-
Mais ce qui fait aussi la renommée de la basilique c'est aussi (et surtout) les majestueux gisants et autres tombeaux des rois de France et de leurs familles. Ici reposent (ou ont reposé) 46 rois, 32 reines, 63 princes et princesses, 10 personnages importants. Les photos que vous allez voir suivent l'ordre de visite, mais pas l'ordre chronologique.
C'est Saint-Louis qui, le premier, souhaita rendre le prestige aux régnants enterrés dans ce lieu (avant lui, de simples tombes étaient creusés), et il commanda les gisants de tous ces prédécesseurs : même visage, yeux ouverts, une main tenant un sceptre royal, une autre indiquant le type de sépulture (de corps, de cœur ou d'entrailles), habits du XIIIe siècle.
Ci-dessus les gisants de la descendance de Charles Martel, ci-dessous celle de Pépin le Bref (751-768) et sa femme Berthe aux grands pieds.
Par la suite, les visages sont de véritables portraits, et les personnages sont représentés à taille réelle. Voici les gisants de Charles VI le Fou (1380-1422) et sa femme Isabeau de Bavière.
Le célèbre Bertrand du Guesclin, connétable de France : de petite taille, visage ingrat et blessure à l'œil fidèlement représentée.
Deux gisants de princes enfants, dont un certain Louis.
A la Renaissance, le faste royal se développe, et les plus célèbres artistes construisent de monumentaux mausolées, à commencer par celui de François Ier (1515-1547) et Claude de France :
Le couple royral y figure deux fois : au centre, sur leur tombeau, un gisant nu dit transi pour représenter la mort corporelle, en haut, le couple en prière pour la résurrection :
Le mausolée de Louis XII (1498-1515) et Anne de Bretagne avec les 12 apôtres et les 4 vertus cardinales de la royauté : la force, la tempérance, la prudence et la justice.
Et le mausolée de Henri II (1547-1559) et Catherine de Médicis. Cette dernière, morte après son mari, n'aimait pas ce monument. Elle a donc décidé, pour sa propre mort, de réprésenter deux autres gisants du couple :
Admirons maintenant le tombeau de Dagobert (629-639), qui avait, paraît-il, une vie dissolue. Vous remarquerz qu'il est représenté couché sur le côté, le regard orienté vers la tombe de Saint-Denis.
Etudions les trois étages du tombeau :
Le roi est représenté sous les traits d'un enfant nu, emporté par les diables.
Heureusement, des saints sont là pour l'aider à retrouver le droit chemin.
Il peut donc maintenant s'élever vers Dieu. Au fait, vous avez repéré les quelques traces de polychromie ?
En prenant la déambulatoire au fond de la basilique, nous voyons des gisants de monarques du premier millénaire, comme ici Clovis (481-511) au fond.
Des gisants dorés, style byzantin, pour deux jeunes enfants.
Enfin, Louis XVI (1774-1792) et Marie-Antoinette (vêtue d'une robe Empire !!!) en prière.
votre commentaire -
A force d'en avoir entendu parler dans le Métronome, il fallait bien que je me rende un jour à la basilique où furent enterrés les rois. C'est maintenant chose faite depuis le week-end dernier !
La nef de la la basilique, longue de 109 mètres, avec une hauteur sous voûte de 29 mètres, vue depuis le narthex ou avant-nef.
On inverse la position, avec vue sur l'orgue.
Le fond de la basilique, soit le déambulatoire derière le chœur.
Le transept nord et sa rosace.
Passons maintenant sous le chœur, dans la crypte. Vous avez sous les yeux les vestiges archéologiques avec au premier plan le tombeau de Saint-Denis, ou du moins son emplacement.
Avant de ressortir, quelques chapiteaux romans sur la vie de Saint-Benoît.
votre commentaire -
Deux jeux en B au menu, l'un d'exploration, l'autre abstrait. En configuration 4 joueurs.
A Batavia, nous prenons le contrôle des principales compagnies maritimes européennes (France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Suède, Danemark) pour aller récupérer des produits précieux en Orient. Pour marquer des points, onj peut vendre les ressources en cours de partie, ou, en fin de partie, être majoritaire dans celles-ci et/ou contrôler des compagnies. Mais attention, les pirates sont en embuscade.
Nous jouons avec la variante "toutes les tuiles sont visibles", ce que je vous recommande chaudement.
Un tour de jeu vient d'avoir lieu, chaque joueur contrôle une compagnie, chaque joueur a récupéré une marchandise. Le dé ? Il permet de savoir combien de cartes compagnies ont été mises aux enchères au début du tour.
