Troisième journée, la plus intense, et qui fera ainsi l'objet de deux articles.

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On attaque en douceur avec San Juan, à 3 joueurs.

 

Christelle avait mal compris l'effet de l'arc de triomphe. Heureusement elle put poser deux monuments, mais ses bâtiments de production ne rapportaient pas assez (indigo et maïs) pour prétendre à plus.

 

Emmanuel a bien lutté, avec de beaux bâtiments de production, une chapelle efficaces. Dommage, l'arc de triomphe n'est pas assez valorisé.

 

La fonderie en argent m'a bien aidé, mais j'ai surtout deux bâtiments à 6 (palais et guilde), et les 3 monuments. J'ai donc beaucoup scoré.

 

[Points : 35 – 31 – 20]

Durée de la partie : 45 minutes

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Ensuite, une nouvelle partie de Tribun, avec l'extension Brutus, avec décompte des points, à 6 joueurs.

Nous avons été déçu par cette extension, un peu trop compliqué avec le joueur qui joue Brutus, car le rôle est bien difficile à jouer (je l'étais). Ce joueur peut faire 2 ou 3 actions par tour (tout dépend de la pioche de jetons), et avec les différentes cartes et possibilités offertes, ce n'est vraiment pas simple. Avec les nouveaux lieux proposés, c'est encore plus dur de faire des choix, et, si ça rallonge la durée de la partie, elle reste tout de même rapide : nous n'avons pas fait un tour de table.

 

[Points : 34 – 34 – 21 – 18 – 11 – 11]

Durée de la partie : 1 heure 30 minutes

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Après manger, une partie de Compatibility à 6 joueurs.

 

Nous avons assisté à une victoire des barbus à lunettes, devant deux couples mixtes. En tout cas, on ne s'est vraiment pas entendu, ma partenaire et moi (étudiez la photo...)

 

[Scores inutiles]

Durée de la partie : 1 heure

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On fait ensuite une partie de Peloponnes à 5 joueurs.

 

Nous acquerrons des tuiles aux enchères pour augmenter nos revenus en matière ou en population. Nous pourrons ainsi construire des bâtiments. Mais la cté de départ conditionne beaucoup trop la suite de la partie (la population est TRES importante), et on a presque trop de ressources, et pas assez d'argent.

 

Ma civilisation de départ, sans population. Il apparaît également nos réserves de bois, de pierre, de nourriture et d'amphores (qui sert de joker).

 

La partie est achevée, avec beaucoup de tuiles prises. Mais, comme pour Die Speicherstadt, la sauce n'a pas pris.

 

Ma civilisation finale, avec un faible niveau de population. Beaucoup de tuiles paysages, peu de bâtiments.

 

[Points : 36 – 36 – 25 – 24 – 20]

Durée de la partie : 1 heure 15 minutes

Deuxième journée, très remplie.

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Une partie de Gloria Mundi, à 5 joueurs, pour commencer.

Quand la partie s'est achevée, deux joueurs ont pu atteindre Carthage dans le même tour. L'un a réussi avec ses bâtiments jaunes, l'autre avec ses bâtiments verts. En plus, ce sont leurs voisins de droite respectifs qui ont subi les Barbares, et finissent donc bien loin. J'aime bien ce petit jeu d'enfoirés, où on ne contrôle pas grand chose.

 

[Distance à Carthage : Arrivé – Arrivé – 3 – 9 – 12]

Durée de la partie : 1 heure 30 minutes

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Je fais ensuite découvrir Fresco à trois adversaires, c'est donc une partie à 4 joueurs, avec les portraits et les couleurs tertiaires.

La fresque initiale.

 

Mon dernier tour où, en me levant tôt, je vais 4 fois à la cathédrale pour récupérer 3 tuiles (les combinaisons sont visibles à gauche) et restaurer l'autel avec les cubes restants. En plus, avec l'argent amassé, je vais encore scorer à la fin.

 

Une victoire large, aidée par la méconnaissance du jeu par mes adversaires. Une très bonne partie, qui a comblé mes adversaires.

[Points : 108 – 89 – 80 – 71]

Durée de la partie : 2 heures 15 minutes

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En attendant que les tables se libèrent, une partie solo de Roll Through The Ages. L'objectif ? faire le maximum de points en 10 tours.

 

Ma feuille de score, ponctuée de 26 points de développements, 18 de monuments, 10 points de bonus (sur les cités et les monuments).

