• Après avoir tenu l'AG de l'association Les Ludopathes dans les nouveaux locaux de la Maison des Jeux, procédé à l'élection des membres du CA et du bureau, discuté de points assez importants (notamment impliquer davantage l'association dans les événements nantais, ainsi que des pistes d'ouverture à un public plus large, ce qui ne sera pas a priori évident le samedi soir), nous avons pu enfin jouer.

     - Leonardo da Vinci : J'étais particulièrement impatient de découvrir le jeu que d'aucuns qualifiaient de "bombe ludique" de cette année. Je n'ai pas été déçu, bien que la fin du jeu me frustra un peu.

    Chaque joueur incarne un inventeur dans l'Italie de la Renaissance, essayant de réaliser les plus belles inventions et être ainsi reçu en grandes pompes par Léonard de Vinci. Pour cela, à chaque tour, les joueurs posent des apprentis dans différents quartiers de la ville pour récupérer des ressources ou augmenter la puissance de leurs laboratoires de recherche, tout en mettant en branle de nouvelles machines. L'objectif est donc de faire les plus belles inventions, qui rapportent le plus d'argent; or le joueur le plus riche à la fin de la partie est le grand gagnant. C'est un très bon jeu de majorité (et un petit peu d'enchères) mais qui demande quand même quelques parties de pratique avant de le maîtriser, d'où un bon potentiel.

    J'ai fini 3e sur 4, je sais c'est pas très glorieux.

     

    - Viva il Re : un petit jeu tout bête où l'on fait grimper différents personnages dans le château, et dès qu'il y a un prétendant au trône, un vote a lieu. Dès qu'il y a unanimité de la part des joueurs, le nouveau roi est élu et on compte les points : en effet, chaque joueur a une carte objectif sur laquelle est marqué le noms des personnages rapportant des points. Ensuite on repart pour une nouvelle manche; il y a 3 manches en tout.

    Le jeu tourne bien et je n'y suis pas mauvais : 2e sur 5.

     

    - Yellowstone Park : Un jeu de cartes simulant (mais de très loin) la migration des espèces dans le parc éponyme. En fait, il faut poser ses cartes dans un carré évolutif, et on ramasse tyoutes les cartes se trouvant en dehors de ce carré. Chaque carte rapportant de spoints et l'objectif étant d'avoir le moins de points possible... La partie s'arrête dès qu'un joueur atteint les 35 points.

    Un petit jeu que j'apprécie, au dessins rigolos et où je me débrouille assez bien : 2e sur 5.


    votre commentaire
  • J'ai été voir le week-end dernier la Palme d'or du dernier festival de Cannes : Le vent se lève de Ken Loach.

    C'est vraiment un très beau film, qui est également très dur. Il faut dire que le sujet étant la guerre d'indépendance de l'Irlande au début des années 1920, on ne peut pas non plus s'attendre à une tragédie.

    Le film est très bien tourné, mélangeant la grande Histoire (le sujet du film) et la petite (le rapprochement, puis l'éloignement de deux frères qui veulent atteindre le même but mais par des moyens différents). Les paysages, magnifiques, contrastent avec la dureté, si ce n'est la violence de certaines scènes, notamment la torture de l'un des frères.

    Enfin, quand les frères commencent à diverger sur leur point de vue, on ne peut pas prendre parti pour l'un ou l'autre, chacun ayant raison à sa manière.

    Je recommande chaudement ce film, à voir 2 fois, la première en VF pour la compréhension, la seconde en VO pour l'accent.


    votre commentaire
  • Voilà, j'ai enfin du temps pour reprendre mon blog. Reprenons donc.

    J'avais pour la première fois organisé une soirée jeux à la maison. Seules 2 personnes sont venues, mais je m'y attendais un peu (pas beaucoup de monde sur Nantes de notre asso à ce moment-là). J'ai donc sélectionné parmi ma ludothèque, les jeux jouables à 3 (vous verrez sur la photo ci-après les jeux classé du plus "simple" au plus "complexe").

     

    - Blue Moon City : Une partie mémorable, surtout pour l'ambiance. La partie (explication des règles comprise) a duré 2h30 ! Il faut dire que cela n'a pas arrêter de parler (un peu gênant quand on explique) dans un but de déconcentrer l'adversaire.

    Chaque joueur contribue à la reconstruction de la ville après la guerre, en apportant ses pierres à l'édification des bâtiments. En contrepartie, on reçoit des cristaux qui servent aux offrandes au pied de l'obélisque. Le joueur qui est le premier à faire un certain nombre d'offrandes (qui dépend du nombre de joueurs) gagne la partie. Voici une photo de la partie en cours.

    C'est finalement Pierre qui l'a emporté (le gars au pull blanc) et assez largement. Je n'avais de toute façon pas assez de cristaux pour espérer gagner, et Michel (l'autre homme) a beaucoup stocké les cristaux, oubliant (?) d'aller à l'obélisque. Voici la configuration finale de la partie.

