Le descente vers le lac de Roche Noire, à l'image de la montée, n'est vraiment pas évidente (j'ai même eu un passage où j'ai préféré descendre sur les fesses). Mi-chemin poussiéreux, mi-pierrier, on sait au moins où l'on va, puisque le lac est toujours en vue.

 

Vous voyez le type de terrain qu'il fallait passer.

 

Le lac se dessine de plus en plus nettement. Le sentier qui se distingue sur la rive permet de rejoindre la vallée des Vallons.

 

Et voilà, après une demi-heure de descente, j'arrive sur les bords du lac, avec les Aiguilles d'Arves en arrière-plan.

 

J'en profite pour faire une pause en bien profiter de la rive à observer les alevins (c'est aussi une zone de pêche), et faire un autoportrait.

 

Puis on repart rejoindre le sentier du col des Marches, avant la longue descente, très agréable, vers la station (ci-dessous le chemin qui serpente).

 

 

Je m'étais promis à l'aller de prendre cette photo des deux cairns de part et d'autre du torrent. C'est chose faite.

 

Nouvelle traversée du torrent, il faut maintenant rejoindre les pistes. Au revoir vallon des Marches !

 

Cette belle sauterelle m'a laissé, tranquille, la prendre en photo.

 

Une fois rejoint les pistes sous le télésiège des Inversins, plutôt que de continuer par le chemin, j'ai préféré prendre la piste bleue "Reine des prés" pour revenir tranquillement à la station sur les coups de midi. La descente depuis le lac aura pris presque 2 heures, soit aujourd'hui 4 heures de marche.

Un repas à la crêperie pour laisser mes colocataires dormir, puis on finit la semaine à jouer. Cela vous a déjà été raconté.

Le lendamein, je repars de bon matin, pour arriver à Valmeinier pour le déjeuner (il y a à peu près la même durée de trajet).

Mais cette fois-ci, je vais passer à côté du lac de Roche Noire, avant de retrouver le sentier de l'aller (parcours agrandissable en cliquant dessus).

 

Il est à peine 8 heures, on fait les derniers préparatifs, et on admire le paysage. Ci-dessus côté ouest, ci-dessous côté nord. Les deux panoramas sont cliquables pour être agrandis.

 

Puis on part tranquillement, jusqu'à l'embranchement repéré la veille. On dit au revoir aur efuge, qui s'éveille doucement. Parmi les randonneurs, je suis le seul à ne pas aller vers le mont Thabor.

 

Les marmottes aussi sont matinales !

 

On s'élève un peu, et je marche droit devant , vers le fond de la vallée de Bissorte (panorama agradissable en cliquant dessus).

 

Je me retourne, pour voir une dernière fois le lac de Bissorte vidangé, et le refuge des Marches.

 

Le vallon de Bissorte, par derrière, se cache un lac, à environ 1 heure de marche du refuge (lac des Bataillères).

 

Mais voilà, je m'enfonce vers une autre vallée, plus discrète (à l'image du chemin) et plus minérale.

Certes le chemin est balisé (et encore, j'ai dû voir seulement 3 marques), mais c'est très souvent une simple sente, et dans les passages empierrés, il faut repérer les cairns. Et la carte IGN est indispensable.

 

Une campanule.

 

Dernier regard sur le mont Thabor.

 

Difficile de suivre le chemin, dans un paysage comme celui-ci, non ?

 

Un petit lac en contrebas du col (en haut à gauche de la photo). Une dernière montée sur un sol poussiéreux, quelque spassages de pierriers, et on atteint le but après 1 heure 45 minutes de marche.

 

Aiguilles d'Arves à gauche, lac de Roche Noire en contrebas.

 

Les aiguilles en détail.

 

Le lac et au loin Valmeinier ! Ca fait toujours plaisir de voir l'arrivée... 900 mètres plus bas.

 

Si loin si proche...

Etant arrivé pour déjeuner, j'ai tranquillement pris mon pique-nique derrière le refuge. Puis l'après-midi s'est passé tranquillement à prendre un pot en terrasse, lire mon roman, organiser mes affaires, profiter de la vue. Le soir, un bien bon repas (soupe de lentilles, porc et riz, dessert en peu bourratif) quelques parties de tarot, et au lit !

 

Un peu d'humour, et je m'y suis laissé prendre pendant 5 secondes !

 

L'arrivée au refuge. Comme d'habitude, le dortoir est en haut, les sanitaires et le réfectoire en bas. Le cabanon sert pour entreposer les chaussures et les sacs : on rentre propre dans le refuge !