Nous sommes plus ou moins en milieu de partie, et vous remarquerez que, si toutes les tuiles ont été prises jusqu'à maintenant, on commence à faire quelques sauts pour envisager les tuiles les plus intéressantes.
Je viens de faire la première vente de la partie (4 tuiles de pays différents = 10 pts), et voici la situation des majorités (strictes ou partagées) :
- Eric : coton, soie
- Karine : tabac, porcelaine
- Jean-Luc : porcelaine, gingembre
- Moi : noix de muscade, poivre.
Comme je suis bien positionné sur les marchandises de plus fortes valeurs, je commence à rusher. Karine a beaucoup de mal maintenant pour avancer (pas assez forte dans chaque compagnie pour pouvoir reprendre la majorité.
La partie est maintenant terminée, le décompte a eu lieu, et je m'impose avec mes majorités (strictes ou partagées) dans les grandes valeurs. Jean-Luc et Karine ont moyennement apprécié le jeu, mais cela ne serait-il pas dû à leurs dernières places ?
Pour ma part, j'ai trouvé le jeu pas mal, rapide, alliant à la fois la tactique (pirates, ventes) et la stratégie (ressources). Comme je vous le disais en préambule, jouez les tuiles visibles, c'est je pense plus intéressant que n'en voir que 10.
Cette vue pour vous montrer les compagnies possédées par chaque joueur en fin de partie.
[Points : 59 – 53 – 33 – 24]
Durée de la partie : 1 heure 20 minutes
Voici Blox, un pur jeu abstrait où, à l'aide de cartes représentant les différentes couleurs du plateau, et à l'aide de nos pions, nous allons chasser les joueurs adverses, détruire ou construire des tours pour marquer un maximum de points.
La première phase vient de s'achever (il ne reste qu'une tour de hauteur 1, et il y a beaucoup de mond esur le plateau. Pour le moment, je préfère chasser que construire.
La partie vient de s'achever, encore plus rapidement que prévu. En effet, la fin de phase 3 (une seule construction de hauteur 3 a coïncidé avec la finde la phase 4 (une seule tour de 4 blocs encore présente sur la plateau). Il faut dire qu'on a beaucoup détruit, et quasiment jamais reconstruit. Une fin bizarre, pour un jeu abstrait pas mal dans son genre.
[Points : 25 – 21 – 20 – 18]
Durée de la partie : 30 minutes
votre commentaire -
Une bien belle partie d'Automobile à 5 joueurs chez Fabrice.
Automobile est un jeu de Martin Wallace, édité dans une version "fonctionnelle" il y a deux ans, puis réédité en version française par Iello tout récemment, et vous en voyez le plateau ci-dessous.
Il y a 4 tours dans ce jeu, composé de 4 grandes phases :
I. Mise en place (chaque joueur a une information sur les demandes des acheteurs de voiture, puis choisit un personnage déterminant l'ordre du tour)
II. Actions (3 actions parmi construire des usines, fermer des usines, produire des automobiles, faire de la R&D, former un réseau de distributeurs)
III. Ventes (via les distributeurs d'abord, puis en directe avec d'éventuelles ventes au rabais pour écouler la marchandise)
IV. Fin de tour (malus pour les ventes non faites et l'ancienneté des modèles, paiement des malus et intérêts éventuels).
Il faut être le plus riche en fin de partie.
Premier tour : Premier à construire (joueur bleu), je souffre de l'obsolescence en fin de tour. Pour le moment cela débute tranquillement, mais Fabrice (joueur orange) n'a pas pu produire ses voitures d eluxe, ne pouvent pas les écouler.
Troisième tour, juste avant la phase de vente : Il y a pas mal de production de voitures, et on commence à ressentir le problème de cette édition : il est quasiment impossible de savoir les modèles produits, les usines ne se détachant pas assez des cases. Problème de couleur pour les distributeurs et difficile d'évaleur le nombres de véhicules total produits avec ces petites piles de tuiles.
La même photo, mais cette fois-ci côté modèles les plus récents. Cela laisse apparaître un autre défaut de cette version remasterisée : Il n'est pas rappelé le pouvoir de chaque personnage, seulement le nombre de cubes R&D qu'ils rapportent.
Troisième tour, juste après la phase des distributeurs : Tout le monde a pu employer ces derniers, et vous remarquerez que, pour le moment, deux joueurs n'ont pas fait d'emprunts. Un dernier reproche : vous ne trouvez pas que les pions oranges et rouges sont dans des tons proches ?
