Après une très belle journée dans un parc aquatique (et beaucoup de coups de soleil attrapés), mon frère et moi nous promenons tranquillement en après-midi le long du Hâvre, rivière passant par Oudon et se jetant dans la Loire.

 

Vue sur le clocher et la célèbre tour d'Oudon (déjà mentionnée il y a un an).

 

Plaine marécageuse, le Hâvre aux très nombreux nénuphars, et la tour se découpant. C'est très paisible !

 

Au point septentrional, en franchissant une passerelle, double vue sur la rivière.

 

En cette fin d'hiver, je profite de la venue de Tonio et Doro pour visiter le Parlement de Bretagne, actuel cour d'appel de Rennes.

 

Pardon, d'abord une vue de la nef de la cathédrale Saint-Pierre de Rennes.

 

 

 

La belle façade du Parlement, premier bâtiment civil en pierre de la cathédrale bretonne.

 

La cour intérieure, avec l'escalier menant à la salle des pas perdus (escalier Gabriel).

 

La porte d'accès à la salle des pas perdus, d'origine, mais restauré après l'incendie de 1994.

 

La grande salle, lumineuse, des pas perdus, et son plafond en berceau, et en bois doré.

 

Fleur de lys et hermine, symboles de la France et de la Bretagne.

 

Symboles qu'on retrouve sur les plafonds des galeries, avec le chiffre de Napoléon III (il y a beaucoup de chiffres disséminé dans le bâtiment, je ne vous les montrerai pas tous).

 

La grand-chambre, superbe salle d'apparat, au plafond flottant., tout en bois, avec peintures d'époque (XVII^e siècle).

 

 

La loge d'Anne d'Autriche, femme de Louis XIII, qui n'est jamais venue à Rennes : la loge n'a pas d'accès !

 

De très belles restaurations (saurez-vous trouver les traces de l'incendie sur la photo ci-dessous ?)

 

Direction le conseil de la grand-chambre :les tapisseries sont malheureusement détruites, non par le grand incendie, mais lors d'un court-circuit chez le restaurateur !

 

Justice et religion était très liées sous l'Ancien Régime, c'est bien entendu actuellement inconcevable !

 

Quelques médaillons en gros plan.

 

 

Une horloge dans une salle d'audience, mais arrêtée.

Terminons par la visite de l'église principale de Vitré : Notre-Dame. Elle est particulière d'une part par ses pignons crénelés sur les façades (par exemple ici ouest et sud).

 

 

Mais aussi (et surtout) par sa chaire extérieure

 

Entrons dans l'église.

 

Une nef assez claire (bon, il y a aussi les jeux de lumière, à la voûte repeinte.

 

Les collatéraux sont riches de nombreuses chapelles.

 

 

Le chœur est spécial, car il correspond à l'emplacement de l'église primaire et au chœur des moines bénédictins (on reconnaît l'emplacement des stalles).

 

La blason des barons du Vitré au XV^e siècle, avec la fleur de lys française et l'hermine bretonne.

 

Et voici les bâtiments de l'ancien prieuré bénédictin, accueil aujourd'hui d'associations culturelles.

 

L'ancien cloître.

 

 

Une dernière vue sur le quartier du Rachapt et la Vilaine, et on rentre.

Nous voici donc devant le château, avec les tours Saint-Laurent au sud (à gauche) et de la Madeleine (car en face de l'ancien couvent de Sainte-Marie-Madeleine) au nord, et le châtelet au centre.

 

Le château fut d'abord construit au XII^e siècle, sur un éperon rocheux. D'ailleurs, on voit le rocher et les bases (pierres non taillées) ici, avec la plus vieille tour, doute au Véel.

 

La tour de la Madeleine et le fond le faubourg de Rachapt.

 

Par-dessus la tour au Véel, celle de l'Argenterie, en fer-à-cheval.

 

Le châtelet, très imposant :

Et petite originalité : il y a deux ponts-levis (piétons et charrettes).

 

Dans la cour du château, de gauche à droite : tour de l'Orangerie, tour de l'Oratoire et logis (siège actuel de la mairie, notamment).

 

La tour de la Madeleine, qu'on ne peut actuellement visiter. Au premier plan, un autre vestige du château originel : une porte romane bicolore.

 

La tour Saint-Laurent, dans laquelle on trouve aux niveaux inférieurs les dispositifs défensifs, et dans les niveaux supérieurs résidentiels les salles du musée de Vitré.

 

On voit bien les quatre niveaux du châtelet depuis le chemin de ronde.

 

Au centre du châtelet, la tour d'un escalier à vis. À droite, la cheminée signale une ancienne pièce; à gauche, la porte condamnée et les corbeaux, un ancien accès au chemin de ronde pour les soldats.

 

Le logis, plutôt Renaissance avec ses fenêtres à meneaux.

 

Du chemin de ronde, vue sur le quartier de l'église Sainte-Croix.

 

Enfin, quelques pièces remarquables du musée : un retable aux 32 émaux de Limoges.

 

Deux éléments mobiliers symboles de la richesse des marchands d'étoffes vitréens : une porte d'entrée, dite d'Adam et Ève.

 

 

Et une très belle cheminée de 1583, où le marchand présente sa bourse, et sa femme ses gants.

 Entrons maintenant dans le cœur historique de la ville, par son point sud-ouest : la place Saint-Yves.

Ici se trouvait une porte défendue par deux tours, pour avoir accès à la ville close. Seule la tour est est encore bien visible, la tour est étant encastrée dans une maison.

 

De cette place part la route d'Embas (ou d'En-bas, car passant sous le château).

 

On peut admirer les rues étroites, et toutes les maisons à pans de bois.

 

Je vous présente la maison biscornue du coin : l'hôtel du Bol d'Or. La tour à gauche, où l'on devine d'anciennes ouvertures, contient un escalier à vis.

 

Après être remontée vers l'est, empruntons au nord la rue de la Baudrairie (par rapport aux artisans du cuir).

 

 

 

Troisième rue caractéristique : celle de la Poterie.

 

Vitré doit aussi si richesse architecturale aux marchands d'étoffe (lin et chanvre), qui commerçait avec le monde à la Renaissance, et iils ne se privaient pas de le montrer (j'en parlerai dans l'article sur le château).

 

La rue de la Poterie est surtout reconnue, pour ses nombreuses maisons à porche.

 

À droite la rue de la Poterie; a gauche la rue de Sévigné. Au centre la maison de l'Isle. Est-elle ainsi nommée parce qu'on peut en faire le tour, comme pour un rond-point ?

 

L'autre côté de la maison de l'Isle.

 

Encore quelques maisons à porche sur la place Notre-Dame.

 

Passons maintenant dans la partie militaire de la ville, avec ses tours et ses remparts. Ci-dessus, la tour de la Bridole à l'est.

 

La poterne Saint-Pierre, pour sortir de la ville et descendre vers la Vilaine.

 

La promenade des remparts, au nord de la ville close. Le bâtiment blanc est l'ancien prieuré des Bénédictins, et on devine au fond la tour de la Madeleine (château).

 

 

Et maintenant, partant à l'assaut du château !On voit ci-dessus, de gauche à droite :

• la tour Saint-Laurent
• le logis
• le châtelet
• la tour de la Madeleine