Comme j'avais une carte à utiliser d'ici le 2 août (4 places quand même), j'ai fait une orgie de films. Commençons par le premier : Dialogue avec mon jardinier.

Ce film français, qui sent bon la détente, est agréable à regarder, notamment pour la composition de Jean-Pierre Darroussin en jardinier campagnard qui philosophe simplement sur les choses de la vie.

Si vous ne voyez pas le film, vous ne ratez pas grand-chose, mais vous passerez néanmoins un agréable moment.

Pour ceux qui me connaissent, je suis un grand fan du Seigneur des Anneaux : j'ai la trilogie en livre et en DVD, je possède le jeu de plateau coopératif avec toutes ses extensions, j'ai découvert le jeu de confrontation à deux (un compte-rendu sera bientôt publié), et mon pseudo vient également de cet univers.

En toute logique, je me suis donc attelé à la lecture de la genèse de ce monde merveilleux avec le Silmarillion. J'avoue que j'ai mis beaucoup de temps à m'immiscer dans l'histoire, les personnages et les lieux étant nombreux (et c'est un euphémisme). En plus, on vous donne la traduction de chaque nom en elfe, en humain, en Nain, que sais-je encore. Heureusement, passé les 100 premières pages, ça allait un peu mieux.

Je ne regrette pas d'avoir lu le livre, mais je préfère de loin le Seigneur des Anneaux. Un reproche que je ferai est qu'il n'y a pas assez d'illustrations cartographiques pour bien situer les lieux.

Pour le 14 juillet, petit voyage dans le temps et l'histoire avec le visionnage de Persépolis, le film d'animation de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud.

Ce film retrace l'enfance de l'auteure à Téhéran dans les années 1980 (le renversement du shah, l'instauration de la république islamique, la répression des opposants, la guerre Iran-Irak). Une deuxième partie est consacrée à son exil à Vienne et la découverte de l'Occident. Une intégration particulièrement difficile !! Enfin, le retour à Téhéran, avant un nouveau départ pour la France.

Le film est très bien réalisé, avec une subtile utilisation de la palette des gris, avec de temps en temps des touches de couleur. On apprend bien sûr beaucoup de choses sur le régime iranien, avec quelques pointes en direction de l'Europe.

Un film à voir absolument, et qui donne envie de lire la BD originale.

Il se déroule actuellement, et jusqu'à fin août, une très grande manifestation d'art contemporain, située le long de l'estuaire de la Loire, de Nantes à Saint-Nazaire. Elle se décompose en trois temps : 2007, 2009 et 2011. C'est donc l'inauguration cette année.

Les oeuvres les plus caractéristiques étaient une reconstitution fidèle d'une maison à moitié envasé, mais elle a coulé; et un canard de bain géant qui s'est dégonflé. Vous n'en aurez donc malheureusement pas de photos.

Il y aura sur ce blog deux articles traitant d'Estuaire 2007 : celui-ci, qui se concentrera sur Nantes, et un autre courant septembre sur les représentations artistiques le long de l'estuaire.

Commençons tout d'abord par la transformation d'une fontaine emblématique de Nantes, sise Place Royale :

Elle représente Nantes, arrosée par la Loire et ses affluents (Loiret, Cher, Erdre et Sèvre), entourée des génies représentant les principales industries de la région.

En ce moment, le lieu ressemble à çà :

L'artiste Tatzu Nishi a construit autour de la statue cette baraque qui est un hôtel (60 € la nuit le temps de la manifestation) où on peut dormir tout près du monument, ce qui permet au visiteur de l'admirer de plus près. Voici donc quelques vues de la statue représentant Nantes et des génies qui l'entoure.

Les deux génies représentent les commerces viticoles et maritimes.

Un peu plus loin, l'Île de Nantes, ancien haut lieu de commerce maritime et de chantiers navals, est en voie de réhabilitation. Un des souvenirs de cette époque est la grue Titan jaune.

Dans le cadre de la manifestation, des hangars (les nefs des chantiers Dubigeon) ont été rénové pour contenir de grandes machines, comme l'éléphant que vous allez voir ci-dessous. Auparavant, admirez la vue sur les nefs et les anciens chantiers de Nantes.

Ensuite, voici un avant-goût de la prochaine oeuvre, visible lors d'Estuaire 2011 : l'arbre aux hérons.

Enfin, l'éléphant plus vrai que vrai, en photo et en vidéo.

Premier WE de juin, l'occasion de faire une séance de rattrapage. Ainsi, deux films américains sont à l'honneur : un indépendant et un blockbuster.

- Black Snake Moan : La complainte du serpent noir en français. La rédemption de deux êtres que tout oppose (une jeune fille blanche et blonde, un vieil homme noir), mais tous les deux profondément marqués dans leur vie. La première a eu des relations incestueuses avec son beau-père, le second a vu partir sa femme chez son frère. La jeune fille saute sur tout ce qui bouge, l'homme détruit la roseraie de son ex et se remet au blues. Suite à un accident de la circulation, l'homme (Samuel L. Jackson) recueille chez lui la jeune fille (Christina Ricci) et l'exorcise en l'enchaînant à un vieux radiateur.La thérapie de ces deux personnages passera par le blues.

C'est sûr, l'histoire n'est pas très gaie, mais elle est bien racontée (on est vraiment au fin fond de l'Amérique profonde), et le blues n'a jamais été aussi beau. En plus, on apprend plein d'expressions américaines "rigolotes".

Un film à voir, mais assez dur.

- Spider-Man 3 : où la face cachée de l'homme-araignée. Ce n'est pas le meilleur de la trilogie, mais des idées dont intéressantes, principalement sur la rançon de la gloire et l'égoïsme, voire l'égocentrisme qui peut en découler. Concernant les ennemis : l'Homme-sable est très réussi (côté technique et côté personnage), Venom l'est moins et n'intervient que trop tardivement. La trilogie se termine bien (c'est américain), et je n'irai vriasemblablement pas voir celle en préparation. Surtout quand les comédiens principaux n'en font pas partie.

En conclusion, bien mais peut mieux faire.