 

L'autre face, avec les terrasses, le coin cuisine et le barbecue.

 

Première (mais pas dernière) fois que j'en vois en si haute montagne !

 

Mon lit, ave cla panière pour ses affaires. Je serai bien tranquille (on n'était que 8 à dormir, pour une capacité de 24 places), mais nuit difficile, surtout à cause de la veilleuse pour la sortie d'urgence. Et puis, qu'est-ce qu'il faisait chaud !

 

Vue arrière du refuge; le chemin pour le col des Marches part en face.

 

Les sommets de Maurienne.

 

La suite de la route vers le mont Thabor, mais je ne partirai pas par là.

 

Devant le torrent de Bissorte. Pour rentrer sur Valmeinier, je passerai le croupe à droite.

Descendons maintenant tranquillement vers le refuge.

Eh non, le sentier passe juste à gauche du névé !

 

Le lac du Jeu, à moitié dégivré.

 

Je vais passer rive droite du torrent issu du lac du Jeu, et le mont Thabor se dévoile.

 

Ca y est, j'aperçois le refuge (flèche blanche) ! A gauche le lac de Bissorte, à droite le mont Thabor (flèche bleu). N'hésitez pas à cliquer pour avoir le panorama agrandi.

 

Le lac de Bissorte. A gauche, le sentier par où je comptais initialement revenir, qui longeait le lac, mais je le ferai une fois les travaux terminés (j'ai 10 ans avant la prochaine vidange).

 

C'est toujours la même chose : quand on voit le but, on n'en voit pas la fin. Au centre de la photo, la bergerie qui accueillera le troupeau en transhumance le soir même.

 

Le refuge de loin, avec à gauche le poulailler.

 

Sur le plaine, à l'approche du refuge, on croise plusieurs de ces pierres, portant le nom de bataillons et de cols. Leurs signification ? Mystère...

 

Quand je vous disais qu'on en voit pas la fin ! Panorama agrandissable en cliquant sur l'image.

 

Au départ, je comptais revenir par le mont Coburne et Valmeinier 1500. Finalement, ce sera par le lac de Roche Noire.

 

Le refuge de plus près.

 

Mais avant il faut franchir le torrent.

Le descente m'aura tout de même pris 1 heure 30 minutes !

Le lendemain, je pars pour un circuit de deux jours au nord de Valmeinier.

La phase aller me fait passer 800 m de dénivelé positif, puis 500 m de dénivelé négatif, pour rejoindre le refuge des Marches. 2 heures de montée et 1 heure 30 de descente. Vous pouvez voir le parcours en plus grand en cliquant dessus.

 

Je rejoins les pistes au (relatif) petit matin.

 

Puis j'emprunte le sentier vers le col. Au revoir Valmeinier ! Pour mieux voir le panorama, cliquez dessus.

 

La montée est forte dès le départ, pour traverser les différentes pistes du domaine skiable.

 

Au moins, c'est bien indiqué ! Le marquage en tant que tel n'est pas aussi présent que pour un GR, mais comme il n'y a qu'un chemin, et qu'il est très visible, pas de souci.

 

J'arrive aux Inversins, je me retourne une dernière fois, car je ne verrai plus la station avant le lendemain.

 

Dernier chalet habitable avant le refuge.

 

Après avoir passé le chalet, la montée est plus douce pour arriver au franchissement du torrent (environ 2300 m). La montée reprendra ensuite de plus belle pour rejoindre le col (à gauche, non visible sur la photo).

 

Au passage du torrent.

 

On voit bien que ça grimpe, non ? Et les Aiguilles d'Arves font leur apparition.

 

A gauche, le lac de Roche Noire, par où je passerai pour le retour.

 

S'il n'y a pas beaucoup de marques, par contre, les cairns sont bien présents.

 

Zoom sur le lac de Roche Noire.

 

Et j'arrive donc au col, après deux heures de montée ! La vue y est bien sûr splendide, mais surtout il n'y a pas de vent ! A droite c'est Valmeinier (je n'aurai d'ailleurs plus de réseau !), à gauche c'est la descente vers le refuge.

 

Vue sur le lac de Roche Noire, les Ecrins et les Aiguilles d'Arves.

 

Les Aiguilles d'Arves au zoom.

 

De l'autre côté, on voit la trace du lac de Bissorte. Trace ? Eh oui, cette année, le lac est vidangé pour faire les travaux d'entretien du barrage de retenue, comme pour Guerlédan ! Tant pis, il me faudra revenir pour le voir rempli.