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Après les jours de beau temps viennent les jour de grisaille (sans pluie quand même), et nous avons fait une seule visite en ce premier mercredi d'août : le village de la Roque-Gageac (nous l'avions traversé la veille, et il nous intriguait beaucoup).
Un village établi entre la Dordogne et une falaise calcaire, donc tout en longueur. La route départementale longe la rivière (et toutes les maisons sont maintenant des commerces touristiques), alors que le village proprement dit est en surplomb, et se visite à pied.
Et le premier espace que l'on traverse est un jardin d'essences exotiques), avec des bananiers aux régimes conséquents.
Ici vécut Monsieur Dorin, le concepteur du jardin.
Voici le très beau château médiéval de Castelnaud, qui défend fièrement la vallée. Il se visite bien sûr, mais il y a tellement de châteaux à visiter en quelques kilomètres qu'il faut faire des choix. Donc, non, celui-ci n'eut pas l'heur de nous accueillir.
La fontaine (à la flur-de-lys bien cachée) du village.
Nous allons maintenant faire un tour à l'église, un peu engoncée sur son petit espace disponible.
Et vous pouvez deviner des constructions troglodytiques dans la falaise.
Les cloches sont bien protégées des intempéries.
Une façade sobre, comme l'intérieur, où des hirondelles nous surveillent.
À travers les feuillages des arbres bordant la place, on devine le fort...
Et voici la vue depuis le place de l'église (cliquez sur l'image), avec la bastide de Domme à gauche (zoomée en-dessous) et Castelnaud à droite.
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Passons dans la pièce attenante au salon, qui est la salle d'armes.
Pas besoin de décrire à quoi pouvait bien servir ce lieu, situé en hauteur de la maison.
Mais au fond de la pièce, on accède à la petite chapelle seigneuriale et sa sacristie (vues les dimensions de la pièce, les visiteurs ne peuvent y entrer). Par contre, on peut admirer le meuble liturgique (ci-dessous).
Et derrière les grilles de la fenêtre visible sur la première photo de cette article, le bourdon de 1752.
Mais il est temps de monter sur les terrasses supérieures. On peut y voir quelques grottes (dont une dite des faux-monnayeurs) ou un film sur l'histoire du site.
Mais surtout, en passant d'une terrasse à l'autre, on a une belle vue sur la vallée (regardez, on devine la Vézère) et les champs bordant le cours d'eau.
Les terrasses forment maintenant un espace dégagé, mais comme vous pouvez le devine, c'était à l'origine un petit fort.
Il faut redescendre à l'étage inférieur pour voir la dernière pièce, la chambre de la comtesse, très XIXe.
Vous remarquerez le petit canon orienté vers la porte pour dissuader les importants, posé au-dessus du lit.
Un prie-Dieu et quelques bréviaires.
Des faux chiens plus vrais que nature !
Une meurtrière cruciforme en ressortant à l'aire libre, et d'autres signes ésotériques sur les pierres.
Une dernière vue sur la maison, en quittant la boutique (et en ayant aussi visiter la salle d'exposition sur tous les ustensiles liés à la torture - et l'humain ne manque pas d'imagination - ça fait froid dans le dos).
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C'est dimanche après-midi, c'est donc un jeu long de sortie à Gentilly : Marrakesh, dans sa version "basique".
Chaque joueur dispose d'un plateau où agiront 12 couleurs de cylindres (les keshis). Chaque année, les joueurs sélectionneront à chaque tour 3 cylindres de couleur différentes (les 12 seront choisies sur une année), qui représenteront les actions faites pour le trimestre. Les keshis sélectionnés sont lancés dans une tour (à la Shogun), puis les joueurs, à tour de rôle, récupéreront les cylindres sortis en bas de la tour. Ensuite, chaque joueur fait les trois actions programmés :
- Le keshi rouge n'est pas une action en tant que telle : le cylindre est un bonus dans un quartier (mais on est a besoin pour marquer les points d'une quartier complet), et on a une action joker (mais à programmer avant de savoir ce qu'on va récupérer.
Ensuite, de haut en bas :
- L'action marron permet de débloquer des objectifs personnels de fin de partie.
- L'action bleue permet d'avancer le long de la rivière : gain de bonus en fin de trimestre, et éventuellement d'un bonus de fin d'année (pour le plus avancé dans la rivière).
- Les actions violette, jaune et orange permettent de commercer, c'est-à-dire d'acquérir des tuiles procurant des points, et certaines des ressources.
