• Le Clube organisait son traditionnel retour d'Essen, et je dois dire que j'ai été déçu : peu de jeux en ramenés d'Essen (une dizaine peut-être), et puis la nourriture d'une célèbre chaîne de pizzas, très bof. Mais bon, cela ne nous a pas empêché de jouer.


    Philippe nous présente Treasure Hunter.

    Treasure Hunter (deuxième manche)

    Vaillante équipe d'aventuriers, nous partons explorer trois lieux (montagne enneigée, jungle luxuriante, grottes enflammées), pour récupérer des trésors. mais il faut aussi protéger son campement des méchants gobelins (à droite). Pour les trésors (qui peuvent être négatifs !), il faut être le plus fort ou le plus faible.

    Sympathique, mais 5 manches de draft de 9 cartes à 6 joueurs, c'est long, mais long ! Donc le côté amusant disparaît bien vite.

     

    Treasure Hunter (dernière manche)

    Ce qu'il y avait à gagner pour la dernière manche. pas folichon hein ? (les trésors vont de -8 à +20).

     

    Treasure Hunter (fin)

    Et on compte ses points.

     

    Bref, un jeu rigolo, mais à grand max 4 joueurs.

     

    [Scores non notés]

    Durée de la partie : 2 heures

    Note personnelle : 6/10


    Vient ensuite le temps de Codenames, une production légère de Vlaada Chvatil.

     

    Codenames

    Deux équipes s'opposent sur un carré de 25 mots. Un joueur de chaque équipe doit faire deviner aux autres membres de son équipe les mots de sa couleur : un mot en relation, et un nombre de mots associés, et c'est aux autres joueurs de trouver.

    Bien malin (il ne faut surtout pas tomber sur l'assassin, éviter les témoins, et ne pas dévoiler les mots adverses), on attend une édition française pour en profiter pleinement (l'anglais, faut connaître le vocabulaire, et c'est très interprétatif).

     

    Codenames

    Une situation en fin de partie, gagnée par l'équipe bleue.

     

    [2 parties]

    Durée totale : 1 heure

    Note personnelle : 8/10


    Puis je fais une nouvelle partie de Grand Austria Hotel, mais à 3 joueurs cette fois-ci. Une présentation à Philippe, notamment, et là aussi il y a tout de même eu de temps de réflexion pour bien comboter.

     

    Grand Austria Hotel

    Nadine a complètement négligé l'empereur (à ne pas faire !), quand Philippe a cartonné, on e sait pas trop encore comment. Bizarre d'ailleurs ce grand écart de points. Mais peut-être cela change-t-il avec le draft du staff.

     

    Grand Austria Hotel (moi)

    Ci-dessus mon plateau en fin de partie, avec encore un invité non complètement servi.

     

    [Points : 183 – 101 – 66]

    Durée de la partie : 2 heures 30 minutes

    Note personnelle : 7,5/10


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  • Une soirée chez Eric et Karine pour découvrir le deuxième opus What's Your Game, à savoir Signorie.

     

    Signorie (milieu)

    Un jeu de dés où l'on augmente son influence auprès des grandes familles italiennes de la Renaissance. Pour cela, on peut prendre jusqu'à 4 dés lors d'une manche (un dé par joueur par tour) pour faire l'action associée. Il y a trois actions possibles : placer un assistant dans une colonne, utiliser les tuiles de la couleur du dé, ou faire l'action spécifique du dé. Ensuite, on peut faire appel aux assistants de la colonne du dé.

    • Le dé jaune permet d'avoir de l'argent
    • Le dé rouge permet de marier une de ses filles (on verse une dot et on marque des points et on récupère un blason, si possible)
    • Le dé violet permet de faire des enfants
    • Le dé turquoise permet de faire de la diplomatie (on marque des points selon la force de son homme, et la mission peut être militaire, religieuse ou politique)
    • Le dé bleu permet de progresser sur les pistes (initiative pour l'ordre du tour, ou diplomatiques).

    À la fin de la manche, si on a au plus 13 en valeur de dés, on a une récompense (mariage dans la famille puis soit de l'argent, soit un bonus associé à une tuile; pour les deux derniers tours, plus de mariage, mais on peut marquer des points).

     

    Plus simple à appréhender que Nippon, plus coloré aussi, mais il n'en est pas moins tout aussi intéressant (récompense ou non ?, quid des assistants, de l'initiative, tout ça au détriment d'autres développements).

     

    Signorie (fin)

    La vue finale. À droite de chaque plateau, vous pouvez voir les blasons récoltés par les joueurs (il en faut au moins 3 pour marquer les points des blasons).

     

    J'ai beaucoup joué sur l'initiative, mais cela n'a pas été payant.

     

    Un très bon jeu WYG, encore une fois.

     

    [Points : 173 – 169 – 158]

    Durée de la partie : 2 heures

    Note personnelle : 8,5/10


    Puis on a fait une partie de Célestia, la nouvelle version de Cloud 9.

