Retour au cinéma avec Les invités de mon père. Un monsieur d'un certain âge contracte un mariage blanc avec une Moldave pour que celle-ci et sa fille pouissent régulariser leurs papiers. Ce qui n'est pas du goût de ses enfants, avocat et médecin (joués par Luchini et Viard), surtout quand ils soupçonnent la marié de profiter de la vieillesse de son mari pour lui extorquer son argent. D'où la question : faut-il la dénoncer aux autorités ? Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, mais sachez que Luchini fait du Luchini. Un film mi-comédie mi-tragédie, d'où on ressort avec quelques interrogations.

Je viens de finir le denrier pavé de Ken Follett à poche : Un monde sans fin, la suite des Piliers de la Terre. Et c'est vraiment une suite, dans le sens que l'on retrouve tous les ingrédients qui faisaient des Piliers un très bon roman du Moyen-Âge : des bâtisseurs, des femmes qui ne se laissent pas faire, des religieux plus ou moins conservateur, des eigneurs très méchants. C'est tellement pompé qu'il n'y a pas de réel plaisir à lire, si ce n'est qu'on passe tout de même un bon moment. La seule nouveauté, c'est la peste.

Bref, j'ai largement préféré l'Angkleterre du XIIe siècle à celle du XIVe.

Une vraie comédie française, dans le bon sens du terme, voilà ce que j'ai fait pour finir le mois de février. En l'occurrence, il s'agit d'Ensemble c'est trop, où comment une mère s'incruste (plus que s'invite) chez son fils, le temps qu'elle digère l'infidélité de son mari. Il y a de bonnes situations, pas d'a priori ni de poncifs, des dialogues bien écrits. On passe un très bon moment avec Pierre Arditi, Nathalie Baye, Eric Cantona et le regretté Jocelyn Quivrin.

J'ai enfin pu voir le dernier grand film à la mode : Avatar. Si les images et les effets spéciaux sont magnifiques, j'ai été plus que déçu par le scénario, très très convenu. Au moins, on ne voit pas le temps passer. Mais il faut dire que je n'ai pas profité pleinement du film, devant me contorsionner sur mon siège pour bénéficier des effets 3D.

N'ayant pas pu voir Avatar, nous nous sommes rabattus sur Gainsbourg, le conte de Joann Sfar, très bien réalisé, et qui permet de mieux comprendre cette figure culturelle du XX^e siècle. L'acteur est éblouissant dans le rôle (me souviens plus de son nom), de même que Laetitia Casta en BB, ou encore Sarah Forestier en France Gall.