• Premier film vu pendant ces vacances de février : Blood diamond. L'histoire d'un mercenaire (Leonardo DiCaprio) et d'un pêcheur qui s'allient pour recherche un diamant qui aidera le premier à refaire une nouvelle vie et le second à retrouver sa famille. Par bien des aspects, ce film rappele Lord of war : dénonciation du trafic de diamants, images de guerre civile et d'enfants soldats, inertie de la communauté internationale devant les drames qui se jouent. Cependant, si Lord of war était presque un documentaire, Blood diamond relève clairement du cinéma.

    DiCaprio est très convaincant dans le rôle du mercenaire qui se repend, et on est vraiment plongé au coeur de l'action. Un très bon film.


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  • Retour à Libourne, pour une partie d'Alhambra, avec sa deuxième extension. Nous avons inséré les modules suivants :

    • Personnages (certains sont très puissants),
    • Camps militaires (ils rapportent des points supplémentaires, mais ils sont pénalisants quand ils arrivent en début de jeu)
    • Diamants (nouvelle monnaie qui apporte un petit +).

    Voici les configurations finales de chaque joueur :

    Et le score final (je suis le pion blanc, qui a 60 points de retard). En tout cas, cela se vérifie : c'est toujours le joueur orange qui gagne !


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  • On finit avec le dimanche et ma seule partie (il fallait tout de même que quelqu'un me ramène à la gare).


     

    - Yspahan : J'y ai rejoué depuis le Premier de l'An, et je l'apprécie davantage. Un tour se résume à lancer des dés, à prendre un tirage particulier et faire l'action associée, et à construire des bâtiments qui procurent bien sûr des avantages. Les actions possibles sont : prendre des chameaux et/ou de l'argent (utiles entre autre pour la construction des bâtiments), placer des pions au souk pour marquer des points, déplacer l'intendant pour envoyer des pions à la caravane, ou prendre une carte. Mais le mieux, c'est bien sûr d'y jouer.

    En tout cas, vive l'éditeur Ystari pour ses très bons jeux !

    Ci-après, un tirage de dés :


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  • Après une courte nuit, on embraye sur le samedi.


     

    - Medici : C'est un très bon jeu d'enchère, où les joueurs se disputent des denrées. A tour de rôle, chaque joueur propose un lot d'au plus 3 cartes aux enchères (sur la photo, deux raisins de valeur 4 et 5). L'enchère se déroule en un tour, et les joueurs payent en points de victoire. Une manche (il y en a 3 au total) s'arrête dès qu'il n'y a plus de cartes ou quand tous les joueurs ont 5 cartes. Les joueurs avancent alors leurs pions sur les colonnes indiquées par leurs cartes. Ensuite on procèdent à un décompte par denrée et sur la valeur totale des lots de chaque joueur, ce qui permet d'avoir de nouveux points à utiliser pour les enchères suivantes.

    Un très beau matériel, dommage seulement que les bateaux soient trop grands pour les cases (cf photo suivante montrant les scores finaux).

     


     

    - Age of steam : L'un des meilleurs jeux de ces dernières années. Un subtil jeu de construction de voies ferroviaires pour transporter des marchandises qui combine :

    1. Une phase d'enchères pour déterminer l'ordre du tour.
    2. Un choix d'actions spéciales pour avoir un avantage.
    3. Une phase de construction des voies (placement très important).
    4. Une phase de transport de marchandises, où, comme pour la phase suivante, il est assez vivement recommandé de gêner le développement de ses petits camarades.
    5. Une phase de perception des revenus, minorés par les frais de la compagnie et par les impôts.

    Vous pouvez admirer à quoi ressemble le plateau une fois la partie terminée.

    Il existe plusieurs extensions à ce jeu, plus ou moins officielles.


     

    - Ursuppe : Un jeu de développement et d'évolution, puisqu'on représente une colonie d'amibes dans la soupe primordiale. Notre nourriture est constituée des rejets des autres amibes, et l'acquisition de gènes nous procure certains avantages.

    C'est très rigolo, mais l'aspect scatologique peut rebuter.

    Configuration finale de la partie :

     


    - Land unter : Chaque joueur a une main de cartes, qui lui donne un certain nombre de bouées.

    Lors de chaque pli pour l'acquisition d'une carte de niveau, le joeur ayant mis la plus forte carte gagne le niveau le plus bas, le deuxième la deuxième carte, les autres rien. Ensuite, le joueur ayant le plus haut niveau perd une bouée; quand on n'a plus de bouée, on est éliminé pour la manche. Pour le décompte, on marque un point par bouée restante et un point pour le niveau le plus bas.

    Il y a autant de manches que de joueurs, chaque joueur passant sa main à son voisin de gauche.

    Un très bon petit jeu.


     

    - Imperial : Nous sommes des hommes d'affaire qui investissons dans les empires européens du XiXe siècle (France, Angleterre, Prusse, Italie, Autriche-Hongrie, Russie), le joueur ayant la plus forte somme d'actions dans un pays contrôlant celui-ci. On essaye de développer ces empires, n'hésitant pas à se les échanger en achetant de nouvelles actions.

    Un très bon jeu, aux règles relativement faciles, où il faut sentir les bons coups. Ce qui n'est pas évident lors d'une première partie !


    - Les Princes de Florence : Je vous en ai parlé dans l'article précédent. Vous trouverez ci-après les scores et un plateau finaux. Sachez que cet excellentissime jeu va très bientôt être réédité en français.


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  • Pour le premier week-end de février (soit du 2 au 4), je suis remonté sur Rennes (7 heures de train) pour faire du 48 h de jeu quasi non-stop. Certains me traiteront de fou, mais quand on a une passion...

    On commence par la soirée du vendredi :

    - Kronos : Nous construisons des bâtiments civils, militaires et religieux dans des domaines que l'on essaye de contrôler. L'originalité du jeu vient du fait que l'on évolue sur trois plateaux en parallèle, où l'échelle du temps a son importance. Je n'entrerai pas dans les détails, il faut y jouer car le matériel est très agréable, et c'est un jeu français !

    Pour ma première partie, je me suis pris une belle rouste.


     

    - Les princes de Florence : Le principe du jeu est très simple. Chaque joueur a 21 "tâches" (7 enchères et 14 actions) pour engranger un maximum de points. Nous représentons des mécènes de la ville italienne et nous devons faire en sorte que les meilleurs artistes viennent chez nous réaliser leurs plus belles oeuvres. Pour cela, il faut les mettre en condition (un bâtiment pour travailler, un paysage pour s'inspirer, une liberté pour s'exprimer). Il y a beaucoup de possibilités, mais des choix cruciaux à faire.

    Ci-après, les scores finaux (j'étais le pion marron, en troisième position).

    Quelques exemples de plateaux, à la fin de la partie. Vous comprendrez que cela ressemble parfois à Tetris.

     


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