Arrivés le 23 juin en fin de journée de Grenoble, ma mère , mon frère et moi prenons nos quartiers dans la chambre d'hôtel. Puis, nous partons longer le lac pour revenir dans le centre de Stresa, dîner à un très bon restaurant (pâtes al dente, pizzas fines, et digestif offert si prise d'au moins un dessert).

Nous voyons alors les montagnes bordant le lac dans la brume, mais surtout nous admirons les derniers rayons de soleil frappant les deux îles Borromée les plus proches de Stresa :

Isola Superiore, ou isola dei Pescatori (île des Pêcheurs).

 

Isola Bella, en l'honneur de l'épouse de Charles Borromée (Isabelle), et ses très beaux jardins en terrasse. J'y reviendrai plus en détail dans quelques jours.

 

 

 

Quelques volatiles du coin, un caneton qui fait sa promenade du soir, et deux couples de grèbes huppés, un peu ballotés par les vagues.

Pour mes vacances estivales habituelles, fin juin-début juillet, je suis parti dans les Alpes. Une semaine en Italie, et plus précisément les lacs italiens, au nord de Milan (enfin, deux d'entre eux), puis une semaine à randonner autour de Grenoble.

Commençons donc par l'Italie, et le lac Majeur, un superbe lac de montagne. 4 jours autour, ce n'est pas assez !

Notre hôtel était situé à Stresa, et voici comment s'est composé le séjour :

• On longe la rive occidentale de Stresa à Locarno (1^er jour)
• On monte en haut du Mottarone pour avoir le panorama sur les lacs, et on visite l'ermitage de Santa Caterina (un peu au sud de Laveno) (2^e jour)
• On découvre les îles Barromée (on les distingue sur la carte, entre Stresa et Verbania) (3^e jour)
• On fait le tour du lac d'Orta (4^e jour).

 

Il fait assez beau ence début mai, il faut vraiment en profiter, vu le printemps particulièrement maussade que nous avons cette année. Direction donc le 17e arrondissement pour découvrir les Ternes, ancien quartier de Neuilly-sur-Seine avant la vague d'annexion parisienne de 1860.

 

Départ sous l'Arc de Triomphe. Préparatifs du 8-Mai obligent, on ne peut en faire le tour. Je décovure n"anmoins la tombe du soldat inconnu.

 

Côté Défense, on admire la monumentalité des scupltures, à savoir :

 

La Résistance

 

et la Paix.

Pas de visite aujour'dhui (pas vraiment le temps, ni l'envie), on part donc faire le petit tour au nord.

 

Rue de Montenotte, un restaurateur profite de l'ancienne devanture d'une boulangerie pour se faure remarquer.

 

La place des Ternes et ses fleuristes.

 

Dans une cour intérieure rue Poncelet, voilà un drôle de décor, plus ou moins antique.

 

Rue Bayen, et ses commerce de proximité font vraiment penser à un jour de marché perpétuel. Avec une devanture de boucherie chevaline, de plus en plus rares.

 

La fameuse fontaine Wallace.

 

L'ancien château des Ternes, dont il ne reste que cette porte isolée, et dont le bâtiment central a été éventré pour laisser passer une ruelle !

 

La villa des Ternes et très difficile d'accès (propriété privée). Nous avons tout de même pu entrer admirer cette guérite de gardien

et l'allée centrale.

 

Pas très loin de la porte Maillot, la chapelle de la Compassion, et ce tombeau qui rend hommage au fils de Napoléon III, mort accidentellement à cet endroit.

 

Ne sont-ils pas mignons ces enfants gravés au-dessus d'une porte d'entrée ?

 

Enfin, la place Saint-Ferdinand, avec cette sculpture qui rend hommage au premizer Français ayant eu un permis de conduire ! (je ne me souviens plus de son nom).

Notre-Dame a fait la une de l'actualité ces derniers jours, pour un fait divers. L'occasion de vous faire découvrir l'intérieur de ce magnifique édifice religieux.

 

La nef, de style gothique, à trois niveaux (arcades, galerie, fenêtres hautes), fait 30 mètres sous voûte. Un bel exemple du style gothique, avec les croisées d'ogives.

 

Dans le chœur, l'ensemble sculptural représentant le Vœu de Louis XIII.

 

Les vitraux du chœur.

 

Détail de la rose occideentale, avec une Vierge à l'Enfant au centre (normal), les douze apôtres, les Vices et les Vertus.

 

Nous sommes à la croisée de la nef et du transept, pour admirer les vitraux de ce dernier. Vôté sud, en-dessous de la rose, une succession de lancettes. Les 4 centrales, avec ces hommes montés sur des géants, symbolisent que le Noveau Testament s'appuie sur l'Ancien.

 

Côté nord, la rose (en détail ci-dessous) et les vitraux.

 

 

Au pied du chœur, côté sud, la statue de la Vierge, dite Notre-Dame-de-Paris, au pied de laquelle Paul Claudel s'est converti un soir de Noël.

 

Pour finir la viste guidée (très instructive), voici la clôture du chœur, avec différentes scènes de la vie de Jésus (voir ci-dessous).

 

 

 

On arrive à rentrer dans le chœur, pour mieux voir le Vœu de Lousi XIII,

les stalles,

et la nef.

 

Je reveindrai pour visiter cette fois-ci les tours, et embrasser le panorama. Mais je vais attendre qu'il fasse plus beau, et surtout plus chaud !

 

En repartant, une petite vue sur la tour de l'Horloge restaurée. On ne s'en lasse pas.

En février, j'étais dejà venue à Notre-Dame pour voir les nouvelles cloches. Cette fois-ci, je fais une vraie visite de la cathédrale avec ma mère et une amie. Ce premier artcile parle de la 'extérieur, le suivant évoquera l'intérieur. Et un petit souvenir au passage.

La visite passe par la structure mise en place pour le jubilé, où l'on peut admirer des vitraux figuratifs de Le Chevallier, qui furent mis en place dans les fenêtres hautes de la cathédrale entre les deux guerres. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, ces vitraux furent mis à l'abri, et on demande à Le Chevallier de faire plutôt des vitraux non figuratifs, ce qu'il fit.

 

 

La façade occidentale de la cathédrale avec les trois portails (de gauche à droite, celui de la Vierge, du Jugement Dernier et de Sainte-Anne), la galerie des Rois, la rose et les tours.

 

Sur la galerie des rois, restaurée par Viollet-le-Duc, cette statue, avec le lion caractéristique, représente le roi de Judée.

 

De part et d'autre du portail central, deux allégories : l'Eglise, tout en majesté, et la Synagogue (ci-dessous), en déchéance, pour rappeler aux personnes que la seul vrai foi est catholique.

 

 

 

Le portail de la Vierge, et le tympazn représente la Dormition-Assomption-Couronnement. On reconnaît parmi les statues encadrant l'entrée Saint-Denis (à gauche) avec sa tête coupée...

et Sainte-Geneviève (à droite), patronne dees Parisiens, avec un démon et un ange sur ses épaules.

 

Le portail du Jugement Dernier (les morts sortent de leurs tombeaux, ils sont soumis à la pesée, Jésus supervise; le Paradis est à gauche, l'Enfer à droite). Vous pouvez remarquer qu'il y a 2 teintes de pierre : au 18^e siècle, ce portail a été cassé pour que les processions puissent se dérouler normalement, sans avoir à démonter les objets ainsi portés. Mais Viollet-le-Duc a rétabli tout cela au 19^e siècle.

 

Le portail de Sainte-Anne, au style roman, alors que la cathédrale est gothique : reprise du portail de la précédente cathédrale du 12^e siècle.