 

Ca aide à patienter ce petit jeu de dés.

15 minutes pour 48 points, voilà les chiffres de cette partie.

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Une partie d'Un monde sans fin, à 3 joueurs.

 

Après la première période, les écarts ne sont pas importants. Il faut dire que nous avons eu des événements plutôt négatifs. Néanmoins 4 maisons ont été placées.

 

Pour la deuxième période, Karine s'échappe. J'ai toujours du mal à décolletr, n'ayant pas de matériau de construction. Encore une fois, je me concentrerai donc sur la peste.

 

A la fin de la partie, les écarts sont conséquents. Avec mes guérisons de malades, j'ai très bien remonté au score, mais les portes de la ville se sont fermées. Et Karine a continué de participer aux projets.

Une très bonne configuration, avec les revenus non distribués.

 

[Points : 54,5 – 43 – 33]

Durée de la partie : 1 heure

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Vient la soirée, et un petit jeu de cartes pour se reposer : Land unter, à 5 joueurs. Comme peur la partie précédente, j'étais le seul joueur !

Les mains étaient particulièrement disparates, dont deux mains à 6 bouées, qui ne se jouaient pas du tout de la même façon !

 

[Points : 15 – 14 – 10 – 10 – 8]

Durée de la partie : 1 heure 30 minutes

Lors de la première manche, Karine avait une main de 6 bouées, Lise en avait 2, Céline 5 bouées, Christelle 6 bouées, et moi 4 bouées.

Joueur	Manche 1	Manche 2	Manche 3	Manche 4	Manche 5
Karine (4)	1	3	3	2	-1
Lise (4)	0	2	2	4	2
Céline (2)	3	0	3	3	5
Christelle (3)	4	-1	2	0	3
Moi (1)	3	6	3	1	2

 

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Puis une partie de Loyang à 2 joueurs.

 

Karine a bien joué, mais peut-être que ses clients lui rapportaient moins d'argent que les miens. Au dernier tour elle avait tout de même 3 clients réguliers à fournir !

 

Pour ma part, ce sont les employés que je n'ai pas optimalement utilisé.

 

Pour en revenir aux différentes cartes :

- Les étals (en haut à gauche) proposent des échanges de légumes)

- Les employés (en bas à gauche) permett d'améliorer ses actions, en s' "aidant" éventuellement d'un adversaire.

- A droite les clients : réguliers en haut (fournir 2 légumes par tour), irréguliers en bas (fournir 3 légumes 1 fois).

L'obtention des cartes se fait lors de la distribution initiale : chaque joueur reçoit 4 cartes et, à son tour, soit pose une carte au marché (proposée à tout le monde), soit pose devant lui une carte de sa main et une carte prise au marché.

 

Vous pouvez voir en haut les champs cultivés (on obtient un champ par tour).

 

[Case atteinte : 17 – 15]

Durée de la partie : 1 heure

Première journée au grand week-end Ludo'Perche.

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Et on commence avec une partie de Tribun, à 5 joueurs, en mode conditions de victoire.

Laurent, qui n'avait pas encore joué, s'interroge sur les différentes possibilités offertes par ce jeu, qu'on peut qualifier de jeu de route :

- on pose nos pions dans les lieux et sur les cases qui nous intéressent.

- puis on résoud les différents lieux dans l'ordre : d'abord pour avoir des cartes, ensuite pour contrôler des factions.

 

Dans la configuration choisie, il fallait obtenir 3 conditions pour s'imposer, l'une d'elles étant d'être tribun.

 

Une vue générale de la tablée, lors de cette sympathique partie.

 

Mon plateau final : J'ai bien été tribun, j'ai le bon nombre de lauriers, mais je n'ai pas contrôlé assez de factions pour gagner.

 

Une mise en condition agréable, mais je reprocherai toujours à ce jeu d'être trop rapide (à peine un tour de table complet).

 

[Conditions remplies : 3 – 3 – 2 – 1 – 1]

Durée de la partie : 1 heure

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Puis c'est la découverte de Die Speicherstadt, toujours à 5 joueurs.

Chaque joueur dispose de pions à sa couleur, qu'il posera sur ce plateau pour récupérer les cartes présentées. Nous ne disposons que de 3 pions et il faut savoir que le prix d'une carte est déterminé par le nombre de pions qui la revendique. Des fois, c'est donc trop cher, on se retire et le prix baisse mécaniquement. C'est bien le seul intérêt de ce je, puisque le tirage des cartes, même si on connaît les cartes à acheter au début du tour, est trop important.