Quatrième tour : Certaines ventes ont fait mal, et je finis sans emprunt. En contrepartie de cela, je n'ai pas assez produit et me suis fait avoir 2 fois pour la construction des usines. Je finis ainsi bon dernier. Bravo à Laurent pour son utilisation judicieuse des emprunts.
Encore un excellent cru wallacien, mais il faut y jouer régulièrement (et sur le jeu de base !) pour savoir bien jouer. En tout cas, c'est quand vous voulez pour la prochaine !
[Argent (emprunts) : 4180 (2) – 3390 (1) – 3260 (1) – 3110 (1) – 3010 (0)]
Durée de la partie : 2 heures 30 minutes
votre commentaire -
Première soirée à l'association de Bois-Colombes, et une partie de Fürstenfeld à 3 joueurs pour commencer.
Guillaume, en haut, nous a proprement battu, Fabrice et moi, en gérant très utilement son entrepôt et en accumulant l'argent (au moment où il a placé son accélération finalen il avait plus de 50 pièces !). Pour Fabrice et moi, à qui il fallait encore 2 tours pour conclure, la leçon est amère, mais très instructrice.
Mon domaine en fin de partie, avec un champ de houblon peu judicieux pour finir la partie (observez les cours).
[Niveaux de palais construits (argent restant) : 6 – 5 (10) – 5 (7)]
Durée de la partie : 1 heure
Puis une nouvelle partie de Glen More, cette fois-ci à 3 joueurs.
La partie commence tout juste, et le dé n'a pas encore fait des siennes.
Premier décompte : aucun point pour Guillaume, mais il va faire très mal avec ses boucheries. Et le joueur fictif nous embête à rafler tous les villages !
Deuxième décompte : Beaucoup de production de whisky pour ma part, quand Fabrice (en haut à droite) s'est spécialisé dans les tuiles jaunes. Pour Guillaume, c'est toujours pas la joie.
Troisième décompte : Fabrice, grâce à une super activation du Loch Oich au dernier tour, nous a mis 11 points dans la vue. Mes bons placements sur les décomptes intermédiaires n'auront pas suffi, et mes 6 points perdus par mes tuiles supplémentaires m'auront fait très mal.
Notons que le dé a pris beaucoup de village, et nous n'avons pas pu avoir les châteaux boostant le Parlement.
[Points : 61 – 50 – 49]
Durée de la partie : 50 minutes
Enfin, découvrons ensemble Cœur de dragon.
Déjà, le plateau de jeu fait clairement envie, surtout pour moi qui suis de près les œuvres de Menzel.
Dans ce jeu à 2, chaque joueur dispose du mêm tas de cartes, et doit jouer celles-ci sur les emplacements correspondants. L'action associée a lieu soit dès que la carte est posée, soit quand on pose la 2e, 3e ou 4e carte du même type. L'action consis te en fait à récupérer les cartes d'un autre type, pour marquer les poins indiqués dessus.
Ainsi :
- poser la 3e chasseuse permet de récupérer les dragons, puis les chasseuses sont envoyées au port.
- poser des dragons permet de récupérer les trésors.
- les navires récupèrent les personnages au port, au bout du troisième navire posé. Quand 3 voyages de navires ont eu lieu, la partie s'arrête.
- Les cartes trésor et dragon de pierre servent simplement à appeler le chaland : les dragons et la princesse pour les premiers, uniquement la princesse pour le second.
- La princesses, amatrice de bijoux, récupère soit les trésors, soit les dragons empierrés.
- Le héros prend la princesse ou abat le troll, puis va au port.
- Le troll enlève la princesse.
Enfin, les nains ne comptent que sur eux : la quatrième carte ramasse tout le paquet.
Voilà un bon jeu d'attente, de bluff, de frustration et de coups fourrés, superbement illustré.
Première partie : Je profite à fond des occasions qui me sont offertes pour engranger les points. Comparez nos deux piles respectives (paquets les plus à droite). Bien aidé aussi par des excursions maritimes rapides.
La partie vient de s'achever, et si Fabrice m'a bien remonté, ma victoire ne souffre d'aucune contestation.
Au fait, vous voyez la figurine rouge ? C'est le dragon que l'on récupère quand on prend les cartes du dragon empierré. Il permet d'avoir 6 cartes en main au lieu de 5, et rapporte 3 pts en fin de partie.
Deuxième partie : Partie plus serrée, mais j'ai encore profité des ouvertures (ou plutôt fermetures) proposées par mon adversaire en début de partie, pour assurer ma victoire.
Un très bonne découverte, qui rejoindra bientôt ma ludothèque.
[Points : 76 – 60, puis 70 – 63]
Durée des parties : 2×15 minutes
votre commentaire