Il y a 8 jours, un super week-end fut organisé pour ma mère. Nous avons notamment merché au soleil le long de l'Erdre, et au retour, au port de la Grimaudière, des cormorans faisant sécher leurs ailes et un cygne faisant sa toilette, ont été dérangés par l'arrivée d'un héron. Qu'à cela ne tienne, j'avais mon appareil photo en bandoulière.

 

 

Le dimanche était vraiment une très belle journée, et je m'étais levé tôt pour profiter de la visite exceptionnelle de la tour Saint-Jacques, un ancien clocher qui trône à Châtelet. Malheureusement pour moi, un car de touristes asiatiques avait déjà tout réservé, il me faudra être encore patient.

Qu'à cela ne tienne, j'ai visiter le moulin restauré d'Ivry, le seul moulin à vent encore debout du Val-de-Marne, et qui se trouve à 2 pas de chez moi. Une visite très intéressante sur son histoire et sa fonction (1 heure pendant laquelle j'étais seul avec le guide), et qui pourrait m'inciter à devenir guide à mon tour.

Deux vues de ce moulin, l'une de face, avec les ailes au repos, l'autre de côté, pour bien voir la quueue servant à orienter le toit, et donc les ailes du moulin face au vent.

 

Le voyage à Nantes était de nouveau orgaisé cette année (découverte des monuments de la ville, à travers des œuvres d'art contemporain). Mais cette année, je n'était pas très motivé pour prendre des photos. Toute fois, cette famille de canards m'a fait sourire, et j'ai pris aussi l'entrée du château des ducs de Bretagne (dans les douves, des hommes se noient – des mannequins, une performance artistique plutôt dérangeante).

 

Le lendemain, je pars visiter le musée de la Vie Romantique, situé dans le 9^e arrondissement, dans un quartier nommé "Nouvelle Athènes".

La petite place Saint-Georges et ses hôtels particuliers.

 

L'allée menant au musée.

 

Le musée, ancienne maison d'un peintre hollandais du XIX^e siècle. Le rez-de-chaussée est consacré à George Sand, l'étage aux œuvres (peinture et sculpture) de ce mouvement artistique du milieu du XIX^e siècle.

 

Le jardin, qui est dorénavant un salon de thé.

 

L'autre côté de la cour, avec les anciens ateliers.

 

En repartant, petite halte devant cette carte des vins, qui reprend le schéma du métro parisien.

Comme il a fait très beau cet été, c'était le temps idéal pour faire des déambulations dans Paris, comme en ce 19 août avec Auteuil. 2 heures de marche au sud-ouest, en partant de Saint-Cloud et en remontant vers Radio-France (l'immeuble rond sur la photo satellite).

 

Départ depuis la place de la porte de Saint-Cloud, avec ces colonnes vestiges de l'Exposition de 1937.

 

Après être passé devant le cimetière d'Auteuil, on traverse le boulevard Exelmans pour prendre la rue de Musset pour arriver devant le laboratoire aérodynamique d'Eiffel, où le célèbre architecte a mené quelques expériences. Laboratoire visitable que quelques jours dans l'année (peut-être lors des prochaines Journées du patrimoine ?).

 

On remonte ensuite toute la rue Boileau, avec arrêt obligatoire devant le hameau Boileau. Je pense que vous avez compris, les promeneurs sont indésirables. Et le gardien veille au grain, admirez la petite caméra sur la photo ci-dessous.

 

Une ambiance villageoise dans cette rue Boileau.

 

Et une entrée condamnée, c'est inhabituel pour être souligné.

Sur le fronton, on voit bien l'ancien numéro, et la place de la hampe.

 

On prend alors la rue d'Auteuil, avec l'auberge du Mouton Blanc, où se réunissait au XVIII^e-XIX^e si-ècle de célèbres intellectuels (j'ai oublié leurs noms).

La rue d'Auteuil a vraiment conservé un aspect villageois avec ses maisons basses.

 

 

Dans la rue du Buis, cette masion a accueilli Olympe de Gouges, une féministe du XVII^e siècle.

 

L'église Notre-Dame-d'Auteuil, reconstruite au XIXe siècle. Le curé a été obligé d'apposer sur le côté le blason de Paris, soit un symbole pas vraiment religieux.

 

 

Une image qui se passe de description.

 

On rejoint ensuite la Seine pour prendre le quai Louis Blériot.

On remonte au nord, pour passer à côté du pont Mirabeau, dans le spiles sont constitués de deux navires de pierre, avec une allégorie à la poupe et à la proue. De ce côté-ci (orienté au sud), on admire Paris et le Commerce, en zoom ci-dessous.

 

 

Un poème de Guillaume Apollinaire.

 

Avant de revenir à l'intérieur des terres, la Seine et la tour Eiffel.

 

Dernier tiers du parcours, avec notamment cette jeune femme acceuillante rue Perrichont.

 

On emprunte la rue de La Fontaine au niveau de Castel Béranger, chef-d'œuvre de Guimard, représentatif de l'art nouveau.

 

Le siège des Orphelins d'Auteuil, institution catholique de réinsertion des orphelins, et des jeunes en difficulté.

 

Le siège de Radio-France.

 

La place Rodin, bien guillerette.

 

Et pour finir, la rue Dangeau, avec de belles cariatides sur l'immeuble ci-dessous.