• Après toutes ces visites, si on marchait un peu ? Nous avons eu le temps de faire deux boucles autour de Meymac, la première orientée spiritualité, la seconde sur l'action de l'homme et la gestion de la forêt... avec quelques points de vue.

     

    Parcours

    Le circuit de cette première marche d'un peu plus de deux heures, avec quelques montées et descentes, aux alentours des 900 mètres d'altitude.

     

    Présentation

    Petite présentation du circuit, excellemment balisé.

     

    L'Arfeuille et le hameau de la commune de Saint-Sulpice-les-Bois où se trouve la mairie. Tous les hameaux concentrent des fermes en pierre, et de belles maisons bien entretenues, comme ci-dessous.

     

    Hameau de l'Arfeuillère

     

    Pour commencer, on se faufile entre les maisons, pour franchir un ruisseau, avant de remonter à l'église.

    Hameau de l'Arfeuillère

     

    Chemin

     

    Eglise de Saint-Sulpice-les-Bois

    L'église de Saint-Sulpice-les-Bois porte bien son nom : elle est dédiée à Saint-Sulpice, et est perdue en pleine forêt.

     

    Calvaire-reposoir

    De même que le cimetière, avec sa croix typiquement limousine, puisque le socle sert de reposoir aux cercueils avant de les descendre dans la tombe.

     

    En forêt

    Tapis de mousse dans une forêt de pins.

     

    Après avoir contourné un sommet, nous descendons vers le hameau de Freyte.

    Plateau de Millevaches

     

    Eglise de Freyte

    Son cimetière, sa chapelle, et la plus ancienne croix de la commune, atypique (ci-dessous).

    Croix

     

    Chapelle de Freyte

    La chapelle de Freyte est intérieurement remarquable

     

    Chapelle de Freyte

    Voûte lambrissée, et dalles-sépultures.

     

    Pour le retour, on doit longer des champs, d'où le passage de quelques échelles de clôture.

    Passage d'échelle

     

    En forêt

    Un sentier creux, ou un passage de ruisseau, c'est tout aussi agréable.

    Sur la Triouzoune


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  • Meymac, en Corrèze, est la "capitale" du PNR du plateau de Millevaches. Et c'est un bourg vivant en été, où il fait bon déambuler.

     

    Cave

    Mais avant tout, Meymac est célèbre pour... ses négociants en vin de Bordeaux, eh oui ! Il y a environ un siècle, comme il n'y avait pas grand-chose à faire dans le coin, un certain Gaye-Bordas a eu l'idée de faire du démarchage des vins de Bordeaux dans le nord de la France et en Belgique. Ça a tellement bien marché, que d'autres personnes l'ont suivi, et cela a enrichi la ville. Il y a donc de belles demeures à Meymac, bourge d'environ 3000 habitants en plein cœur de la France.

     

    Fontaine

    La Grand Rue, en pente, est dominé par cette fontaine en pierre de Volvic.

     

    Maison

    Deux belles maisons de négociants en vin, en granit.

     

    Grand Rue

    Petite rue étroite, aux belles maisons de pierre.

     

    Beffroi

    Retournons-nous, et le beffroi domine la ville.

     

    Grand Rue

    Du pied du beffroi, la Grand Rue mène à l'église.

     

    Beffroi

    Cela fait (un peu) penser à la tour de l'Horloge à Aubusson, non ?

     

    Maison des Ventadour

    Une des plus vieilles maisons de Meymac : celles des Ventadour.

     

    Maison Gaye-Bordas

    La maison de Gaye-Bordas, un peu excentrique.

     

    Rue Saint-Pierre

    La rue Saint-Pierre, avec quelques pans de bois.

     

    Tour-escalier

    Une tour-escalier à côté de la place de l'église.

     

    Hôtel-Dieu et halles

    A côté de l'église, l'ancien Hôtel-Dieu, et les halles.

    Halles

     

     

    Eglise Saint-Léger

    L'église Saint-Léger, de face, et de profil.

    Eglise Saint-Léger

     

     

    Ancienne abbaye

    Le chevet de l'église. Le bâtiment de gauche correspond aux anciens bâtiments de l'abbaye, aujourd'hui siège de musées.

     

    Chapiteaux

    L'église , de facture romane, avec des chapiteaux tortueux.

     

    Mais Meymac est aussi célèbre pour sa Vierge noire du XIIe siècle, de style oriental.

    Vierge noire

     

    Vierge noire


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  • Nous entrons maintenant dans le PNR du plateau de Millevaches, et dépasserons la source de la Creuse. Pour savoir à quoi ressemble ce plateau, on grimpe (en voiture) sur le mont Noir, à 746 m, pour avoir un panorama sur le plateau. Rendez-vous donc à Saint-Georges-Nigremont.

    Le village

    Le bourg de Saint-Georges n'a que cinq maisons (dont la mairie), et l'église.

     

    Eglise

    L'église, massive mais élégante, et son clocher-porche aux trois cloches bien visibles.

    Clocher

     

    Et voilà le plateau de Millevaches, depuis la place de l'église. N'hésitez pas à cliquer sur l'image, pour mieux voir. Un plateau qui oscille entre 700 et 976 mètres, qui fourmille de coins pittoresques.

