• Jeudi 24 août : le parcours prévu devait nous faire passer par le lac de Vitalaca (le truc entouré sur la carte), mais en raison d'une part de l'incertitude de la météo, et d'autre part de l'état de fatigue avancé de certains membres du groupe, nous décidâmes de couper au plus court pour rejoindre les Pozzi en passant par le col de Scaldasole.

     

    Nous ne le regrettâmes pas car

    - Cela nous faisait arriver plus tôt (sur le coup de midi), on pouvait donc se reposer l'après-midi.

    - Après quelques gouttes perçues au début de la montée du col, le temps s'est éclairci et nous eûmes un superbe panorama à l'arrivée au col (ci-après, vue sur la baie d'Ajaccio, Forca d'Olmu et Bastelica).

     

    En descendant du col, on distinguait très bien les fameux Pozzi ("puits" en corse).

     

    Ceux-ci sont spécifiques à la Corse. Ici s'étendait auparavant un lac glaciaire qui s'est peu à peu comblé, laissant place à une tourbière très spongieuse. Cependant, il subsiste çà et là des trous d'eau (les pozzi) qui sont en voie de disparition sous l'effet du réchauffement climatique. C'est pourquoi les scientifiques, qui ont découvert ce site il y a seulement une vingtaine d'années, se dépêchent de l'analyser. Voici une autre vue des Pozzi :

     

    Reprenons le fil de notre ballade. Comme je l'ai dit, après nous être restaurés, chacun put se reposer en profitant du paysage...

     

    Puis nous montâmes les tentes, certaines nous posant quelques problèmes, comme cette tente-dragon (entre autres, les arceaux, une fois montés, ressemblaient à une antenne-râteau).

     

    Comme vous pouvez le constater, les tentes étaient fixées au sol par des pierres. Cette précaution était nécessaire puisqu'il était prévu des rafales de vent de 100 à 120 km/h pendant la nuit et, à en juger par le paysage autour, cela devait effectivement beaucoup souffler...

     

    Le soir, nous pûmes manger à l'intérieur de la bergerie, ce qui était particulièrement appréciable.

    P.S. : Je rajoute que, à notre départ, le berger de Mezzaniva nous proposa le café et un coup d'eau-de-vie faite maison, qui ragaillardit (ou endormit) tout le monde... sauf moi ! Par précaution, je n'en pris pas.


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  • Vendredi 25 août : on se réveille avec un zéphyr assez phénoménal (d'ailleurs, peu de monde a réussi à dormir cette nuit-là). Jugez-en par ces quelques images :

    Autant vous dire que pour démonter les tentes, ce n'était pas du gâteau !

     

    Heureusement, nous prenions le petit-déjeuner à l'abri dans la bergerie. 

      

    Vu le temps, le programme fut légèrement modifié : au lieu de grimper au sommet du Monte Renoso (2358 m), nous le contournâmes pour rejoindre le GR 20 et marcher tranquillement jusqu'aux bergeries de Capanelle.

     

    Nous pûmes tout de même admirer ce sommet aux bergeries de Traggette :

      

    Arrivés au campement du soir, c'était TRES tranquille : pas de tentes à monter (ni à démonter le lendemain); disposition de douches chaudes et repas du soir au refuge du coin. Au menu : soupe corse, polenta de maïs et de châtaigne avec bœuf en sauce, gâteau au chocolat ou à la châtaigne. Ensuite, ce fut le délire complet en lisant les horoscopes, alors que j'essayais tant bien que mal de démontrer l'intêret du petit jeu de cartes Non merci à mes compagnons. Je sentais que cela commençait à aller mieux au bout de la 4e partie, mais il était l'heure de se coucher pour la dernière étape du lendemain.


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  • Mercredi 23 août : voici le programme.

     

    Après un rapide passage par un col et une très belle vue sur la baie d'Ajaccio, nous descendîmes sur Bastelica à travers une forêt de pins Laricio.

     

    Nous pûmes ainsi découvrir la très belle cascade d'Ortala,

     

    puis suivre un canal d'irrigation et une ancienne châtaigneraie, pour arriver à Bastelica (au fond, Forca d'Olmu).

     

    Après nous êtres restaurés, effectué le ravitaillement en affaires personnelles et en nourriture, et malheureusement rapatrié au camp de base une fille dont le genou lâchait quelque peu en descente, nous repartîmes vaillamment en après-midi à l'assaut de la montée vers les bergeries de Mezzaniva (au milieu de la neige).

    Heureusement, la neige n'était plus là, mais le brave, le vrai berger corse, oui.

     

    Le camp fut installé dans un enclos

     

    et nous prîmes notre repas du soir autour d'un vrai feu de camp, alimenté par un homme du groupe ancien scout.

     


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  • Mardi 22 août : premier jour de notre circuit corse.

     Comme vous pouvez le constater, il y avait 1100-1200 m de dénivelé à se farcir pour atteindre notre lieu de pique-nique : les bergeries de Porcileddi. En conséquence, lever tôt (5 h) pour départ tôt (4 heures de montée quand même). Heureusement, on avait notre drogue, l'épine-vinette de Corse (petit goût acide de raisin à peine mûr, mais très rafraîchissant).

     

    La première partie de la montée était agréable dans la châtaigneraie, mais quand on débouchait sur le plateau, il faisait déjà plus chaud.

    Nous arrivâmes à Porcileddi sur le coût de midi, pour manger tranquillement à l'ombre pour certains, au soleil pour d'autres,...

     

    On se repose, et on remplit les gourdes à la source (de la bonne eau bien fraîche). On a dû faire au moins 10-15 ravitaillements en eau sur l'ensemble de la boucle !

     

     La dernière partie de la randonnée était plus cool, puisque l'on suivait une piste les 2/3 du trajet. Cela nous a permis de croiser les fameux cochons corses (au centre-droit sur la photo suivante, le Monte d'Oro (2389 m)). Une truie nous avait même tenu compagnie à midi !

     

     En arrivant le soir aux bergeries de Verdanese, il fallait nettoyer le terrain pour pouvoir monter les tentes, préparer le repas, faire sa toilette dans un torrent glacial... Heureusement, l'infusion de thym était là pour réchauffer tout le monde !

    Sauf moi (j'aurais dû en prendre quand même au moins une fois, ne serait-ce que pour goûter).


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  • Le lendemain de notre arrivée, nous partîmes (9 randonneurs + le guide Christophe, faux air de Jack dans Lost) à la découverte du vallon de la Richiusa, au nord de Bocognano. 

     

    Cependant, Christophe nous avait prévenus : on allait en baver. Il souhaitait tester nos capacités physiques et morales, et ainsi savoir si l'on était capables de faire le circuit prévu (5 jours à porter tout notre paquetage, avec 1200 m de dénivelé positif dès le premier jour, très très loin de la simple et petite étoile cotée à l'UCPA). C'est pourquoi nous n'allâmes pas tout le temps sur les sentiers battus (cf. le parcours) et gravîmes à nos risques et périls les rochers glissants du torrent.

     

    Heureusement, nous pouvions nous baigner au soleil dans des petites vasques, où le contact de l'eau était très rafraîchissant, en ce lundi 21 août très ensoleillé.

     

    En tout cas, à la fin de la journée, le professeur étant satisfait de la prestation de ses élèves, tout le monde fut reçu à l'examen. Voici pour finir une vue sur Bocognano.


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