    On progresse de nuages en nuages dans un bateau volant, mais cette fois-ci les points ne sont pas fixes, et il y a des cartes action, qui peuvent être méchantes (n'est-ce pas Eric ?).

    Sympathique, amusant, mais dommage que l'illustration des cartes soient petites dans les règles (répartition des cartes par lieu, effet des cartes action).

     

    [Points : 56 – 49 – 37]

    Durée de la partie : 20 minutes

    Note personnelle : 7,5/10


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  • De retour au club de Créteil, Yoann nous fait découvrir Grand Austria Hotel.

    Grand Austria Hotel (début)

    Dans la capitale autrichienne au début du XXe siècle, on recherche des clients, on honore leurs commande, avant de les envoyer se reposer dans leur chambre. Et pour cela, on utilise des dés. Chaque joueur fait deux actions, en aller-retour. Une action consiste à prendre un dé, à faire l'action associée, puis à utiliser différents pouvoirs (par les clients contentés, par les membres du personnel, par le dé) pour comboter un max (je vous déconseille d'y jouer à 4, car ça peut devenir bien long des fois).

    La valeur du dé détermine l'action, le nombre de dés la force de l'action. Les "1" et "2" permettent de récupérer des victuailles (gâteaux ou boissons), les "3" permettent de préparer les chambres, les "4" font gagner de l'argent et/ou progresser sur la piste de l'empereur (il y a des bonus à chercher), les "5" permettent d'embaucher (pour avoir un avantage pendant la partie, ou faire un décompte particulier en fin de partie), les "6" permettent de faire l'une des cinq autres actions.

    Il y a également des objectifs communs.

    Un vrai jeu à l'allemande, assez thématique pour une fois.

     

    Grand Austria Hotel (fin)

    Fin de partie. Vous pouvez voir l'état de mon hôtel (la client non logé me fait perdre 5 points), et les membres du staff embauchés (enfin certains).

     

    Grand Austria Hotel (scores)

    Avec des scores particulièrement étalés. En plus, Yoann n'a pu se placer pour le dernier objectif de l'empereur, il a perdu 16 points sur les autres joueurs.

     

    [Points : 179 – 137 – 127 – 96]

    Durée de la partie : 2 heures 30 minutes

    Note personnelle : 8/10


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  • Pierre voulait à tout prix nous faire découvrir Evolution, c'est chose faite ce soir.

    Evolution

    Un jeu de cartes, où il faut nourrir ses espèces, en les faisant évoluer (taille, nombre, caractéristiques). Une première partie dubitative, car il y a tout de même beaucoup de cartes, écrites en anglais, donc il faut se mettre dedans.

     

    [Points : 48 – 42 – 38 – 29]

    Durée de la partie : 45 minutes

    Note personnelle : 7/10


    Ensuite, une partie de Crimebox. Un jeu d'enquête policière, où il faut trouver le coupable d'un crime parmi trois suspects, en fonction des éléments recueillis (analyse, pièces à conviction, enquêtes de personnalité).

    Pas vraiment ma tasse de thé, pour un jeu de déduction, je suis plus Mystères, Mysterium, par exemple.

     

    [Victoire de Pierre]

    Durée de la partie : 25 minutes

    Note personnelle : 5/10


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  • Première des nombreuses soirées pour découvrir les nouveautés d'Essen, le salon mondial du jeu. Et Pascal nous présente, à Eric, Karine et moi, Nippon.

     

    Nippon (milieu de partie)

    Un jeu de développement économique du Japon : on prend un ouvrier dans une colonne et on fait l'une des actions associées.

    • développer ses connaissances ou sa production de charbon
    • placer des trains ou des bateaux (pour les décomptes)
    • acheter une usine
    • automatiser sa production
    • faire produire ses usines
    • réaliser des contrats avec sa production
    • vendre ses produits sur le marché intérieur, pour se placer dans les zones d'influence.

    On peut aussi ne pas prendre d'ouvriers, et faire une action de consolidation (on récupère de l'argent et du charbon, on paye ses ouvriers, et on a (souvent) droit à un bonus).

    Quand une colonne est vide, on met de nouveaux ouvriers (à droite sur la photo); si on ne peut pas en placer, un décompte a lieu, avec un système de majorité en influence dans chaque région.

     

    Nippon (fin)

    S'il y a beaucoup de règles, le jeu en est finalement très fluide, avec vraiment beaucoup d'orientations possibles.

     

    Nippon (Eric)

    Eric s'impose (d'un tout petit point), en jouant principalement sur les décomptes d'influence, et en plaçant de nombreux bateaux.

     

    Nippon (moi)

    Je termine juste derrière lui, avec beaucoup de productions, et des multiplicateurs (les fameux bonus) bien placés pour marquer beaucoup de points au décompte final.

     

    Un très bon jeu, dont j'attends impatiemment une réédition pour le commander.

     

    [Points : 175 – 174 – 149 – 146]

    Durée de la partie : 3 heures

    Note personnelle : 9/10


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