadi à notre époque, de savoir créer la beauté et l'harmonie avec leur argent.