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Une nouvelle soirée chez Philippe avec deux découvertes, pour un bilan mi-figue mi-raisin.
Avec tout d'abord Macao, dans une configuration 3 joueurs.
La partie se déroule en 12 tours. On choisit au départ de chaque tour une carte nous donnant des avantages pour la suite de la partie. Pour pouvoir en bénéficier, il faut la construire en utilisant des cubes de couleur, récupérables grâce aux dés, et à plus ou moins long terme. On peut aussi varier l'ordre du tour, récupérer des marchandises, vendre ces marchandises contre des points (avec ces mêmes cubes) ou convertir de l'argent en points. Le système de planification est une bonne trouvaille (plus on anticipe, plus on aura d'actions) mais le peu de choix (2 dés parmi 6) et la hasard trop flagrant des dés et des cartes ne m'ont pas convaincu.
Nous sommes en milieu de partie et, si les scores se tiennent, ce n'est qu'une illusion. Je souffre déjà de ma dernière position dans l'ordre du tour (et il faudrait que je dépense 4 cubes pour inverser la tendance, bien trop précieux), aussi suis-je déjà parti sur les mers.
La fin de partie, avec Philippe qui l'emporte largement, et sans contestation possible, vu toutes les combos qu'il pouvait réaliser.
J'ai vraiment été déçu par cette réalisation feldienne, et n'en apprécie que mieux les châteaux de Bourgogne.
[Points : 76 – 66 – 50]
Durée de la partie : 2 heures 30 minutes
Et pour finir la soirée tranquillement, un nouveau jeu de Stefan Feld, toujours avec des dés, mais bien plus familial : It Happens, toujours à 3 joueurs.
A tour de rôle, chaque joueur lance un dé (qui peut être relancé en dépensant un ver), puis le pose sur une carte (dans la colonne où il a déjà des dés, sinon dans la colonne la plus à gauche). Si on atteint une case avec un dessin, on récupère l' "objet" associé. En fin de manche, sur chaque carte, le joueur ayant le plus grand nombre de points sur ses dés gagne le reine, le deuxièmele général. Et on peut gagner des vers supplémentaires. En fin de partie, les paires d'objets rapportent des points, les collections d'objet uniquement pour le joueur majoritaire.
La dernière manche, avant sa résolution. Un jeu rapide, aux dessins magnifiques, qui va bientôt rejoindre ma ludothèque.
[Points : 67 – 50 – 25]
Durée de la partie : 30 minutes
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Cela faisait bien longtemps que j'attendais d'en refaire une partie, c'est maintenant chose faite. Je présente (re pour Eric) le Sceptre de Zavandor à mon couple gentil.
J'incarne la sorcière, quand Eric est un kobold et Karine une magicienne. Habitué qu'ils sont aux gros jeux, ils rentrent assez bien dans la partie, surtout que c'est un sacré exercice de calcul mental !
Je me dirige vers la filière diamantifère (j'ai les deux boules de cristal), quand Eric, qui a trop d'espace disponible pour ses gemmes, et Karine font plutôt de l'émeraude.
Nous sommes au tour où les sentinelles sont potentiellement achetables et grâce à tous mon argent disponible, je pourrais en acheter deux dans le mêm tour. Il faut dire que c'est la première fois que j'ai 4 énergies concentrées de diamant !
Mais Eric se défend bien aussi, malgré sa spécialisation émeraude-diamant. Karine, elle, a plus de mal à suivre le rythme.
Je l'emporte d'une très courte tête avec mes deux sentinelles et mon talisman. Karine, elle, est un peu décrochée.
Mon plateau final, très concentré sur le diamant.
Le jeu a bien plu (même si pour moi, le temps passant, le jeu baisse un peu dans mon classement ludique), même si on est toujours près de ses sous.
[Points : 72 – 70 – 59]
Durée de la partie : 2 heures 15 minutes
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Visitons enfin le parc des Buttes-Chaumont, qui porte bien son nom !
L'ancien chemin de fer de Petite Ceinture, que la fin de la traversée longe (mais c'est une autre histoire).
Vue sur le pont de Brique (ou pont des Suicidés) et le temple de Vesta, qui culmine à 99m.
En rejoignant le pont, on passe devant une cascade "naturelle"...
Ah ça, les Parisiens profitent du beau temps !
Le temple de Vesta, à l'image du temple de Tivoli.
De ce lieu, la ve sur la butte Montmartre est éblouissante.
Le deuxième pont, ouvrage d'Eiffel, qui permet de revenir sur la terre ferme.
A la sortie du pont, en se retournant, on devine le temple.
En logeant le plan d'eau, on peut observer cette butte on ne peut plus artificielle.
Avant de quitter le parc, la mairie du XIXe et un pavillon se font face.
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La deuxième partie nous fait revenir le long du canal de la Villette, avant de redescendre vers la parc des Buttes-Chaumont.
Mais passons avant devant ce très bel édifice religieux : l'église Saint-Bernard-de-la-Chapelle.
La façade du transept sud.
Le portail d'entrée, à l'est.
Pas facile de le prendre de face, en plein soleil. Mais c'est pas mal tout de même.
On arrive donc ensuite à Stalingrad, où nous allons suivre le canal de la Villette (et Paris-Plage) jusqu'au pont-levant.
Deux vues du bassin, depuis la passerelle piétonne se trouvant à mi-chemin :
Côté Villette
Côté rotonde.
La façade de l'église Saint-Jacques-et-Saint-Christophe, provinciale d'après le guide.
Un mascaron rue de Lorraine, en chemin vers le parc.
Juste avant d'atteindre l'entrée nord du parc, voici l'église Sainte-Colette. J'aime beaucoup le clocher !
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Il fait très beau ce 31 juillet sur Paris, il est donc temps de ressortir pour continuer la traversée rive droite de Paris. Ce jour-là, je ferai la portion Place de Clichy - Buttes-Chaumont, qui vous sera raconté par 3 articles.
Le passage de Clichy montre l'opposition entre les immeubles modernes et des immeubles plus anciens (vous avez repéré l'enseigne ?).
On vient de passer au milieu du cimetière de Montmartre, et nous allons attaquer la butte, que ces lions semblents protéger.
On arrive rue Lepic, directement sur cette maison aux quatre statues.
Le passage du rocher de la Sorcière, typiquement montmartrois, est malheureusement inaccessible.
On s'élève, on s'élève, l'occasion d'admirer le dôme des Invalides.
Vous retrouverez maintenant des lieux déjà évoqués dans mes précédents circuits sur la butte, mais quand on aime. Ci-dessus le moulin Radet, enseigne du restaurant du moulin de la Galette.
On se dirige ensuite vers l'allée des Brouillards, l'occasion de voir l'un des 135 médaillons Arago sur la ligne du méridien de Paris.
Au bout de la rue Simon-Dereure, l'escalier donne accès à l'allée des Brouillards, peu connue, mais tellement charmante.
Au bout de l'allée, on débouche sur la rue de l'Abreuvoir, qui donne cette vue sur le campanile du Sacré-Cœur.
Et le voilà ce campanile ! Haut de 84 mètres, il jouxte la basilique.
Il y a évidemment du monde aujourd'hui, aussi je contourne la basilique par son chevet. Et en voici une vision latérale.
Saint-Georges terrassant le dragon.
A côté du campanile se dresse la bâtiment du Carmel, tout en brique.
On descend de la butte vers Château-Rouge en empruntant le passage Cottin...
Puis la rue du Chevalier de la Barre.
Une voiture originale, alors que le chemin longe (plus ou moins) le tracé aérien de la ligne 2.
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