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Par deepdelver le 26 Novembre 2012 à 12:00
Le soir, nouvelle soirée au théâtre. Avant d'évoquer la pièce, voici quelques photos de la salle du théâtre Antoine, puis de la porte Saint-Denis, que j'ai vu souvent de jour mais jamais de nuit.
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Par deepdelver le 23 Novembre 2012 à 12:00
On revient dans le centre de Paris, pas très loin des Halles, pour visiter un lieu historique : la tour Jean-Sans-Peur, seul vestige du palais des ducs de Bourgogne. Cette tour a été érigée au début du XVe siècle, et mérite largement le détour pour son architecture, les seuls latrines encore en bon état de Paris (mais on ne peut pas les utiliser), mais aussi pour la muséographie (contexte historique, vie dans une demeure de la fin du Moyen-Âge) et les expositions temporaires très intéressantes (lors de notre vise, elle portait sur le vin).
Au deuxième niveau, dans une salle ouverte à tous les vents (certainement construites pour servir de piler aux pièces supérieures), on distingue très bien les signatures des tailleurs de pierre. On retrouve les mêmes de haut en bas du le tour, ce qui démontre l'exécution rapide de celle-ci, sans vice de forme.
La voûte de la salle ouverte.
En haut de l'escalier à vis principale, des blasons sont représentés sur les vitres. Ces deux décorations (au-dessus et au-dessous), le rabot et le fil à plomb, symboles de Jean-Sans-Peur, démontre qu'il était sans pitié pour ses ennemis (il a fait assassiner le frère du roi de France, tout de même).
A gauche le blason de Jean-Sans-Peur (fleur de lys du royaume-de-France, lyon flamand pour la région d'oridine de sa mère), à droite le blason de sa mère (avec le damier bavarois).
En hat de l'escalier à vis, il y a cette superbe voûte végétale avec des feuille de chêne, de houblon et d'aubépine.
La Tour depuis son pied (face sud au mur très épais).
On retrouve le rabot et le fil à plomb au-dessus de cette fenêtre. Le duc savait recevoir !
Des photos de la tour éclairée, à la nuit tombante.
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Par deepdelver le 22 Novembre 2012 à 12:00
Direction Passy pour visiter le musée du vin, construit dans les anciennes caves d'une congrégation religieuse. Le ticket d'entrée comprend une dégustation en fin de visite (pas de visite guidée), ce qui explique son tarif assez élevé.
On déambule sous terre, dans des couloirs étroits et en passant devant des vitrines montrant les différents outils du vigneron et des activités ayant trait au vin (tonnellerie, pichet, verrerie...). Voici quelques-unes de ces vitrines :
Et comme nous sommes sur l'ancien emplacement d'un lieu saint, des chapiteaux (sûrement fabriqués récemment) nous rappellent la fonction originelle du lieu :
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Par deepdelver le 21 Novembre 2012 à 12:00
En ce 3 novembre, c'est une grande journée qui nous attend, ma mère, mon frère et moi, avec pour commencer la visite de la Grande Mosquée de Paris.
Cette mosquée fut construite dans les années 1920-1930, en hommage aux Africains du Nord morts pour la France lors de la première guerre mondiale.
Comme ce sont des architectes et artistes maghrébiens qui ont construits l'édifice, le minaret (haut de 26 mètres), a une forme carrée, et non ronde.
L'entrée principale surmontée du croissant et de l'étoile à 5 branches vertes de l'islam.
La visite de la mosquée, orchestrée par une femme dévote, commence par l'ancienne salle des ablutions.
La mosaïque sous les arcades.
La parte d'accès aux jardins.
Le décor de la porte.
Les jardins de la mosquée, bien qu'on soit début novembre et que les fleurs aient pratiquement disparus, sont tout de même fort appréciables, à l'abri du bruit et propices à la méditation.
Une terrasse avecl'accès à la chambre des ablutions.
De l'autre côté, vue sur le minaret.
Les colonnades extérieures du jardin.
La bibliothèque de la mosquée, avec des ouvrages en 3 langues (arabe, français, anglais). Au mur, des sourates du Coran.
Un Coran, justement, exposé en vitrine.
Pratiquement à l'opposé, cdette pièce est la salle de conférence, où l'imam reçoit.
Les très belles tentures rouges sur les murs.
Et on finit avec la salle de prière, accessible depuis la salle des ablutions. Ci-dessus la décoration au-dessus du porche.
L'entrée de la salle de prière, strictement interdite aux non croyants.
Tapis vert, couleur sacrée, où les "cases" sont orientées vers La Mecque. Cette direction est également indiqué par le mihrab, niche aménagée dans le mur. On distingue au fond le minbar, d'où officie l'imam lors du sermon du vendredi.
Derrière ce rideau se trouve l'espace de prière des femmes.
Un thé à la menthe accompagné de patisseries orientales, nous pouvons poursuivre notre périple.
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Par deepdelver le 15 Octobre 2012 à 12:00
Un livre est sorti il y a une quinzaine d'années, édité par le Conseil général, qui liste une cinquantaine d'arbres remarquables en Loire-Atlantique. Ce premier dimanche d'automne était l'occasion d'en découvrir 3, avec ma mère.
Tout d'abord un peuplier sur la commune de Sainte-Luce, original avec ses branches en parapluie inversé :
Ce peuplier est situé sur l'île Clémentine, un parc très agréablement aménagé en bord de Loire, propcie au repos et au farniente.
Deuxième visite, toujours à Sainte-Luce, pour un châtaignier millénaire situé en plein quartier résidentiel, alors que c'est un arbre plutôt rural. Il rappelle qu'il y a quelques sicèles, le lieu était uniquement occupé de fermes et que l'arbres, du moins ses fruits, servait de nourriture aux paysans du coin.
Enfin, dans la parc de la Fleuriaye à Carquefou, voici un séquoia californien bien loin de ses congénères.
L'originalaité de cet arbre est ces 2 branches qui ont pratiquement touché le sol avant de remonter vers le ciel (le séquoia est un arbre élancé).
Une grosse boursouflure sur cette branche. Non, je ne parle pas de moi !
Le séquoia à côté du château de la Fleuriaye.
Une plaque contextuelle, posée à l'occasion du 150e anniversaire de la plantation de cet arbre.
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