    Panorama

     


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  • Maisons d'Aubusson

    De belles maisons restaurées, pour rendre plus vivant le quartier (beaucoup de maisons sont à vendre et de commerce fermées en Creuse et en Corrèze).

     

    Faux-filet de limousine

    Un faux-filet de Limousine, tendre à souhait, cuit à la perfection.

     

    Pont de la Terrade

    Le pont de la Terrade une fois la nuit tombée.

    Pont de la Terrade

     

    Quartier de la Terrade

    Le quartier de la Terrade.


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  • Aubusson est donc mondialement célèbre pour son art de faire des tapisseries, sur des métiers de basse lisse surtout. Réaliser une tapisserie demande beaucoup de main-d'œuvre, car chaque étape du processus implique des techniques différentes :

    • un commanditaire (plutôt fortuné)
    • un peintre pour représenter visuellement les désirs du commanditaire
    • un cartonnier, qui transforme la peinture sur un carton, qui est reproduit à l'envers, en utilisant tout un système de couleurs propre à l'ouvrage à réaliser
    • un lissier pour faire la tapisserie en tant que telle, en suivant le carton
    • éventuellement des repriseurs pour les dernières touches.

     

    Nous avons visité quatre lieux différents à Aubusson, tous complémentaires, pour bien connaître cette activité, en déclin : 5000 lissiers lors de la promulgation des manufactures royales sous Louis XIV, 1500 au début du XXe siècle, à peine 150 aujourd'hui. C'est dû principalement à un manque de commandes. Cela coûte cher de faire une tapisserie : il faut compter environ 1 mois de travail pour un lissier pour réaliser 1 m² de tapisserie.


    Premier musée visité : le musée des cartons de tapisserie

    Cartons

     

    Cartons

     

    Cartons

    Si, auparavant, les cartons servent de patrons pour plusieurs tapisseries, actuellement, les cartons sont constitués de cases numérotées, chaque numéro correspondant à une couleur précise. Car il faut trouver les couleurs qui permettront à chacun de bien voir les différentes nuances, de loin (plusieurs techniques existent pour cela).

     

    Poinçon

    Désolé pour cette photo floue : voici un poinçon, qui permettait aux apprentis lissiers, de décalquer les motifs représentés sur un carton.


    Dans la Maison du tapissier, on y admire surtout l'organisation d'un commerce de tapisserie : magasin en bas, lieux de vie au milieu, ateliers en haut de la maison.

    Salon du tapissier

     

    Tapisserie contemporaine

    Quelques tapisseries contemporaines ornent les murs.

     

    Métier de basse lisse

    Voici un métier de basse lisse : le lissier (uniquement des hommes pour ce type de métier), s'assoit sur le banc incliné face aux films de trame. Il appuie successivement sur les pédales, pour séparer les fils de trame pairs et impairs, afin de faire passer ses flûtes de laine (coton, ou soie pour les ouvrages les plus fins), en suivant le carton placé sous les fils de trame. Il utilise des grattoirs et peigne pour que les fils soit bien serrés. La tapisserie est donc réalisée à l'envers (ce qui permet de cacher les fils coupés lors des changements de couleur), et l'ouvrier ne peut voir qu'à la fin si la travail est réussi ou pas, lorsque la tapisserie est déroulée.


    On a également déambulé dans une manufacture en activité (il n'y a plus qu'une dizaine de personnes y travaillant actuellement).

     

    Magasin de laine

    Voici le magasin de laine, avec toutes les pelotes possibles et imaginables.

     

    Métier de haute lisse

    Un métier de haute lisse, réservé aux femmes (qui sont assises, la tapisserie étant réalisé verticalement). Pour réaliser cette savonnerie (un tapis), 3 femmes travaillent simultanément.

     

    Lissiers au travail

    Des lissiers au travail : voyez toutes les flûtes qu'ils utilisent (les petites pelotes de laine).

     

    Atelier de restauration

    Un atelier de restauration, où tout est repris au fil et à l'aiguille.


    Enfin, le musée de la Cité internationale, où l'on peut admirer 80 pièces de tapisseries, entre le XVe et le XXIe siècle.

    Licorne au millefleurs

    La plus vieille tapisserie conservée à Aubusson (désolé pour le floutage) : une licorne aux millefleurs.

     

    Les deux Sybilles

    Les deux Sybilles, au XVIe-XVIIe siècle.

     

    Décor aux armes de Brühl

    Une tapisserie réalisée pour une manufacture royale d'Aubusson, reconnaissable à son pourtour bleu.

     

    Portrait tissé

    Une peinture ? Non, un portrait tissé à la soie !

     

    Enfin, des œuvres plus contemporaines.

    Tapisserie de Picasso

    Une tapisserie de Picasso.

     

    Tapisserie de Braque

    Une tapisserie de Georges Braque.

     

     

    Tapisserie de Tolkien

    La Cité internationale est jeune (inaugurée en 2016), c'est pourquoi elle s'est lancé dans un vaste projet : retranscrire en tapisserie des images de Tolkien. Ces tapisseries voyageront à travers le monde, pour montrer le savoir-faire des lissiers aubussonnais. Voici la première tapisserie réalisée, de toute beauté.


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