 

Un exemple de tour d'enchères : le bateau de gauche est très prisé, ce qui n'est pas le cas du suivant. Le pompier n'intéresse personne (des incendies se déclenchent plus ou moins régulièrement, et il vaut mieux avoir de forts pompiers !). Dans les autres ptyes de cartes, nous avons des contrats de marchandises et des bâtiments procurant des points.

 

Une vue des scores finaux.

 

Mes points, avec 2 contrats, un phare (1 pt par bateau), et un entrepôt plein.

 

A part le possesseur de jeu, personne autour de la table n'a été emballé par ce jeu trop aléatoire (tirages des cartes et des marchandises).

 

[Points : 20 – 20 – 19 – 16 – 13]

Durée de la partie : 1 heure

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Enfin, LA découverte du week-end : Loyang (Aux portes de Loyang est son titre exact) à 4 joueurs, par l'auteur d'Agricola et du Havre.

 

Le plateau de chaque joueur comporte :

- un magasin où l'on achète des légumes

- 4 emplacements pour placer 4 types de cartes (les clients (ir)réguliers, les étals, les employés)

- 1 piste de score.

Je reviendrai dans un prochain article sur les effets de ces cartes, un peu de patience.

 

Nous sommes des paysans qui cultivons différentes variétés de légumes, que nous allons vendre en ville auprès de nos clients. Nous avons besoin de cet argent pour progresser sur la piste de score (à chaque tour, la première case coûte 1, les suivantes le prix de la case, donc les prix augmentent). Il faut bien sûr avoir le plus haut possible à la fin des 9 tours de jeu.

 

Eric : Bien qu'il ait "triché" (plantation de poireau dans un champ qui ne l'autorisait pas), sa victoire est méritée, avec ses contrats juteux.

 

Laurent : Le proprétaire du jeu finit deuxième.

 

Jean-Luc : Beaucoup de cartes inutilisées, c'est dommage, il aurait peut-être pu aller plus haut.

 

Moi : N'ayant eu aucun client lors du premier tour, j'ai eu un démarrage délicat. J'ai bien eu plusieurs étals pour avoir des légumes, mais cela n'a pas suffi pour ne pas finir dernier.

 

Vraiment un excellent jeu, mais j'y reviendrai.

 

[Case atteinte : 17 – 16 – 16 – 15]

Durée de la partie : 3 heures

Voyons maintenant le lieu où se déroulait ces rencontres ludiques, à savoir la Maison Familiale Rurale, dans un ancien corps de ferme.

 

L'étable au premier plan, les anciens corps d'habitation à l'arrière-plan, qui servent de bureaux administratifs.

 

Une vue sur le bâtiment des chambres: 4 à 5 lits, espaces de rangements, toilettes et douches individuels, lits confortables, c'était vraiment le pied ! Petit bémol : il n'y a pas de rideaux aux fenêtres. Pas grave, les sacs poubelles servent à tout.

 

Une vue depuis l'escalier des dortoirs pour avoir une vue sur le réfectoire qui servait de salle de jeux principale.

 

Ci-dessous, la même salle la nuit.

Mon grand week-end ludique s'est donc déroulé à la Ferte-Bernard, chef-lieu d'arrondissement de la Sarthe, à mi-chemin entre Le Mans et Chartres. Profitant d'un moment d'accalmie (du temps et du jeu), je pars à la visite du centre historique de la ville.

 

Quand on se ballade dans le centre, on franchit plusieurs ponts, l'Huisne, la rivière qui traverse le centre historique, se scindant en plusieurs bras. Ici une vue sur la porte Saint-Julien, ancien vestige des remparts.

 

La porte Saint-Julien de face.

 

Une succession de photos, prises au hasard des rues :

 

 

 

 

Les halles Denis Béalet, transformées en salle de spectacle :

 

Mais la Ferté-Bernard, c'est surtout l'église Notre-Dame-des-Marais, deuxième bâtiment religieux le plus visité du département ligérien. Voici une série de photos de l'édifice, vu sous différents angles.

 

 

 

 

Avant de partir, une photo animalière de la Même, une autre rivière traversant la cité fertinoise.