• Pierre se sentant un peu seul dans la salle commune je lui proposai de faire un jeu ensemble, et son choix se porta sur Sankt Petersburg : C'est principalement un jeu de cartes où il faut acheter des artisans (pour l'argent), des bâtiments (pour avoir des points de victoire), des nobles (pour un peu des deux) et des cartes d'échange (pour améliorer les cartes précédemment citées). Le principe est simple, ça tourne bien et à ce type de jeu, l'expérience paye puisque j'ai gagné. Pierre s'est quand même bien débrouillé, mais le nombre de nobles différents à la fin de la partie fit toute la différence.


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  • Comme chaque mois, la ludothèque de Libourne organise une soirée thématique. J'y suis donc allé, pour faire 5 parties de 3 jeux.

     

    - Dragon (2 parties) : C'est une petit jeu de cartes, où chaque partie dure 10 minutes (et encore sans se presser). Le principe et de faire des alignements en ligne et en colonne de cartes symbolisant des dragons numérotées de 1 à 7. Dès que l'on finit une ligne ou une colonne, on marque des points pour celle-ci (1 point par ligne/colonne + 1 point par dragon cracheur de feu présent dans la ligne/colonne).

    Très sincèrement, je ne jouerai plus à ce jeu, puisque c'est une réussite à plusieurs ! Autant dire que l'intérêt est limité. J'y ai joué de bonne grâce (on attendait d'autres arrivants) mais c'est vraiment très pauvre d'un point de vue ludique. Quitte à faire une réussite à plusieurs, autant jouer au Barbu !

     

    - Vinci : C'est déjà beaucoup mieux, et ça rentre dans la thématique (un peu) de l'Antiquité. On prend le contrôle de différentes civilisations aux caractéristiques choisies parmi 6 couples possibles, puis on conquiert l'Europe en prenant des territoires vides ou adverses. A la fin de son tour, on marque (grosso modo) 1 point par territoires à notre couleur. Quand on juge l'évolution de notre civilisation limitée, on la met en déclin et on en prend une autre. L'avantage est que l'empire en déclin nous fait toujours marquer des points ! La partie s'arrête à la fin du tour où un joueur a atteint un certain nombre de points.

    La partie fut plaisante, sans plus, car il était difficile de se concentrer quand on joue à 6, dont deux filles de 8-10 ans. Or j'estime qu'elles sont trop jeunes pour découvrir ce style de jeu un peu complexe (il faut quand même peser le pour et le contre de chaque civilisation, savoir d'où partir, etc.). Je salue leur père qui voulait le leur faire découvrir, masi on évite tout de même de jouer à la place de ses filles en leur disant : "Que veux-tu faire à ce tour ? Je te conseille telle ou telle civilisation, de faire çà ou çà, d'ailleurs je le fais". Comment voulez-vous intéresser quelqu'un à un domaine quelconque (cela ne s'applique pas qu'au jeu) s'il ne peut pas s'y impliquer vraiment ? Je comprends - un peu - la réaction des filles qui, pendant le tour, partaient jouer avec leur jeune soeur de 2-3 ans. Et le père sermonnaient ses filles pour leur passivité ! Vous pouvez trouver ces propos choquants, mais c'est la situation que j'ai vécue et je l'ai ressentie comme cela.

    Pour en revenir à la partie (qui fut bien sûr un peu longue lors du tour des enfants), le père s'est imposé facilement, notamment grâce à 2 civilisations qui lui ont permis d'engranger directement 28 points. Quand on sait qu'à 6 il faut dépasser les 100 points, cela fait beaucoup. Pour ma part, j'ai terminé à la dernière place (je sais c'est pas glorieux - mauvais choix de civilisations, sans doute). Voici une vue du plateau en fin de partie :

     

     

    - Awélé (2 parties) : J'ai quand même fini agréablement cette soirée par deux victoires à ce jeu africain, avec une des règles les plus simples : prise chez soi lorsqu'il y a 1 ou 2 graines et pas de saut de case lors de l'écoulement d'un grenier.


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  • Pendant que certains jouaient au billard, de mon côté, j'ai fait une partie de Ricochet Robots (trouvé au foyer) : Le principe est fort simple : 4 robots sont disposés aléatoirement dans une salle. On retourne un jeton et il faut amener le robot de la couleur correspondante sur le symbole indiqué par le jeton. Un robot se déplace toujours en ligne droite jusqu'à ce qu'il rencontre un autre robot ou un mur. Pour gagner le jeton, il faut faire le moins de déplacements possible (on peut déplacer les autres robots pour y arriver). Des fois c'est très simple (4 déplacements suffisent), d'autres foisbeaucoup plus tordu.

    Comme j'étais seul, je me suis entraîné pour la soirée découverte que j'organise dans une semaine.

     


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  • Ce qui est bien quand on est dans une promo de 67 personnes, qu'on est tous (à quelques exceptions près) logés au même endroit et qu'il y a une grande salle commune, c'est qu'on peut jouer à un moment ou à un autre. En l'occurrence, ce soir-là :

    • 2 stagiaires faisaient un billard
    • 2 autres faisaient du tennis de table
    • 4 jouaient au Scrabble
    • 6 se lançaient dans un Trivial Pursuit, édition familiale
    • 2 (dont moi) jouant à

    Alhambra : C'est un principalement un jeu de construction, comme Carcassonne. La grande différence est que les tuiles doivent être achetées et que, lors des décomptes, il y a un système de majorité sur les types de tuiles achetées. C'est un très beau jeu visuellement parlant que j'avais découvert à 4 joueurs. J'ai pu tester la version 2 joueurs (avec un joueur neutre) et il faut reconnaître qu'elle tourne bien; ce n'est sûrement pas la meilleure configuration, mais ça se joue.

    J'ai terminé dernier, ma défaite étant causé par le monopole des jardins à mon adversaire (32 points dans la vue) et à un mur d'enceinte impressionnant.

    Heureusement, j'ai pu me venger au billard, mais c'était de justesse.


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  • Pour mon dernier dimanche tranquille en famille avant le déménagement à Libourne, j'ai joué avec ma mère à deux jeux qu'elle apprécie : Sankt Petersburg et Carcassonne.

    - Sankt Petersburg : C'est un jeu de cartes facile à apprendre, tactique et au design volontairemnt kitsch. Grosso modo, il faut embaucher des artisans pour avoir plus d'argent, construire des bâtiments pour engranger des points de victoire et attirer des nobles pour se faire bien voir (plus on a de nobles, plus on a de points à la fin de la partie).

    J'ai su tirer mon épingle du jeu, et cela grâce à la carte la plus puissante du jeu : l'observatoire qui permet de piocher une carte de son choix. J'ai pu ainsi diversifier mes nobles et dépasser mon adversaire qui avait pourtant accumulé quelques points grâce à ses bâtiments.

     

    - Carcassonne - Die Burg : Ma mère découvrait la version spécifique 2 joueurs de ce jeu de pose de tuile. On doit construire des routes, des maisons et des tours dans l'enceinte de la ville de Carcassonne qui rapportent des points en cours de partie, ainsi que des prés rapportant des points en fin de partie. Le long de la piste de score, on peut aussi récupérer quelques tuiles bonus.

    J'ai pu l'emporter grâce justement à l'obtention de la tuile bonus "Palais +2" qui me permit d'avoir quelques points supplémentaires lors du décompte final et assurer ainsi ma victoire.

    Voici une vue du jeu lors de cette partie :


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