    - Les 7 blasons : Ce jeu est un prototype de Michel, qui allie un jeu de cartes et un jeu de plateau. Chaque joueur représente un blason et doit constituer le bourg le plus important possible (le plus de blasons contigus). Le jeu est une succession de manches, chaque manche étant décomposé en 2 phases : une partie de cartes, qui est surtout un jeu de contre, et le (dé)placement des blasons sur le plateau.

    Le principe est sympa, par contre, la partie a été longue (sans parler des phases d'analyse, normal pour un proto) et, en l'état actuel, il peut y avoir assez facilement du kingmaking. A peaufiner donc.

     


    votre commentaire
  • Je me suis rendu dans les nouveaux locaux de la Maison des Jeux de Nantes pour assister à la réunion qui y avait lieu, au nom de l'association dont je suis adhérent. Seulement voilà, je me suis trompé de date, en venant une semaine trop tôt. Par contre, la Maison des Jeux (MdJ en abrégé) rouvrait ses portes après le déménagement et les travaux de cet été. J'ai pu ainsi faire 2 nouvelles parties :

    - Corintho : Un jeu abstrait au matériel superbe : on représente des architectes grecs de l'époque corinthienne et l'on doit édifier les plus belles colonnes. Par conséquent, le plateau de jeu, et les pièces (socle, colonne, châpiteau) sont de toute beauté. Seulement voilà, le jeu est injouable ! Déjà, on était 4 et très clairement c'est un jeu pour 2. Ensuite, si le principe est simple (poser ou déplacer les pièces pour faire des alignements de 3 colonnes), les règles sont très très mal écrites, et ce quel que soit la langue, si bien qu'on a passé au moisn la moitié de la partie à revenir dans les règles pour savoir si le coup était correct. Et même sans cela, le jeu offre peu d'intérêt (hormis en décoration), et c'est pourquoi nous avons décidé d'un commun accord d'arrêter la partie.

    - Thurn und Taxis : Cette fosi c'est une valeur sûre, puisque ce jeu a eu le titre de Spiel des Jahres 2006 (jeu de l'année pour les non-germanophones). Nous sommes à la tête d'une compagnie postale en Allemagne et on doit former des routes nous permettant d'ouvrir des bureaux dans les principales villes, tout en évoluant en faisant de longs trajets. Il y a également quelques bonus de points à glaner çà et là. Un jeu de cartes rapides, dont certains principes font penser aux Aventuriers du rail. Cette fois-ci, j'ai fini second, à un malheureux point du premier : je n'avais peut-être pas assez pris en considération les bonus des longues routes.


    votre commentaire
  • Pierre, un nouveau venu dans l'association, proposait une fin d'après-midi jeux chez lui. Nous fûmes 3 à nous y rendre, pour faire 2 parties, avec le même résultat pour moi : 2 fois dernier !

    - Illuminati : Vous êtes à la tête d'une secte et votre but est de devenir maître du monde, rien que çà ! Pour cela, vous essayez de prendre le contrôle de groupes plus ou moins influents, tout en surveiller vos adversaires qui souhaitent la même chose que vous; d'où des fois l'intérêt de détruire ou de neutraliser des groupes pour retarder le développement de vos adversaires. En sachant également que, si vos adversaires doivent normalement vous éviter de gagner dans votre tentative, certains au contraire peuvent vous aider. Il y a une condition de victoire commune à tous les joueurs (contrôler un certain nombre de groupes) et une spécifique à chaque secte. Par exemple, pour la partie, il s'agissait soit de détruire 8 groupes, soit d'accumuler du pouvoir, soit de contrôler 5 groupes ayant la caractéristique "Marginal", soit de contrôler les 10 caractéristiques (c'était mon cas).

    Le jeu est assez amusant (il date d'au moins une vingtaine d'années, cela fait assez guerre froide) où l'ambiance joue beaucoup, cependant il peut s'éterniser puisque les joueurs essayent de se neutraliser entre eux. Après 2 heures de jeu, souhaitant jouer à autre chose, j'ai aidé un joueur à gagner. Personnellement, j'avais rempli la moitié de mon objectif personnel.

    - La Fièvre de l'or : Cette fois-ci, comme son nom l'indique, vous essayez d'accumuler des mines d'or dans différentes villes pour être le plus riche à la fin, en sachant que le joueur possédant le plus de mines dans une ville en devient le maire, qui procure quelques avantages. Pour acquérir ces mines, c'est un système d'enchères classique, sauf lors du règlement de l'enchère : le vainqueur distribue sa mise aux autres joueurs dans le sens antihoraire, puis les joueurs, en commençant pour le vainqueur, choisissent leur carte dans le sens horaire. Ensuite, il y a un jet de dés pour déterminer quels mines produisent des pépites.

    J'ai perdu pour cause de mines peu lucratives, alors que le vainqueur avait certes des mines plus lucratives, mais surtout, il a emmagasiné de l'argent par les enchères : il n'en a gagné quasiment aucune ! A méditer pour la prochaine partie...


    1 commentaire