Ma première soirée ludique de rentrée dans le XV^e sera la découverte de Darwin's Journey chez Guillaume.

C'est un jeu de pose d'ouvriers plus ou moins spécialisés, où l'on peut :

• pour l'ensemble des 12 cases du haut : explorer (on déplace des pions sur les îles découvertes pour gagner différents gains; naviguer (découverte des nouvelles îles, mais surtout limitation des pénalités pour les objectifs de manche); écrire des lettres (gains de fin de manche); prendre des sceaux (les spécialisations des pions).
• en bas à gauche, on peut débloquer des actions, et faire des actions renouvelées à chaque partie.
• au centre, on expose nos découvertes au musée (bonne source d'argent et de PV).
• à droite, prise d'objectifs et ordre du tour.

Sur la partie basse du plateau, les trois îles à explorer, et la piste de navigation.

Mon plateau, bien peu optimisé (normal pour une première partie, je n'ai fait que 4 objectifs), mais j'ai bien mieux fini que commencé.

Le jeu est très exigeant, et le plateau bien fourni, donc difficile de bien rentrer dedans. Cela nécessite d'être creusé, mais je crains qu'il n'y ait quelques passages obligés (sceaux, exploration). N'hésitez pas à me contredire en commentaires.

[Points : 230 – 185 – 138]

Durée de la partie : 3 heures

Note personnelle : 7/10

Première séance ludique post-vacances, chez Éric et Karine, mais sans photos (il faut retrouver le rythme).

Éric nous fait alors découvrir, Brian Boru, un jeu de contrôle des provinces irlandaises (donc de majorité), à partir d'un jeu de plis pour poser ses pions. Et le système est particulièrement original : on n'est pas obligé de fournir à la couleur, ce qui permet de faire des petites actions annexes, les couleurs étant liés à un "domaine" spécifique (mariage, combat, religion). Pas évident à prendre en main, mais bien intéressant.

[Points : 40 – 38 – 25]

Durée de la partie : 1 heure 30 minutes

Note personnelle : 7/10

Puis nous jouons à Port Royal avec le module des contrats, une variante bien intéressante, et qui réconcilie avec le jeu, suite au fiasco de la campagne.

[Points : 12 – 11 – 8]

Durée de la partie : 1 heure

Note personnelle : 8/10

Dernière partie avant nos vacances respectives chez mes amis de Gentilly : nous faisons une partie de Books of Time. Et désolé par avance des photos, qui ne reproduisent que très imparfaitement le jeu.

La grosse originalité du jeu est qui nous allons insérer des pages dans nos livres. Et pour cela, nous faisons une action parmi 6 :

• récupérer des cartes de l'étalage pour les penser (à poser au-dessus de la réglette qu'on devine sur la photo précédente)
• écrire ces cartes (les insérer dans nos livres ouverts, et on gagne le bonus indiqué dans le petit cartouche)
• activer la double page d'un livre (les grands cartouches de gauche et de droite), puis tourner la page
• tourner la page visible de chaque livre (pour gagner le petit bonus et accéder à une autre page)
• revenir à la première page d'un livre et gagner les petits bonus des pages ainsi retournées
• progresser dans les pistes (visibles ci-dessous, en payant les coûts indiqués à droite).

Le mécanisme de feuilletage est vraiment novateur, le reste est plus classique (sans compter nos objectifs). On essaye ainsi de récupérer les ressources (encre + papier) et de progresser par les actions de nos cartes (bien moins cher que par l'action propre).

Nos positionnements sur les quatre pistes, et ce fut très serré entre Éric et moi (Karine a joué court terme, mais il y a eu une incompréhension sur le nombre de manches (17, et non 9), ce qui rend d'ailleurs le jeu un peu long).

Autre bémol : le jeu ne se renouvelle peut-être pas tant que cela (mêmes cartes, mêmes types d'objectif).

[Points : 134 – 131 – 108]

Durée de la partie : 2 heures 30 minutes

Note personnelle : 7/10

Une partie de Pandémie Iberia avec l'ami Pierre. Si le jeu peut toujours souffrir de l'effet leader, Pierre s'est calmé ici pour que je puisse aussi en profiter.

Ce qui change (ont est dans la deuxième moitié du XIXe siècle) :

• pas d'éradication possible des maladies, il faut "juste" découvrir l'agent pathogène. Mais cela doit se faire dans les centres dédiés
• pas de voyage en avion, bien sûr, mais il est remplacé par le train (on peut aussi se déplacer en bateau, mais nous n'avons pas eu à la faire)
• on peut assainir des régions, pour limiter les contaminations.

Pour le reste, c'est un Pandémie classique (une variante permet d'ajouter de la difficulté, chaque maladie ayant une spécificité désavantageuse).

Pierre posait plus facilement les trains, je m'occupai d'assainir.

Une partie sympathique.

[Victoire]

Durée de la partie : 1 heure 30 minutes

Note personnelle : 7/10

J'étais intéressé pour découvrir Earth, c'est maintenant fait. Le jeu est sympathique, mais quand même bien hasardeux avec toutes ces cartes piochées. Et puis, il y a déjà tellement d'informations à lire entre ses cartes et les objectifs communs, qu'on n'étudie pas ce que font ses adversaires (surtout sur un tableau 4x4) que le jeu me fait un peu penser à un "solo à plusieurs". Même le principe d'actions "à la Puerto Rico" ne renforce pas spécialement l'interaction.

Je me suis bien débrouillé sur les objectifs, mettant en plus fin à la partie.

Le tableau d'Éric, qui l'emporte in extremis (ah oui, le décompte est aussi bien alambiqué).

Le tableau de Karine.

Mon tableau.

[Scores non notés]

Durée de la partie : 1 heure 30 minutes

Note personnelle : 7/10