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Par deepdelver le 13 Juin 2012 à 12:00
(image cliquable)
À un mois du début de ma marche pyrénéenne (ou plutôt dans 15 jours à la parution de cet article), il faut s'entraîner. Et c'est ce que propose ce circuit autour du Mont Aiguille, premier sommet vaincu dans l'histoire de l'alpinisme. Une marche de 5 heures, avec 1000 mètres de dénivelé positif, dont 600 mètres dès le départ (montée au col de l'Aupet, point de départ des voies d'escalade du mont).
Et vous allez voir plusieurs aspects du gros bouchon.
Première vision, côté sud-ouest, sur une petite piste forestière qui part du village de Richardière.
Après une montée à l'abri du soleil en forêt (sur un sentier un peu boueux), on débouche à l'air libre. On se rend compte que le végétal reprend petit à petit ses droits après la fonte des nieges. Heureusement, on est toujours à l'ombre.
On approche du col, et on découvre la façade occidentale du mont.
Petite pause au col de l'Aupet, l'occasion de voir les premières fleurs, des gentianes.
(image cliquable)
On ne s'en rend pas compte, mais derrière ces monts se trouve la réserve des Hauts Plateaux du Vercors.
Le point culminant du Vercors, à quelques encablures seulement : le Grand Veymont.
Alors que l'on s'arrête au pied du chemin d'accès (disons plutôt une trace dans un pierrier) vers le site d'escalade, un chamois traverse notre champ de vision. Quelle belle occasion de le photographier !
Mais il est temps de redescendre, craignant une arrivée possible d'orages. Voci donc une vue sur la vallée (au loin, le massif de Belledonne).
En tenue de combat !
Arrivée aux Pellas, on franchit un torrent pour remonter au col de Papavet. La face septentrionale du mont Aiguille joue alors à cache-cache.
On déjeûne dans les alpages. Reconnaissez qu'il y a pire comme panorama.
Le mont Aiguille, le Grand Veymont, un grand alpage, voilà une bien belle carte postale (image cliquable).
On arrive, après une montée tranquille et un sentier de crète, au col de Papavet. Une vue sur la vallée de Trézanne et la façade orientale du mont Aiguille. (image cliquable)
Eh bien, il y en a des pissenlits dans ce champ !
On dirait un paquebot qui va fendre les flots, non ?
L'arrivée à Trézanne. Il y avait une très belle photo à faire uvec une chapelle au toit de chaume restaurée, sur fon de mont Aiguille, mais il y avait trop de voitures, dommage.
Panorame sur le Dévoluy, alors que l'on revient sur Richardière, et l'Obiou (image cliquable).
Un dernier regard au mont Aiguille, côté sud-est. Le temps se couvre.
Première maison de Richardière, et l'on arrivera à la voiture juste avant une averse orageuse, quel pot !
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Par deepdelver le 24 Mai 2012 à 12:00
Le lendemain, nous remettons ça. Mais cette fois-ci au sud-est de Nantes, en plein vignoble du muscadet. Un très beau circuit (agrandissable en cliquant dessus), qui suit d'abord la Sèvre Nantaise, avant de traverser les vignes et de revenir au Pallet.
Le chemin débute par un passage sous la voie de chemin de fer. À noter que le parcours est parsemé de panneaux explicatifs, ici pour le développement du train.
Le sentier (botanique) passe ensuite entre champ et habitation, le long d'un petit ruisseau.
On passe alors à côté du lavoir des Goheaux, utilisé jusqu'au milieu des années 1960.
Un petit pont pour rejoindre le lotissement.
À la sortie du chemin, on arrive devant le Sèvre Nantaise, que nous allons descendre sur environ 5 km.
Le cadre étant magnifique, les maisons sont au diapason.
Quel calme le long de la rivière, même s'il y a quelques petites chutes (artificielles).
L'ancien moulin de Gervaux est un lieu idéal pour pêcher et profiter de l'ombre des arbres.
Un point de vue sur la Sèvre, au-dessus dudit moulin (on distingue son toit à droite).
Un joli coquelicot le long du chemin. C'est assez rare pour le mettre en valeur.
Une ancienne borne kilométrique transformée en boîte aux lettres, c'est original.
La Sèvre est plus paisible à l'approche du pont de Monnières.