- L'action beige donne des keshis supplémentaires, et des points s'il y a correspondance de couleur entre le quartier et la porte.
- L'action verte procure des dattes (une des ressources du jeu), et de points quand on augmente le curseur.
- L'action grise fait acquérir des bonus permanents ou immédiats.
- Les actions blanche et noire font progresser sur deux pistes similaires (cf. photo ci-dessous pour voir ce qu'on peut y gagner).
- L'action rose est une action un peu fourre-tout.
La partie s'arrête après 3 années.
La photo du dessus montrent mes différentes progressions dans chaque couleur.
Éric s'est largement imposé, notamment, parce qu'il a bien géré la rivière (en plus d'autre chose).
Si le jeu n'est pas désagréable à pratiquer, c'est du Feld pur jus, poussé à l'extrême : pas de thème, très mécanique, avec des bonus partout. C'est pratiquement une indigestion avec des mini-jeux dans le jeux, et le préfère, un peu dans le même style, les châteaux de Bourgogne.
[Points : 163 – 133 – 129]
Durée de la partie : 2 heures 45 minutes
Note personnelle : 6/10
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Pour une fois, nous avons joué tout l'après-midi avec mon frère, mes neveux et ma mère. Et aucun score noté pour les différentes parties.
Je découvre d'abord Akropolis.
On on élabore une ville grecque en prenant des tuiles de 3 hexagones, de façon à décompter 5 types de bâtiments (nombre d'étoiles par nombre d'éléments placés judicieusement, en considérant leur niveau (plus c'est haut, plus ça rapporte)) :
- les habitations (le plus grand groupe de bâtiments adjacents)
- les marchés (ils doivent être séparés des autres marchés)
- les casernes (elles doivent être sur le bord de la cité)
- les temples (ils doivent être complètement entourés)
- les parcs (ils doivent juste être présents)
Un principe sympa, dont l'empilement des éléments peut faire penser à Taluva, ou Java par exemple, et le décompte à Kingdomino. Mais qui ne m'a pas complètement convaincu (on se concentre, sans vraiment regarder ce que font ses adversaires).
Note personnelle : 6,5/10
Puis nous fîmes deux parties de Gold, un jeu de Memory où nous incarnons des chercheurs d'or dans une mine. Mais voilà, l'aspect mémoire est trop prononcé, et on peut alors faire des attaques "gratuites" envers ses adversaires, en éliminant les chercheurs d'or adverses, où en leur faisant ramasser des petits lots. Et mon grand neveu est redoutable à ce jeu-là, qui n'est pas du tout dans mon état d'esprit. Donc, il s'est amusé, mais pas moi. Heureusement qu'une partie ne dure que dix minutes.
Note personnelle : 3/10
Pour terminer, une partie de Super Mega Lucky Box, soit le jeu du bingo avec plein de petits bonus à récupérer. Ma mère a beaucoup apprécié, et moi aussi.
Note personnelle : 8/10
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J'avais le choix entre Reignac et la Roque-Saint-Christophe. On fera les deux, mais pas le même jour ! Pour la fin de cette journée de mardi, ce sera la maison forte de Reignac.
Cette falaise en retrait de la rivière Vézère a un abri sous roche, le site a donc été occupé pour des hommes préhistoriques. Ensuite, au Moyen-Âge, il y eut tout un village qui s'installa sur les différentes plates-formes. Avant qu'un seigneur local n'en fasse sa place forte.
À gauche, tel que la maison (résidence-château donc) à son apogée, à droite, telle qu'on peut la visiter.
Le site est impressionnant, vu en contrebas depuis le parking.
Au-dessus de la maison, les terrasses (anciennement) défensives.
Il a fallu s'aider des parois pour ériger la maison (qui a une belle façade Renaissance avec des fenêtres à meneaux).
Le premier espace visité est la cuisine. La reconstitution est tous les panneaux informatifs nous permettent de nous plonger dans les différentes époques.
Et comme le lieu a été occupé jusqu'au début du XXe siècle, tous les styles cohabitent, comme cette cuisinière plutôt moderne.
Derrière la cuisine, l'abri sous roche est un petit musée préhistorique.
Des instruments de torture ? Non des ustensiles pour suspendre les victuailles ou rechercher des objets tombés dans le puits.
La salle d'honneur et sans sol en pisé.
Des meurtrières, bien cachées.
Empruntons le grand escalier pour accéder au premier étage.
On passe par la chambre (très) humble des domestiques.
Et nous voici dans la salles des grands hommes...
...où l'on peut admirer cette belle crédence authentique.
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