Deuxième partie de cette manifestation de l'art contemporain, en voyant quelques oeuvres dispersées  le long de la Loire.

La machine à remplir la Loire : Située à Haute-Indre, cette installation a pour ambition de renflouer le fleuve que le niveau a tendance à s'abaisser. On lui souhaite bon courage...

Did I miss something ? : Ce geyser couëronnais se déclenche lorsqu'un passant s'assoit sur un banc (suivez la flèche). 

 Capitaine Cat : Sur fond d'église de Saint-Jean-de-Boiseau, l'artiste a installé ces têtes de chat qui crachent de l'eau sur les mâts d'un bateau norvégien coulé par les Allemands lors de la Seconde Guerre Mondiale. 

Misconceivable : Inconcevable. Il est vrai qu'il est difficile d'imaginer un voilier voulant rejoindre la Loire, quite à sauter l'écluse de la Martinière. Et pourtant, vous en avez la preuve. 

Je vous en avais déjà parlé lors du premier article, mais on les voit maintenant de plus près. Voici donc les bateaux-arbres de Cordemais. 

Cet ouvrage fait en bois, est un lieu de découverte et de jeux, notamment pour les enfants, sis à Paimbœuf. Son nom ? Le Jardin étoilé. 

Deux attractions visibles à Saint-Nazaire, assez bluffantes : 

Une suite de triangles qui se confondant avec les bâtiments du port. Cela n'est visible qu'à un seul point unique, si on se décale, toutes les lignes sont brisées (les triangles sont peints sur les toits et les silos).

LSP : Un subtil mélange de musique électronique et de faisceaux lasers, qui vous prend aux tripes. Surtout que les specteteurs sont aux premières loges, en plein cœur de l'installation. 

Enfin, les anneaux de Buren (l'architecte des célèbres colonnes parisiennes), le long des quais de l'Île de Nantes.

On finit avec un film sur l'espionnage et la genèse de la CIA : Raisons d'Etat.
On observe le recrutement des premiers éléments, pendant la deuxième guerre mondiale, au sein des société secrète (Bones et autres Skulls), les moyens de fortune, la "confiance" à accorder à ses "amis" et ses indics... Bref, l'espionnage est patiemment décortiqué. On se rend compte qu'être espion est incompatible avec la vie de famille.
C'est bien réalisé (De Niro aux commandes), mais le film est un peu trop plong (presque trois haures). C'est quand même agréable à regarder.

Poursuivons l'opération "Epuisement de la carte cinéma" avec le visionnage d'une suite de suite de suite de suite. Vous l'avez compris, il s'agit de Harry Potter et l'Ordre du Phénix.

Un film encore plus noir que les précédents, où la crise de l'adolescence est très présente. Puisque Harry et ses amis se rebellent contre l'enseignement et le règlement très traditionnalistes imposés par la nouvelle maîtresse de défense contre les forces du mal. L'opposition est d'ailleurs cocasse parfois. Il y a bien sûr un nouvel affrontement entre Harry et Voldemort, mais cela ressemble de plus en plus à une guerre (il y a beaucoup de participants).

On passe un bon moment, mais ce n'est pas le meilleur film de la série. Attendons le prochain numéro.

Deux romanciers policiers au programme, l'un écrit par la mère, l'autré écrit par la fille :

- Dors ma jolie de Mary Higgins Clark : Des meurtres ont lieu dans le milieu de la mode. Une gérante de boutique mène l'enquête, et ce qu'elle découvrira lui fera perdre nombre de repères.
Ca se lit, mais j'ai trouvé la mise en place un peu longue. Par contre le dénouement est bien trouvé. Un peu le contraire du deuxième polar.

- L'accroc de Carol Higgins Clark : Cette fois-ci, ce sont des tentatives de meurtre sur un retraité ayant trouvé la formule du collant parfait, indéchirable, untachable... C'est au tour d'une détective de mener l'enquête.
C'est très plaisant à lire, mais la fin est un peu bâclée.

Enfin, tout ça ne vaut pas un Harlan Coben...

Deuxième séance : Die Hard 4.0, ou encore Die Hard 4 : Retour en enfer.

Le retour de John McClane après douze ans d'absence, qui doit maintenant faire face au terrorisme numérique.

C'est un bon film d'action, aux cascades impressionnantes, avec un McClane toujours aussi vieux jeu et humoristique. Ce n'est pas le meilleur (la trilogie initiale est quand même de plus belle facture), et tout peut se résumer en une phrase : "McClane, vous êtes une montre à remontoir à l'ère du numérique."