Un sentier encore bien balisé, et très précis sur les distances.
Les vignes au Pé de Sèvre, qui commencent tout juste à verdir.
Cela me remémore la dernière BD de Davodeau : Les ignorants.
Et on retrouve les clochettes violettes.
Nous commençons la deuxième partie du circuit, qui passe au milieu des vignes et offre de beaux points de vue sur la rive sud de la Sèvre, comme ici ces moulins.
On traverse le village du pé de Sèvre, avec ses maisons en pierre typique du vignoble nantais. Je vous laisse les admirer.
Entre le Pé de Sèvre et la Jeannerie, à un croisement doté d'une aire de stationnement, nous avons surpris une bergeronnette. Si celle-ci a repéré notr eprésence, elle ne s'est pas envolé pour autant. Un petit jeu d'approche entre elle et moi a eu lieu, l'occasion de bien utiliser mon zoom, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
Vous vous souvenez des animaux à quatre pattes d'hier ? Voici maintenant des oies et leur progéniture !
Nous voici vraiment au cœur du vignoble, et l'on voit de loin en loin des cabanes de vigneron.
Le chemin nous mène au château de la Galissonnière, détruit lors de la Révolution, au cours de la célèbre bataille du Pallet.
Le château a été reconverti en chambres d'hôtes (qui paraissaient fermées lors de notre passage). Les anciennes douves sont maintenant un agréable espace vert.
Les douves, prises à l'opposé, à côté de ce qui reste de l'ancien château.
Cette tour, plus ou moins en ruine, et ce mur d'anceinte sont donc les plus vieux vestiges de la propriété.
Ce sont maintenant des pigeons et des tourterelles qui occupent la tour.
L'ancien blason du marquisat de la Galissonnière. À part les lions et la couronne de marquis, le temps (et les hommes) est passé par là.
Un arbre de Judée, en plein milieu des vignes, pour rappeler le temps où l'un des marquis avait développé un arboretum.
Il n'avait plus beaucoup de fleurs, mais j'ai tout de même pu prendre ces quelques branches.
Les vignes du domaine de la Galissonnière, avec la vieille tour à l'arrière-plan.
Et l'entrée du domaine, avec les pierres carrossières.
Une très belle ballade, et vivement que j'y retourne pour découvrir l'autre sentier, celui de la Sanguèze, sur les traces d'Héloïse et Abélard. Mais c'est une autre histoire...
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Par deepdelver le 10 Mai 2012 à 12:00
Une petite vue sur l'ancienne voie ferrée de la Petite Ceinture, au niveau de la porte de Clignancourt.
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Par deepdelver le 20 Avril 2012 à 12:00
Abbaretz est une petite commune de Loire-Atlantique, située entre Nozay et Chateaubriant. Elle est connue surtout pour la mine d'étain à ciel ouvert qui fut exploitée jusqu'à la fin des années 1950, et dont il reste un terril, qui est le point culminant du département (121 m) et un étang, devenu base de loisirs (ski nautique notamment). En voici quelques photos.
La montée au sommet du terril.
Des tables d'orientation ont été installées. En ce jour gris, on observe surtout les différents champs et le bourg d'Abbaretz.
L'étang est au bout de la flèche.
On redescend maintenant. Au fond, Abbaretz et son église.
Un chemin sans grosse difficulté, mais aux marches larges.
Vue sur l'étang.
Un coin de repos, avec table de pique-nique et plate-forme d'observation, qui offre une belle vue sur l'étendue d'eau.
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Par deepdelver le 13 Avril 2012 à 12:00
En attendant le train nous ramenant sur Paris, j'ai été me promener jusqu'à la tour ronde qui domine Saint-Michel-de-Maurienne.
À l'approche de la tour.
Dernière petite montée.
Panoramique depuis l'esplanade devant la tour, avec des arbres en fleur qui sentent bon le printemps.
Le chemin d'accès.
Au fond, Valloire.
Saint-Martin-d'Arc.
Saint-Michel-de-Maurienne (le long de l'Arc).
Saint-Michel-de-Maurienne (en hauteur).
Des arbres en fleur.
Il faut maintenant repartir vers la gare, profitons du paysage un dernière fois.
Presque un chemin creux !
Un décor de carte postale, non ?
La place de la mairie.
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