Après l'exposition, je reprends le RER jusqu'à Boussy-Saint-Antoine, pour remonter le cours de l'Yerres jusqu'à Brunoy, soit 2 heures de marche. Il fait très chaud, c'est donc particulièrement appréciable de rester à l'ombre et au frais.

Petite traversée de la forêt de Sénart.

Et on longe l'Yerres, tranquillement.

Les enfants ont grandi.

Une passerelle, un moulin, c'est bien.

Arrivé à Brunoy, on longe le viaduc et la voie ferrée pour atteindre la gare.

Le balisage typique des mes randonnées franciliennes.

Il faut très beau et chaud, il faut vraiment chercher la fraîcheur. Rendons-nous donc d'abord à Yerres, dans la propriété du peintre impressionniste Gustave Caillebotte, où une exposition de la rivière aux abords de sa propriété était visible ce printemps.

L'entrée de la propriété.

La cour d'honneur.

A droite, la ferme, où se tenait l'exposition.

Le Casin, la demeure familiale.

Le chalet suisse.

Un banc couvert, très japonisant.

L'orangerie, siège d'une restauration rapide.

Un kiosque, et dessous, dans la grotte artificielle, une impressionnante glacière (l'ancêtre du réfrigérateur).

Une vue du parc.

Le soir, je vais comme d'habitude au Meisia me restaurer et jouer. Ce furent pour une fois des jeux tranquilles, plus ou moins intéressants.

On commence avec Las Vegas, un jeu de dés au casino.

A chacune des 3 manches, on dispose une certaine somme d'argent devant chaque casino. Puis, dans l'ordre du tour, chaque joueur lance ses dés , choisit une des faces obtenues et place les dés ayant cette face sur un casino. Quand tous les dés sont placés, on résout chaque casino, les billets étant attribués par nombre décroissant des dés de chaque joueur. Sauf qu'en cas d'égalité, on saute les joueurs qui ne peuvent être départagés ! Un jeu de prise de risque donc, idéal pour commencer une soirée.

[Points : 400 – 400 – 290 – 250 – 220]

Durée de la partie : 1 heure

Note personnelle : 8/10

Puis je fais une partie de Non merci.

Chaque joueur commence avec 11 jetons. Il y a 33 cartes numérotées de 3 à 35, et 9 cartes sont aléatoirement écartées. Les cartes restantes sont mélangées, formant une pioche puis une carte est révélée. A son tour, soit on place un jeton sur la carte pour dire qu'elle ne nous intéresse pas, soit on récupère les cartes avec les jetons posés dessus.

Une fois toutes les cartes récupérées, on calcule son score : pour chaque suite de carte qu'on a pu constituer, on prend la plus faible (donc si on a une carte toute seule, on prend la valeur de cette carte). On additionne ces cartes, on retranche le nombre de jetons qu'il nous reste, et il faut avoir le moins de points.

Ainsi, les cartes de fortes valeurs semblent peu intéressantes, et beaucoup de jetons sont posés dessus, contrairement aux cartes de plus faibles valeurs. Et on prend des paris ("J'ai le 14 et le 17, je vais bien récupérer le 15 et le 16").

Un bien sympathique jeu de carte.

[Scores non notés, mais j'ai gagné]

Durée de la partie : 45 minutes

Note personnelle : 7,5/10

Enfin, on découvre Piña Pirata, qui est une actualisation de l'Uno (se débarrasser de toutes ses cartes, en respectant certaines contraintes). Ici, on pose des animaux pirates, de façon qu'entre deux cartes consécutives, un même animal soit présent. Quand un joueur gagne, il récupère un quart de carte au trésor, et introduit une règle additionnelle, qui agit sur un animal précis. Puis on recommence, jusqu'à ce qu'un joueur complète entièrement sa carte au trésor.

Je n'ai pas accroché, d'une part par la longueur d'une partie (il faut qu'un joueur gagne 4 manches, ce qui, à 5 joueurs, peut faire que la partie dure 16 manches), d'autre part, les animaux ne son clairement pas assez différenciés, surtout si lumière artificielle, enfin parce que les règles additionnelles peuvent considérablement rallonger le temps d'une manche. Imaginez-vous jouer 3 heures au Uno ?

Quitte à faire une partie d'un vieux jeu actualisé, autant jouer au Roi des Nains.

[2 manches disputées]

Durée de la partie : 45 minutes

Note personnelle : 3/10

Il fait beau, et chaud, en ce milieu de mois de mai 2014. Il faut donc rechercher la fraîcheur, et les plans d'eau (naturels ou artificiels) sont donc tout indiqués pour cela. Voici donc une promenade autour du plan d'eau de Choisy-le-Roi - Villeneuve-Saint-Georges. Une boucle d'environ 90 minutes.

On sort du RER C pour tout d'abord longer la Seine et ses nombreuses péniches.

On passe à côté d'une ferme pédagogique avant d'entrer dans le parc. On va d'abord plein nord, admirant les avironneurs au travail.

Puis, en descendant vers le sud, outre les nombreux joggeurs, on peut prendre un peu de hauteur et marcher sur un talus à côté des voies de la gare de triage.

De là-haut, on a une belle vue sur le parc sportif.

Et puis, on admire ces mignons petits canetons.

Ou encore le ballet des hirondelles de cheminée, qui doivent nourrir leur progéniture.