-
Par deepdelver le 31 Août 2019 à 12:00
Voici notre chambre d'hôtel, au calme. On profitera bien du lit et de la douche, même si côté sommeil, ce ne sera pas encore ça (lourdeur de l'atmosphère suite au passage des orages : la canicule est terminée, place aux nuages !)
La vue depuis notre chambre, avec le clocher de l'église locale.
Nous sommes à mi-parcours et avons repéré un restaurant bistronomique. On se fait donc plaisir, alors que l'orage éclate au-dehors.
Sympa, le cadre de restaurant, non !
On commence notre dîner pour une garbure revisité : sur une palette de haricots tarnais, la garbure est montée en glace, accompagnée d'une chips de jambon ! Tout simplement dé-li-cieux !
Ensuite, j'ai pris une truite pyrénéenne dans sa sauce d'huître, sur lit de pâtes à l'encre de seiche. Tout aussi excellent. Évidemment, les desserts étaient du même acabit.
En bref, nous nous sommes régalés.
votre commentaire -
Par deepdelver le 30 Août 2019 à 12:00
Pour atteindre le col de Liar, il a fallu presque quatre heures (mon frère a avancé prudemment sur les crêtes, et moi il a fallu que je fasse le détour par la forêt). Pour ensuite descendre à Argelès-Gazost, il nous faudra 3 heures, qui nous paraîtrons bien longue.
Une descente tranquille en lacets nous permettra de rejoindre une piste. Pas vraiment à l'abri du soleil, elle nous fait rejoindre une route. Longée sur 1 km, en plein soleil, et en montée, on souffrira beaucoup. Une descente toute droite et franche nous amènera à Arras-en-Lavedan, où on pourra recharger nos gourdes. La descente finale sur Argelès-Gazost sera plus tranquille et plus agréable, mais nous serons bien content d'arriver à notre hôtel.
Voici la piste en lacet, très large et sans danger, avec vous permanent sur le val d'Azun. Mon frère, allergique, souffrira beaucoup du passage dans les fougères. En face, on voit Arrens-Marsous, bien de départ de notre périple.
Toujours Arrens-Marsous.
Pas de photo ensuite jusqu'à la grande descente : on commençait à être fatigués, et cela ne valait pas le coup.
Jusqu'à ce qu'une trouée nous permette de voir le village d'Arras-en-Lavedan et derrière, le lac d'Arcizans-Avant.
Zoom sur l'église et le château médieval (en cours de restauration) d'Arras-en-Lavedan.
Mais avant la grande descente, une pause ombragée autour de cette table de pierre. On souffre de la chaleur, on n'a plus beaucoup d'eau, et on n'est pas encore arrivé ! (plus d'une heure à faire encore).
Le sentier, pédagogique, en chemin creux est agréable, mais assez abrupte.
Mais on atteint enfin Arras-en-Lavedan, que l'on traverse. Cette fontaine délivre une eau potable fraîche, et comme vous pouvez le voir, on en profite !
On repart bien regonflés pour Argelès, et le sentier de descente, très bien aménagé, tout doux, en grande partie en forêt, nous permet d'observer la vallée d'Argelès.
Et en tout cas, on ne manque pas d'indications !
Partis à 8h30, nous arriveront à Argelès-Gazost (sous-préfecture des Hautes-Pyrénées), à 17h. Heureusement, l'hôtel est juste à côté de sentier de GRP !
votre commentaire -
Par deepdelver le 29 Août 2019 à 12:00
Troisième journée de marche, la plus chaude. La première partie s'est à peu près bien passé (jusqu'au col de Liar, au-dessus d'Arcizans-Dessus, mais la suite fut plus éprouvante.
Il faut compter un peu plus d'une heure pour rejoindre le col de Couret (une petite montée de 300 mètres). En ce point, soit on passe par les crêtes, soit on passe par la forêt pour rejoindre le col de Liar. Vous allez voir ci-dessous ce que j'ai choisi.
Une vue arrière du refuge de Haugarou, au départ.
La descente se fait ranquillement, par de larges chemins fauchés, ou le long d'un ruisseau.
On quitte le GR de Saint-Jacques pour le GRP, en atteignant d'abord le col de Couret.
Petite vue de la forêt.
On passe devant cette maison-résidence secondaire.
ET la grimpette commence. Sauf qu'ici, si on a un trs beau point de vue, il fallait couper à travers champ. On redescend donc, ce qui a fait perdre un petit quart d'heure.
Il y a alors une montée plus franche en forêt, et on débouche au col de Couret. On a pu y observer des vautours, et observer le val d'Azun dans des brumes de chaleur. (ci-dessous, image agrandie en cliquant dessus)
S'offre donc maintenant le choix du chemin à emprunter pour rejoindre le col de Liar. Confiants, nous prenons le sentier direct par les crêtes.
La montée commence tranquillement au travers de fougères : le pic de Bazès se dégage derrière nous, ainsi que quelques hauts sommets pyrénéens. (image agrandie en cliquant dessus)
Nous allons rejoindre la ligne d'arbres, pour passer vraiment sur les crêtes.
Le temps est au beau fixe, et tout se passe bien.
Mais voilà, le sentier se transforme en passage sur des rochers, qu'il faut escalader. Et là, je suis complètement bloqué, pris de vertige. Incapable d'aller plus loin, je vais faire demi-tour pour passer par la forêt. Ce qui m'occasionne un détour d'une heure de marche.
Mon frère, lui, a continué : paysages magnifiques, mais il m'a confirmé que je n'aurai pas pu avancuer : même lui a dû avancer précautionneusement.
Pour ma part, le sentier en forêt, plutôt horizontal était très agréable. Surtout que j'étais à l'ombre !
Et les deux sentiers rejoignent le col de Liar : mon frère est arrivé d'en haut, et moi par la droite.
votre commentaire -
Par deepdelver le 28 Août 2019 à 12:00
Voici l'arrivée au refuge d'Haugarou, repris depuis cette année par un jeune couple de Nordistes.
Dans ce refuge, voici le réfectoire-salon, particulièrement grand.
Montée à l'étage, avec un grand dortoir et une mezzanine. Ce soir-là, comme nous n'étions que 5, nous avons pu dormir en bas, avec suffisamment d'espace. Par contre, la chaleur nous a encore fait veiller assez tard.
Mais avant, pendant l'après-midi, on s'est tranquillement allongé sur des transats.
Et le lendemain, on partira par là !
Petit matin, on met nos chaussures avant de partir.
votre commentaire -
Par deepdelver le 27 Août 2019 à 12:00
Deuxième partie : on passe par quelques cols, avant de descendre sur Haugarou : un peu plus de deux heures de marche.
Au revoir le lac de Soum et le cirque du Litor !
Le long de l'agréable sentier (qui emprunte un bout de GR du chemin de Saint-Jacques, on peut dire qu'il fait chaud : on ne distingue pas les chaînes de sommets au loin.
Par contre, on peut voir d'où on est parti la veille : Arrens.
Un sentier agréable, non ? (image agrandie en cliquant dessus)
Cela fait 4 heures que nous marchons (marche effective). On va se poser sous le pic de Bazès. Nous aurions pu aller à son sommet, mais la montée était raide et il faisait chaud. Nous nous sommes arrêtés au col de Bazès, en-dessous.
On en profite pour faire aérer nos vêtements.
Enfin, en début d'après-midi, on peut descendre vers le refuge d'Haugarou.
Une petite pause à l'ombre.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique