-
Par deepdelver le 4 Juin 2014 à 12:00
En ce premier week-end de mai, il fait très beau, c'est donc l'occasion de sortir loin de paris et découvrir d'autres aspects de l'Île-de-France. Je commence ainsi tout doucement, par une balade d'une heure dans la ville de Sannois. Elle comporte deux parties distinctes :
- traversée du centre-ville jusqu'à l'autoroute (même en passant par des petites rues, cela n'a pas beaucoup d'intérêt)
- montée jusqu'au moulin, bien plus intéressante (de vrais chemins de terre, traversée d'un petit bois, pour atteindre le seul moulin à pivot restant en Ile-de-France).
La première section permet juste de passer à côté de l'église, de facture XIXe, Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Une fois franchie l'autoroute, on grimpe par une rue étroite le long du cimetière. Arrivé en haut, il faut tourner à droite, ce qui me surprend car un espace dégagé se profile en face. En fait, après seulement 50 mètre, voilà ce qui s'offre à votre regard :
Une très belle vue sur Paris, par le sud-ouest (cliquez pour agrandir et détailler ce que l'on voit).
On repart alors tranquillement, par des passages et chemins, jusqu'à monter tout droit en forêt.
Arrivé en haut, il faut contourner la pointe pour admirer le moulin de Sannois :
On redescend alors, toujours en forêt, verts le centre-ville. Quand on atteint l'autoroute, on la longe sur quelques mètres avant de passer en-dessous. Au moins, les graffeurs ont rendu plus guilleret le mur de béton.
Encore une traversée peu passionnante de la ville et avant de repartir, je visite l'ancien hôtel de ville, transformée en musée local. Il s'y produit l'exposition d'artistes du coin.
votre commentaire -
Par deepdelver le 15 Mai 2014 à 12:00
Direction le nord-est et la commune de Sevran, pour faire le tour du parc de la Poudrerie.
Il faut tout d'abord rejoindre le parc depuis la station de RER, ce qui permet de longer un golf, mais aussi de découvrir cette borne kilométrique enserrée dans le trottoir.
Le parc de la Poudrerie était le siège d'une usine nationale de confection de poudre, usine fermée il y a à peu près un demi-siècle. Il en reste des vestiges, comme ces arches.
De l'arche, je prends cette grande allée vers l'est. Avec ses nombreuses allées, ses restes de voies ferrées, le parc est grand pour croiser des joggeurs, cyclistes, et autres promeneurs avec leur famille.
Ces murs de béton datent bien de l'usine (protection ou essais des poudre). Ils sont maintenant reconvertis en fresque colorée.
Une loupe, ou encore une production anarchique de cambium par l'arbre. Pas dangereux pour lui, mais impressionnant pour le promeneur.
Quelques constructions restantes de l'usine, autour du Boris, comme ses arches qui acheminaient les conduites de vapeur.
Le Boris.
Le groupe XI (derrière ce tenait un atelier de poudre, en bois).
Encore une arche, perdue au milieu de la forêt.
En me dirigeant vers le pavillon Maurouard, je surprends cet écureuil, qui a bien voulu se faire prendre en photo, 2 fois plutôt qu'1 !
Le pavillon Maurouard, qui contenait la turbine à vapeur et assurait la distribution de la vapeur aux différents ateliers, disposés en demi-cercles autour du pavillon.
Entre les ateliers étaient disposés ces merlons, qui contenaient l'explosion des ateliers.
Un pavillon sans porte ni fenêtre.
On repart vers la gare en longeant le canal de l'Ourcq.
Une poule d'eau.
votre commentaire -
Par deepdelver le 29 Avril 2014 à 12:00
Il fait vraiment très beau, et le printemps est bien installé (au sens où la neige a bien fondu). C'est dommage de rester enfermé sans en profiter !
Me voici donc parti pour une boucle de 3 heures de marche avec Amandine. Départ du bourg de Valmeinier, à 1500 m, pour atteindre un col dans la direction de Valloire. Beaucoup de pistes forestières, quelques pas (plus ou moins profonds) dans la neige, et une très belle récompense finale.
Première halte à Pierre Brune, une ferme en ruines, où un banc est aménagé (compter ½ heure). Vue sur la Maurienne et Pointe Rénod.
Je fais le tour de la ruine (seul le poulailler est à peu près bien conservé).
Le massif de la Croix des Têtes, au-dessus du col du Télégraphe.
Après 1h30 de marche, on arrive aux 3 Croix et la chapelle Notre-Dame-de-la-Vie. Est déjà se détache les Aiguilles d'Arves.
Un très agréable lieu de pique-nique (plusieurs tables sont aménagées).
Les fameuses aiguilles, reproduites sur une célèbre marque d'eau minérale.
Et maintenant le panorama, du nord au sud (en cliquant sur les images, les panoramas s'afficheront en taille réelle, avec les noms des sommets).
On repart ensuite vers Valmeinier, et on rejoint la piste de l'Armera. On la longe, et on arrive aux Frasses. Les propriétaires de ce chalet ont une très belle vue.
On prend enfin un chemin de traverse, non damé (qu'est-ce qu'on s'y enfonçait !) pour traverser le hameau du Tour.
votre commentaire -
Par deepdelver le 3 Avril 2014 à 12:00
Il faisait beau, très beau en cette semaine du milieu du mois de mars. Cela a eu pour conséquence d'avoir un pic de pollution sur Paris. Autant dire que, le week-end venu, j'avais envie de m'aérer la tête. Voilà pourquoi je suis parti à Esbly (commune à 40 km à l'est de Paris, un peu au sud de Meaux), en profitant en plus des transports en commun gratuits.
Cette promenade de 2 heures le long des canaux me fera l plus grand bien, surtout que je ne croiserai pas grand-monde en ce samedi midi.
On commence par longer le canal de Montry, ancien canal de navigation, où la nature a repris ses droits.
Ce couple de cygnes m'observe sur la berge, et semble attendre quelque chose de ma part. Malheureusement, je n'ai rien pour eux.
Le printemps arrive tout doucement, quelques arbres sont en fleurs, d'autres bourgeonnent.
Un petit pont de bois pour mener à des propriétés privées, mais l'entretien laisse à désirer.
Une mésange charbonnière m'observant du coin de l'œil.
Un sentier typique de bord de rivière.
Le retour vers le canal de Chalifert n'est pas forcément agréable (on longe des propriétés, sans nécessairement suivre le Grand Morin). Par contre, la suite (aller-retour jusqu'à Condé) me fait beaucoup penser au canal de Nantes à Brest. Un canal large, aux nombreux canards colvert et autres poules d'eau, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
A l'approche de Condé, je me pose pour pique-niquer. La tranquillité de la campagne est juste interrompue, de temps en temps, par le passage lointain d'un Transilien.
De retour à Esbly, prise de vue d'un pont sur le canal de Chalifert.
Le canal de Chalifert à gauche, celui de Montry à droite, je suis revenu à mon point de départ.
Je traverse le bourg d'Esbly pour rejoindre la gare, l'occasion de découvrir ces vieilles enseignes.
votre commentaire -
Par deepdelver le 28 Mars 2014 à 12:00
Enfin arrivé sur la plage, on remonte la côte jusqu'au bourg des Moutiers, en passant devant de nombreux carrelets.
Le carrelet, est le nom du filet (carré) accroché aux perches visibles ci-dessus, au bout de la cabane. A marée haute, le pêcheur peut venir faire plonger son filet pour y prendre des poissons nageant à proximité de la surface. Cette pratique a surtout lieu en Charente et Gironde, mais subsiste en Vendée et Loire-Atlantique.
En ce dimanche après-midi, c'était marée basse, nous n'avons donc pas pu voir les filets en action.
Un panneau en hommage au Lancastria.
Des pontons sont démontés (conséquence des tempêtes de ces dernières années ?).
Le carrelet est tendu, prêt à l'emploi.
Le ponton d'accès peut être assez long (souvent, il y a une échelle d'accès depuis la plage).
Certains oiseaux profitent de la marée basse pour se sustenter.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique