Découvrons ensemble le château de Bonaguil.

Un donjon-éperon, un vaste logis, des bâtiments fonctionnels dans le basse-cour, et plusieurs systèmes défensifs.

 

Si le château est bien ruiné, les différentes parties restent très reconnaissables.

 

La barbacane et le donjon, quand on entre dans l'enceinte (vous pouvez cliquer sur l'image).

 

En prenant la petite rampe d'accès, on quitte la barbacane...

 

...et on passe à côté du colombier.

 

Passage du deuxième système défensif, avec ce pont-levis, où le donjon pourrait paraître bien menaçant.

 

On arrive alors dans la basse-cour, et son ancienne fontaine, bien cachée.

 

On descend dans le bâtiment du fournil (le premier niveau était certainement une pièce d'habitation).

 

Les belles fenêtres du donjon.

 

Les deux fours du fournil.

Regardez l'agencement des pierres sur la voûte, on retrouve le même style dans la casemate ("maison à tuer") ci-dessous.

La casemate est un tunnel défensif, avec ses meurtrières et ses différents types d'ouverture.

 

Une entrée de bâtiment pas toujours engageante pour un visiteur...

 

Le jardin médiéval reconstitué, quelques édifices en ruine, et toujours le donjon.

 

Le château est bâti sur un rocher, avec une grotte traversante.

 

En ressortant de celle-ci, on passe devant ce moineau, poste défensif où une seule personne peut tenir (comme un moine est isolé).

 

La grosse tour ronde, la tour carrée, et le logis vus depuis la terrasse d'agrément.

 

Après avoir passé une chicane, on monte dans la tour carrée.

 

On peut ainsi admirer les cheminées du logis..

...les anciennes cuisines (la salle à manger était à droite)...

...et l'évier à côté de cette porte.

Une vue extérieure du logis.

L'objectif de la journée était de visiter le château ruiné de Bonaguil, un vrai château-fort du Moyen-Âge et ses systèmes défensifs (il n'a jamais été attaqué, le seigneur voulait surtout se protéger des villageois).

 

Et admettez que le château a fière allure !

 

Mais pour l'atteindre, on se stationne en bas du village, et on monte tranquillement.

 

 

 

 

Et à côté de l'entrée du château, l'église du village, et son clocher-mur.

 

 

Petit arrêt dans la bastide de Montcabrier, c'est-à-dire un village fortifié en hauteur, organisé un peu en carré militaire. Le système de défense n'est plus visible, mais bien l'organisation cartésienne, et le bourg a conservé ses demeures du Moyen-Âge avec les arcades des étals.

 

Le clocher-mur de l'église.

 

La nef, et sa voûte en petites pierres.

 

 

Un retable bien coloré.

 

Le ciseau est bien une enseigne du Moyen-Âge, et non une lubie du propriétaire.

 

Et une belle fenêtre Renaissance pour finir.

Martignac est un bourg perché sur une colline de la campagne lotoise.

 

Le village est surtout connu pour son église, mais les jardinières bordant le petit parc sont originales (réemploi ?).

 

 

Le clocher de l'église est à colombages, et semble fortifié.

 

Et depuis la route, l'église semble bien massive.

 

Mais le plus important se trouve avec des fresques murales du XV^e siècle, plus ou moins dégradées.

 

Sur le mur nord, deux grandes scènes sont représentées : en bas, le cortège des Péchés Capitaux.

 

Seuls cinq péchés (avec les petits démons voletant autour d'eux) sont encore reconnaissables, soit dans l'ordre -ci-dessous) : la Luxure, l'Envie, la Gourmandise, la Colère et la Paresse.

 

 

 

 

 

Sur la partie haute du mur, le Jugement Dernier, bien dégradé.

 

 

Le mur sud, lui, représente le Couronnement de la Vierge et la Jérusalem céleste, où Saint Pierre autorisent les bonnes âmes du Purgatoire à entrer.

 

 

 

Et trois ensembles de représentations sont visibles dans le chœur.

 

Un plafond, un très rare Dieu en Majesté et le Tétramorphe.

 

Au niveau des fenêtres, les Vertus Cardinales, traitées en grisaille.

 

Et à hauteur d'homme, une Mise au Tombeau et quelques anges.

 

 

Nous eûmes une seule journée de mauvais temps, l'occasion de faire un peu de voiture pour faire des visites de bâtiments. Les différentes épingles de cette carte seront donc décrits dans les prochains jours.